- SAISON 2017/2018
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- SAISON 2010/2011
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Soirée d'ouverture de saison 17-18
Présentation de la saison par les artistes
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CHYPRE
Abdelmalek Kadi
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LES PETITS HUMAINS
Compagnie Gazon-Nève
création
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CLOTILDE DU NORD
Brocoli Théâtre
reprise
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LA DISPARITION DES LUCIOLES
Darpa Collectif
reprise
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LA MONTAGNE
Les 2 Frida
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LA COMPATIBILITÉ DU CAMÉLÉON
P H O S / P H O R
création
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L.F. CÉLINE FRAGMENTATION 1
Damien De Dobbeleer
reprise
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JACKIE (UN DRAME DE PRINCESSE)
Olivier Lenel - Reste Poli Productions
création
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PIEL
Maria Eugenia Lopez
création
8 septembre
Soirée d'ouverture de saison 17-18 : le 08 septembre à partir de 19h
Edito
Nous sommes heureux de vous présenter notre programme pour cette nouvelle saison du Théâtre de la Vie, une maison de Théâtre qui continue à défendre une dynamique de création actuelle, jeune et engagée poétiquement.
Pour cette cinquième saison, « l'écriture de plateau » (un processus de travail où le spectacle s’écrit au cours des répétitions) sera largement représentée avec la nouvelle création de la Cie Gazon-Nève, Les petits humains, suivie de La disparition des lucioles du Darpa Collectif, La montagne de la Cie Les 2 Frida et La compatibilité du caméléon de la Cie P H O S / P H O R. Une manière de soutenir la création dans ce qu'elle a de plus vivant, de plus fou et de plus connecté avec le réel.
Ces quatre spectacles sont préparés par de jeunes équipes, soucieuses de témoigner de leurs expériences personnelles, de leur manière de ressentir le monde autour d'eux et de nous en offrir une synthèse.
Le Théâtre de la Vie accueillera également des spectacles inspirés par des œuvres littéraires, théâtrales ou non: la saison s'ouvrira avec Chypre, une adaptation d'Othello de Shakespeare pour deux acteurs, créée en Flandre, mais dont nous accueillons la version francophone. Le Brocoli Théâtre revient avec Clotilde du nord de Louis Calaferte, créé chez nous en 2016.
En deuxième partie de saison, nous aurons le plaisir de retrouver Damien De Dobbeleer avec son adaptation du Voyage au bout de la Nuit: L.F. Céline Fragmentation 1, ainsi que la création de Jackie (un drame de princesse) d'Elfriede Jelinek, mis en scène par Olivier Lenel.
Nous poursuivrons avec une nouvelle création de Frédéric Dussenne, Néron, une adaptation de Britannicus de Racine et du Couronnement de Poppée de Monteverdi, un spectacle pluridisciplinaire que nous sommes ravis de voir naître au Théâtre de la Vie.
La danse sera à nouveau à l'affiche avec Piel chorégraphié par Maria Eugenia Lopez, une réflexion sur la peau, « notre tendre armure ».
La deuxième édition du Festival Tri-Marrant viendra clôturer la saison en vous proposant un florilège de formes courtes qui mélangent les disciplines artistiques.
Nous vous souhaitons, comme chaque année, de beaux moments de poésie, de convivialité, de plaisir partagé avec les artistes autour de problématiques communes.
Une belle nouvelle saison à tous,
L'équipe du Théâtre de la Vie.
du 14 au 22 septembre
Othello, esclave noir affranchi, est à présent un vieux général à la gloire déclinante. Desdémone est une jeune femme blanche issue d’une minorité privilégiée détentrice du pouvoir dans la puissante Venise. Ils revendiquent face au monde leur amour sincère et loyal et se rient des transgressions : l’âge, les classes sociales, la couleur de peau…Leur amour incarne la métaphore de la rencontre : rencontre entre les cultures, les langues, les communautés…Isolés sur l’île de Chypre, espèce de No man’s land auquel ils ne peuvent échapper et où le romantisme n’a pas sa place, les personnages se retrouvent prisonniers de leur destin.
