Lundynamite #1

au programme de cette édition 

✴ FUCK SOMA - Mehdi Mojahid ✴ L'ARBRE QUI CACHAIT LA FORET - ​Sophie Sénécaut ✴ MON PÈRE DISAIT - Amandine Laval ✴

FUCK SOMA - Mehdi Mojahid 

Fuck Soma est une chorégraphie conçue comme un protocole de transe. Un solo où le corps du danseur devient à la fois l’incarnation du plaisir, une voie par laquelle il y parvient et l’expression d’une addiction à celui-ci devenue hors de contrôle. Fuck Soma chorégraphie le dialogue d’un corps avec sa propre addiction, un corps esclave de sa quête insatiable de dopamine. Dans cette course effrénée vers son ravissement, le protagoniste rencontre quelques obstacles... Comme si quelque chose l’empêchait de se déplacer, le corps fait face à son plaisir et tente de faire corps avec lui sans jamais y arriver. Le bonheur reste toujours à portée de main et ne cesse de lui filer entre les doigts.

L'ARBRE QUI CACHAIT LA FORÊT - ​Sophie Sénécaut

Ci joint un roman photo-graphique (en mouvement), c'est une balade en canoë sur un fleuve en ciment. Djiké : « Reconnaissance, loyauté, dignité en même temps, ça peut aussi signifier : amour, fraternité » et ce qui tiendrait de l'impossible à traduire. Voilà longtemps que le paysagiste ne se contente plus de fleurir les carrefours. En véritable architecte des espaces verts, il modèle les villes et les campagnes. Faisant appel à sa créativité sans jamais perdre le sens des réalités, il s'efforce d'améliorer notre cadre de vie*. Je me présente volontiers comme paysagiste et je cherche dans des formes dansées-filmées-racontées non répertoriées à composer des paysages où vivre.

*Onisep - Informations  nationale et régionale sur les métiers et les formations

l'équipe 

_{Video
Sophie Sénécaut} 

_{Performance dansée
Chems Eddin El Badri} 

_{Composition sonore 
Simon Lehmans}

_{Production
Entropie Production}

MON PÈRE DISAIT - Amandine Laval

Au fond d’un plateau presque nu, une femme assise et concentrée patiente. s’apprête. Derrière elle, au lointain, trône une longue table, richement ornée, magnifiquement dressée. L’ambiance est festive, la femme n’a pas besoin de l’être. La réception risque d’être spectaculaire, la femme n’a pas besoin de l’être. Soudain, elle se dresse – et avec la précision et la régularité d’un métronome – rejoue l’album de son existence. Au fil des souvenirs invoqués, elle parvient à se réapproprier son histoire. Peu à peu, elle (re)devient « sujet » de son récit et apprend à se passer de toute validation extérieure.