Horizons d’Arts : le théâtre et ses publics
Le projet de recherche Horizons d’Arts s’inscrit
dans un questionnement structurel sur le secteur
des arts vivants et, plus particulièrement,
du théâtre et des arts de la parole en région
bruxelloise. Cinq artistes de théâtre et
un scientifique composent le collectif
de co-chercheur·euses.
Après trois premières rencontres la saison
passée, Horizons d’Arts propose deux nouvelles
tables rondes réflexives autour du secteur théâtral
en abordant les thématiques des publics
et du territoire. Ces tables rondes seront l’occasion
d’inviter des personnes ressources et de créer
des moments d’échanges où les participant·es
seront invité·es à partager leur expérience,
leurs observations, leurs idées.
Les compagnies porteuses de projet, Ravie asbl
et la compagnie Les Plaisirs Chiffonnés,
sont soutenues par Innoviris dans le cadre
du programme co-create pour la réalisation
de ce projet.
Le théâtre et ses publics
Quels théâtres pour quels publics ?
Quelles actions les théâtres entreprennent-ils
pour être plus inclusifs et accessibles à tous·tes ?
Quelles sont les nuances qui existent entre
démocratie culturelle et démocratisation
de la culture ?
Comment les retours du public influencent-ils
la programmation et les activités du théâtre ?
Comment les théâtres attirent-ils et fidélisent-ils
leurs publics ? Quelles stratégies sont mises
en place pour surmonter les barrières linguistiques
et culturelles ?
Introduite par Emilie Garcia Guillen, la parole
circulera ensuite en petits groupes.
Emilie Garcia Guillen
Docteure en sociologie à l’ULB, elle travaille
sur les processus de conception et d’imagination
collective de lieux culturels en contexte urbain.
Elle donne notamment cours sur « la place
des publics dans les institutions culturelles »
dans le cadre d’un certificat en médiation culturelle.
Arpentant avec curiosité théâtres, pages de livres
ou salles d'expo, elle passe une bonne partie
du reste du temps à cultiver le goût du non-goût
en mangeant du fromage blanc, à écouter la radio
et à gonfler ses poumons au grand air
de l’imagination en chevauchant son fidèle destrier,
un vélo appelé La Mouche.