À travers ce couple qui court irrémédiablement à sa perte, apparaît subtilement, en filigrane, le vrai visage cruel d'un ordre social et moral qui écrase sur son passage toute forme de résistance ou d'opposition. À l’heure de l’exacerbation des identités, des appartenances, sera-t-il encore permis d’aimer, de se parler, au-delà des catégories et des schémas imposés? Une adaptation librement inspirée de l’œuvre de Shakespeare en résonnance avec le monde d’aujourd’hui.
Avec Abdelmalek Kadi et Lisou De Henau / Adaptation et mise en scène : Abdelmalek Kadi / Création lumières : Gwenn Van Ees. Remerciements à Françoise Van Thienem et Carine Duarte.
Une production du Collectif Fabula en coproduction avec le Théâtre de la Vie.
Rencontre après-spectacle avec l’équipe de création le 22 septembre.
du 10 au 21 octobre
Il ne faut pas dormir avec son enfant, il ne faut pas trop le prendre dans ses bras, il faut allaiter, il faut le mettre en crèche pour le sociabiliser, non, la mère doit le garder auprès d’elle jusqu’à ses trois ans, il ne faut pas donner de tétine, ça déforme les dents, il faut laisser pleurer son enfant, il ne faut pas l’endormir dans ses bras sinon c'est foutu, il ne faut pas le frapper, il ne faut pas punir, il faut lui mettre des limites... et surtout il faut lui donner beaucoup beaucoup d’amour.
Comment faire notre chemin de parents sans nous laisser écraser par tous ces principes tantôt ancestraux, tantôt édictés par une société psychologisée, où l’on entend tout et son contraire?
À travers l’histoire d’un groupe de parole de parents en difficultés, Les petits humains interroge les obstacles, la notion d’amour absolu et la culpabilité auxquels chaque parent devra faire face un jour au cours de son existence. Car être parent, ça s'apprend, ça se partage, ça pose question, ça remue, ça ne va pas de soi, ça demande de l'humilité et de l'humour, ce n'est pas tous les jours agréable, c'est ingrat ou détestable, ça peut faire mal, ça demande de la force et de la ténacité. Mais ça peut être merveilleux aussi.
Un projet de Thibaut Nève et Jessica Gazon / Avec Sébastien Fayard, Morena Prats, Thibaut Nève, Céline Peret, Laurence Warin, Octave Delaunoy et Sacha Pirlet (en alternance) / Voix off : Véronique Dumont / Mise en scène : Jessica Gazon / Assistanat à la mise en scène : Hélène Collin / Écriture : Jessica Gazon avec la complicité des acteurs / Dramaturgie: Jessica Gazon, Thibaut Nève et Morena Prats / Conseiller artistique : Guillaume Toussaint Fromentin / Création sonore : Guillaume Istace / Lumières : Guillaume Toussaint Fromentin / Scénographie : Vincent Bresmal / Costumes : Élise Abraham / Conseiller en psychodrame analytique : Patrick Blauwart / Coaching vocal : Muriel Legrand.
Une création de la compagnie Gazon-Nève en coproduction avec le Théâtre de la Vie. Avec le soutien d'Ad Lib. Production.
Avec le soutien du CALQ (conseil des arts et des lettres du Québec), LOJIQ (les offices jeunesse internationaux du Québec) et du OQWBJ (office Québec Wallonie Bruxelles pour la jeunesse).
Rencontre après-spectacle avec l’équipe de création le 20 octobre.
TEASER ICI
OFFRE SPÉCIALE :
Les 1er et 2 septembre, la Compagnie Gazon-Nève a fêté la 100ème de son spectacle Toutes nos mères sont dépressives à l'Atelier210. Toute personne présentant à la billetterie du Théâtre de la Vie un ticket d'une de ces deux soirées bénéficiera du tarif réduit (9€) sur son ticket acheté pour Les petits humains.
du 24 au 27 octobre
Représentations tout public le 25/10 à 19h et le 26/10 à 20h.
" Si je te demandais de faire quelque chose pour moi...
