Névroses Banales

Un ballet et création théâtrale
de Betty Mansion 

du 20 au 31 janvier 2026

en français

Névroses Banales suit quatre colocataires
et ami·es qui partagent leur quotidien dans
un appartement. Tout commence dans un
espace-temps réaliste, mais dès que la
musique s’élève, la comédie musicale
prend vie. Les chorégraphies virent à
l’absurde, les expressions se déforment,
et le banal bascule dans un ballet déjanté.  

Qui suis-je ? Que suis-je pour les autres ?
Mon image correspond-elle à celle que les
autres projettent sur moi ? Sommes-nous
vraiment libres d’être, de penser, d’exprimer
sans crainte nos émotions ? Il paraît que oui…
Pourtant, dans l’univers calfeutré de leur
quotidien, iels naviguent dans un monde
fait d’apparences, de névroses, qui, souvent
inavouables, façonnent pourtant leurs vies
et leurs interactions.  

Névroses Banales explore cette vulnérabilité
invisible, ce terrain où se croisent petites
préoccupations et tracas du quotidien,
souvent exacerbés jusqu’au comique.
Uni·es sur scène, iels se dévoilent
dans un jeu de miroirs, à travers
une aventure ordinaire vers la
découverte d’elle·ux-mêmes et
du monde qui les entoure. 

distribution et crédits

Chorégraphe-Metteuse en scène 
Betty Mansion 

Interprètes 
Isabelle Audoan
Roxane Hardy
Betty Mansion
Jérôme Louis 

Direction d'acteurice
Médhi Beduin 

Œil extérieur 
Nicolas Provot 

Assistante chorégraphe 
Julia Spiesser  

Coach musical 
Alec Mansion 

Production déléguée 
Théâtre de la Vie (Manon Di Romano)

Diffusion 
Get down Agency
Emile Sabord Production 

En coproduction avec le Théâtre de la Vie,
le CCN de Créteil, le Théâtre de Namur,
De Singel, le Garage29 et la Maison
des cultures de Molenbeek

Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles
et du Service Général de la Création Artistique
– Secteur de l’Interdisciplinaire 

Avec le soutien la Cascade et du BAMP

biographie

Dans mon écriture chorégraphique,
la beauté est en perpétuel questionnement.
J’ai été bien trop souvent jugée pour mon physique
dans la danse, recalée à des auditions car pas assez
grande, pas assez mince. Les codes esthétiques
étaient devenus une énorme source d'angoisse
et de stress. Rentrer dans les salles à l’école en body
de danse classique, tous les jours, était devenu
un cauchemar. Cela a duré longtemps,
j’ai essayé de rentrer dans la norme,
de ressembler aux autres mais c’était impossible.
J’ai alors décidé d’aller à sens inverse, parce qu’en fait,
devenir grande, physiquement c’est impossible
et devenir mince, j’ai essayé mais ça n'a pas marché
longtemps à moins de manger des carottes à longueur
de journée et ça, non merci. En plus, ça constipe.
Alors j’ai avancé, en créant, j’ai commencé à chercher
des positions moches, des formes de visages moches,
des angles de vues qui sont en fait très moches.
J’ai essayé de faire tout le contraire de ce qu’on
nous demande en société, tout en gardant un coté
d’autodérision. S’en est devenu ma marque de fabrique,
mon identité artistique. De la est née l’envie de créer
Névroses Banales avec Isabelle, Roxane et Jérôme
qui font partie de ma vie autant quotidienne
que professionnelle. Et avec qui on a le besoin de
défendre les fragilités ordinaires
que nous vivons tous·tes.