Si je te le demandais vraiment - du fond du coeur-...
Même quelque chose de difficile...
Mettons, quelque chose qui te semblerait terrible à première vue...
Si tu savais que j'en ai vraiment besoin...
Une supposition... Qu'est-ce que tu ferais, hein ?
Moi je le sais, je peux te le dire !
Tu ferais exactement tout ce que je te demanderais !
Exactement comme moi je le ferais pour toi si tu me le demandais...
C'est pas vrai ce que je te dis là ? "
Extrait de Clotilde du Nord de Louis Calaferte
Un homme et une femme s’aiment dans une « piaule provisoire ». Elle s’éveille, s’étire et sort du lit, pleine de joie de vivre. Peu après, l’homme se lève, réveillé par un coup de fil inopportun, mais raccroche vite. Avec sa compagne, ils se regardent langoureusement, se taquinent, se cherchent comme deux amants au début d’une parfaite idylle. Il flatte sa belle, fait l’éloge de leur histoire, lui parle sans cesse d’amour, à tel point que cela en devient presque suspect. Elle ne dit mot mais consent. Jusqu’où ? Dans un terrible compte à rebours, l’homme va devoir convaincre Clotilde de se sacrifier pour lui. Jusqu’où ?
Cette pièce construite autour de deux personnages traite de l’emprise et de la manipulation dans les relations affectives et amoureuses. L’écriture de Calaferte possède des fulgurances qui ébranlent, secouent, ravissent, une langue qui ne laisse pas indifférent.
Un texte de Louis Calaferte / Avec Nadège Ouedraogo & Mwanza Goutier / Mise en scène et scénographie : Michaël De Clercq / Direction artistique & dramaturgie : Gennaro Pitisci / Régie et éclairages : Josse Derbaix / Costumes : Isabelle Airaud / Création accessoires : Sabrina Cavaglia / Coaching Arts martiaux : Maître Dong Van Hung / Vidéo : Alix Dussart & Gilles Langlet / Communication : Maïté Renson / Un production du Brocoli Théâtre et du Rideau de la Méduse avec un accueil en création au Théâtre de la Vie. Le Brocoli Théâtre est soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles, direction des Arts de la scène, service du Théâtre.
Rencontres après-spectacle avec des intervenants associatifs :
Le 25/10 : Maison Médicale du Maelbeek et Espace P...
Le 26/10 : Maison Médicale du Botanique, Espace P... et Groupe Santé Josaphat.
Partenaires associatifs : Groupe Santé Josaphat de Schaerbeek; Maison Médicale Botanique; Maison Médicale du Maelbeek; Maison Couleur Femmes de Schaerbeek - Vie Féminine; Plan F; Centre de Prévention des Violences Conjugales et Familiales; Espace P... Bruxelles; MYRIA
du 14 au 18 novembre
Dans une banlieue verte, un quartier est menacé par la construction d’une autoroute européenne de dernière génération. Face à la complaisance des pouvoirs publics, les habitants s’organisent. Parmi eux, quelques jeunes colocataires s’activent à l’aide de méthodes surprenantes pour empêcher le chantier d’aboutir.
Quels sont les moyens de résistance d’une génération en perte de repères ? Ce spectacle, tailladé d’éclats poétiques et musicaux, interroge la capacité de mobilisation citoyenne de notre société. S’inspirant autant de la désobéissance civile non-violente de Gandhi que de l’activisme de Greenpeace, le collectif a choisi de traiter cette question de façon joyeuse, ludique et décalée, sous la forme d’un docu-fiction sur l’engagement. Les acteurs s’amusent à prendre le rôle d’espiègles trublions, semant la pagaille dans l’espace public avec un humour absurde typiquement belge. Bardés de tartes à la crème et armés d’un solide discours subversif, ils mettent leurs corps à l’épreuve d’une croisade loufoque contre la société techno-industrielle, même si le désaccord subsiste sur les stratégies et les tactiques de lutte à suivre.
Méditation contemplative sur la condition humaine à l’aube du 21e siècle, La disparition des lucioles est une invitation adressée au public à sortir du désenchantement en allumant un grand feu de libération spirituelle.
Conception et mise en scène : Darpa Collectif / De et avec Alessandro de Pascale, Christophe Menier, Sarah Testa, Raphaël Van Keulen et Simon Verjans / Guitare: Pierre Lateur / Regard extérieur: Alexis Garcia et Bernadette Guilbart / Direction technique: Michel Delvigne / Chargé de production: Christophe Menier / Avec la collaboration artistique de Cédric Coomans (Vidéo), Maxime Glaude (Son), Alithéa Ripoll (Composition), Camille Lahaut (Scénographie), Michel Delvigne (Lumière), Florian Huet (Illustration), Laurent Plumhans (Dramaturgie).
Une création de Darpa Collectif asbl en coproduction avec le Théâtre de Liège et le Théâtre de Poche. Avec l’aide du Ministère de la Communauté Française - service du théâtre, de La Chaufferie - Acte 1 et de la Province de Liège. Avec le soutien du Théâtre de la Vie, de Théâtre & Publics, du Corridor - Liège, de la Fabrique de Théâtre et de l'ESACT.
Le 15/11: rencontre après-spectacle avec le Réseau ADES.
Le 16/11: rencontre après-spectacle avec l'asbl Quinoa.
Le 17/11: rencontre après-spectacle avec le Réseau ADES.
du 5 au 16 décembre
Dans La Montagne, Aline nous emmène dans son village, plus précisément dans le jardin collectif de Deux Acren. C’est là, sur ce lopin de terre où on cultivait encore les plantes médicinales il y a peu, qu’elle joue avec Sarah des morceaux de vie de celles et ceux qu’elles ont interviewés pendant un an. À travers ces rencontres, elles essayent de comprendre comment l’économie traverse nos vies, ce qu’elle nous donne et ce qu’elle nous retire. Parce qu’avant de signifier la bourse, la dette, les flux immatériels d’argent et de chiffre, la science économique désignait l’art de gérer le foyer. Sur le plateau, Wim les accompagne, dessinant en live le paysage montagneux de cette quête.
Les 2 Frida est un espace de réflexion et de recherche créé en 2009 par Aline Mahaux et Sarah Brahy. Pour leurs créations, elles partent toujours de ce qui les divise intérieurement, de ce qui les place en adhérence ou en résistance. Elles sondent leur libre arbitre, leurs agissements, leur capacité ou non à entrer en résilience ou à passer à l’acte. Elles interrogent la dualité humaine et les résolutions que l’homme trouve pour (sur)vivre.
De et avec Aline Mahaux, Sarah Brahy / Dessin et son: Wim Lots / Régie générale et lumières: Pier Gallen / Conseillers artistiques - aide à la mise en scène: Coline Struyf, Pierre Verplancken / Dramaturgie: Valérie Battaglia / Scénographie et costumes: Irma Morin.
Création Les 2 Frida en coproduction avec le Théâtre de Liège, Théâtre de la Vie et Centre culturel de Huy. Avec l’aide du Centre Culturel René Magritte à Lessines, de la Fédération Wallonie-Bruxelles / Service du Théâtre et Service de la Diffusion et de Mariedl asbl pour la production.
Rencontre après-spectacle avec l’équipe de création le 15 décembre.
du 16 au 27 janvier
Une île désertée par ses habitants.
Quatre prisonniers en fin de peine.
Choisis pour une expérience pénitentiaire d’une durée d’un an.
Sans menottes ni barreaux, libres de leurs mouvements, ils dorment dans des chalets tenus par des gardiens sans armes.
L’hiver, la neige les retient à l’intérieur d’un vieux théâtre.
Un accompagnant débarque. Avec lui, une pile de tragédies de Sophocle.
Autonomes après avoir été conditionnés par un système carcéral répressif, confrontés aux parcours de ces héros grecs qui, comme eux, ont chuté, ces hommes et ces femmes sont à un croisement de leur vie.
La compagnie P H O S / P H O R ancre son travail dans des sources réelles : rencontres avec les acteurs de terrain, recherche documentée approfondie et réflexions sur les problématiques et dysfonctionnements de notre société. Autant d’éléments qui nourrissent cette création, basée ici sur une expérience pénitentiaire réelle qui soulève la question de la réinsertion.
Avec Patrick Brüll, Olivier Constant, Mercedes Dassy, Wendy Piette, David Scarpuzza / Mise en scène et dramaturgie: Julien Lemonnier et Camille Sansterre / Assistanat à la mise en scène : Gentiane Van Nuffel / Scénographie : Alice Panziera / Création lumières: Christophe Van Hove / Création musicale: Julien Lemonnier / Réalisation vidéo: Robin Montrau / Montage vidéo: Ayrton Heymans / Costumes : Delphine Coërs / Voix : Françoise Gillard et François Sauveur / Traduction de Sophocle: Sabine Baudson.
Une création de P H O S / P H O R en coproduction avec le Théâtre de la Vie. Avec le soutien du Centre Culturel de Nivelles et du Centre Culturel du Brabant Wallon.
Rencontre après-spectacle avec Alain Collin et Bruno Dayez le 24 janvier.
Rencontre après-spectacle avec l’équipe de création le 26 janvier.
du 6 au 10 février
Une œuvre littéraire magistrale. Le roman initiatique d'un homme au début du XXème, des tranchées sanglantes aux côtes africaines, de la découverte de l'Amérique capitaliste à l'exercice de la médecine dans la banlieue parisienne des années 20. Le cri de révolte d'un homme aux prises avec ce que la société engendre de pire: la guerre, le racisme, le capitalisme et la pauvreté. Plusieurs personnages atypiques se retrouvent plongés dans cette féerie cauchemardesque, telle une fanfare triste et fiévreuse.
Louis-Ferdinand Céline nous raconte l'humanité sans complaisance, noire, à la dérive, avec comme seul point de fuite l'amour d'une femme. L'amour triste, mais rageur. Pathétique, mais tellement vrai. Attendrissant, mais violent. L’amour pour qui on troquerait sa vie, mais qui n’a déjà plus d’espoir.
Pour la reprise de sa première mise en scène, Damien De Dobbeleer nous présente une version singulière de Voyage au Bout de la Nuit, faisant résonner son actualité, variant la tonalité de la gravité au burlesque, au travers d'une langue proche, drôle et féroce : une vision sensible et parfois délirante, toujours libre et sans concession.
Benoît Van Dorslaer, Pierre Haezaert, Alexandre Tissot, Baptiste Sornin, Louise Manteau, Damien De Dobbeleer / Conception et mise en scène: Damien De Dobbeleer / Assistanat: Louise Manteau / Collaboration artistique: Selma Alaoui / Mouvements: Alexandre Tissot / Décor sonore et musicien: Thibaut Crassin / Scénographie: Delphine Coërs / Création lumière: Pier Gallen /Diffusion: D³ DRAMA COMPANY / Photos: Géraldine Jacques.
Une création de D³ DRAMA COMPANY en coproduction avec le Théâtre de la Vie. Réalisé avec l'aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service du théâtre. D'après "Voyage au bout de la nuit" et "Casse-pipe" de L.F. Céline (c) Editions Gallimard.
Attention, le 07/02 est une représentation scolaire.
du 27 février au 10 mars
Dans les années 60, Jackie Kennedy était la représentation de la femme idéale, le «rêve» de nos grand-mères: une épouse soutenante, une mère aimante, belle, gracieuse, réservée. Une femme luttant pour correspondre à cet idéal. Une princesse soumise à la domination masculine. Aujourd’hui, on nous dit que les temps ont changé…
Jackie (un drame de princesse) est la nouvelle création théâtrale de Reste Poli Productions mise en scène par Olivier Lenel. Le spectacle s’articule autour du monologue Jackie écrit par Elfriede Jelinek (Prix Nobel de littérature en 2004) et tiré du recueil Drames de Princesses. Jackie, personnage aux facettes multiples représentées par deux comédiennes, Marie du Bled et Marie-Paule Kumps, parlant d’une seule voix et incarnant une femme en lutte qui se revendique autant qu’elle se défend.
Quel héritage avons-nous conservé de cette figure du glamour des années 60, trompée, ridiculisée, digne dans le veuvage, star de la presse... Avec un humour grinçant, le spectacle explore, à travers la figure de Jackie, la violence de l'effort exigé des femmes pour correspondre à l'idéal que notre société actuelle se fait d'elles. Un regard cynique et éclairant sur l'image que cette société impose à la figure féminine : mise en valeur sans être mise en avant.
Texte: Elfriede Jelinek / Traduction: Magali Jourdan et Mathilde Sobottke / Avec Marie du Bled et Marie-Paule Kumps / Mise en scène: Olivier Lenel / Assistanat à la mise en scène : Maria José Parga / Dramaturgie: Peggy Thomas / Scénographie: Johanna Daenen / Lumières: Pier Gallen / Création vidéo: Marie Kazemierczak / Costumes: Annabelle Locks / Stagiaires costumes : Bleuenn Brosolo et Marie Baudoin / Création coiffure et maquillage : Koko Charki / Photos : Nicolas Verfaillie.
Une création de Reste Poli Productions en coproduction avec le Théâtre de la Vie, la Coop asbl et le Centre Culturel de Verviers. Avec le soutien de shelterprod, taxshelter.be, ING et du tax shelter du gouvernement fédéral belge, du Service des Arts de la Scène de la Province de Hainaut/La Fabrique de Théâtre, du Théâtre Poème 2, de la Chaufferie-Acte 1 et de la Commune de Saint-Josse-ten-Noode. Avec l'aide du Théâtre Varia, du Senghor (Centre Culturel d’Etterbeek), du Whalll (Centre Culturel de Woluwé-Saint-Pierre) et de l’Infini Théâtre.
Rencontre après-spectacle avec l’équipe de création le 09 mars.
Lecture de Je voudrais être légère d'Elfriede Jelinek par Olivier Lenel, le 07 mars à 18h à la Bibliothèque de Saint-Josse, dans le cadre du vernissage de l'exposition Le monde selon les femmes.
Les représentations du 27/02 et du 03/03 de Jackie (un drame de princesse) sont reprises dans la programmation de la campagne Sur les pavés, l'égalité !
Informations et modalités ICI.
du 27 au 31 mars
Piel est né d’un questionnement très personnel au sujet de la solitude et du manque de contact corporel inhérent à nos sociétés contemporaines. Un corps qui n’est pas touché disparait. A partir de cette réflexion, le spectacle évoque avec poésie le besoin essentiel et instinctif qu’est le toucher. Comment la qualité des rapports et contacts physiques que nous entretenons avec les autres tout au long d’une vie influence la perception que nous avons de notre propre corps? Quelles est la place du toucher dans les liens familiaux, amicaux, sociaux, amoureux…et quels sont les états corporels qui en découlent? Piel questionne également avec subtilité et humour les interdictions ou autres permissions implicites qui font partie des codes sociaux propres à chaque culture.
Ce duo interprété par les danseuses Florence Augendre et Maria Eugenia Lopez explore les sensations et souvenirs intimes liés à l’expérience du toucher et leurs traces sur le corps; les premières caresses, les cicatrices, les coups reçus, la maladie, la maternité, la solitude. Piel, la peau, ce palimpseste fait de mémoire vive, notre premier contact avec le monde, avec l’autre. Elles font s’entrecroiser avec dérision toutes les déclinaisons des rapports physiques et révèlent ainsi leur complexité et leur beauté.
Conception: Maria Eugenia Lopez / Ecriture chorégraphique et interprétation: Maria Eugenia Lopez et Florence Augendre / Création lumières: Pier Gallen / Composition sonore: Guillaume Le Boisselier / Dramaturgie: Pascale Gigon / Costumes : Isabelle Lhoas.
Une création de Incógnita asbl en coproduction avec Les Brigittines et le Théâtre de la Vie. Accompagnée par le Grand Studio. Avec le soutien de la SACD, du Théâtre Marni et de Ad Libitum (Villa Libitum).
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Tournée : Ils tentèrent de fuir
Théâtre des Doms - Festival d'Avignon 2016
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Soirée d'ouverture de saison 16-17
découvrez la programmation de la saison
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Blackbird
IMPAKT - La Brute
reprise
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Slam!
Scène ouverte
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Take Care
Noémie Carcaud
création
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HERO% et cartes blanches
Karine Ponties - dans le cadre des 20 ans de Dame de Pic
reprise
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Clôture de l'amour
Sandro Mabellini / Pascal Rambert
création
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Petit Eyolf
Dominique Llorca / Henrik Ibsen
création
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Que reste-t-il des vivants?
Laurent Plumhans
création
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Kafka, les années Felice
Alexis Van Stratum - spectacle musical
reprise
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Albert Camus - "Les Justes" lu
Un acte théâtral atypique de l'Infini Théâtre
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La Parure
Stéphane Ghislain Roussel / Maupassant
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Ferocia
Giolisu - danse
création
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Vous êtes (d')ICI
Compagnie TADAM - Improvisation
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Qu'est-ce qu'on fou?
semaine « Off » de la santé mentale
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RE-CREATION 4
Festival
du 7 au 27 juillet
Les Choses de Perec réinvesties et réinventées par deux comédiens qui nous ressemblent assez pour que la critique de la société du "tout avoir" nous touche de l'intérieur.
Il était une fois un joli couple qui n'en avait jamais assez. Ils nous ressemblent, nous, les insatisfaits qui en voulons toujours plus, qui rêvons de possession, qui existons à travers ce qui nous appartient. Jusqu'au jour où...
Cinquante ans après, que reste-t-il des "choses" et de la description clinique faite par Georges Perec d'une société semblant atteindre les sommets de la consommation de masse? Deux acteurs plongent dans l'œuvre pour y répondre.
Auteur : Georges Perec / Adaptation et mise en scène : Soufian El Boubsi et Joachim Olender / Interprétation : Nathalie Mellinger et Pierre Verplancken / Créateur lumière/régie : Frédéric Nicaise / Vidéo/scénographie : Vincent Pinckaers / Costumes et accessoires : Prunelle Rulens. Une création et une production du Théâtre de Namur / Centre dramatique en coproduction avec le Théâtre de la Vie.
Spectacle nominé aux Prix de la critique belge 2015 dans la catégorie "Meilleur auteur".
Du 7 au 27 juillet 20h15
Festival d'Avignon 2016
Théâtre des Doms
1bis, rue des Escaliers Saint-Anne
84000 Avignon
Suivez le blog du spectacle "Ils tentèrent de fuir" de Soufian El Boubsi et Joachim Olender ! http://ilstenterentdefuiraavignon.tumblr.com/
L'équipe du spectacle l'alimentera tout le long du mois de juillet en partageant des photos, des extraits de carnets de notes, des citations, etc.
Et aussi sur Facebook : https://www.facebook.com/ilstenterentdefuiraavignon/
9 septembre
Buffet à 19h
Soirée de présentation à 20h
Chaque équipe artistique de la saison vous présentera les spectacles et temps forts de cette année.
Profitez de cette ambiance chaleureuse pour découvrir notre lieu et notre équipe.
Promo de rentrée : 1 place réservée lors de la soirée = 1 place offerte.
Edito Saison 2016-2017
Voici la quatrième saison du Théâtre de la Vie concoctée
par Peggy Thomas, notre directrice. Cette année encore ce sont neuf spectacles
variés tant dans leurs thématiques que dans leurs écritures que nous avons la
joie de vous présenter.
Vous retrouverez des artistes avec qui nous avons déjà
collaboré et vous découvrirez de nouvelles personnes, acteurs, metteurs en
scène, chorégraphes, danseurs, musiciens, scénographes, éclairagistes,
costumiers que nous sommes ravis d’accueillir pour la réalisation de leurs
nouvelles créations. Ces artistes viennent vers vous chacun avec leur façon de
travailler, leur langage, leur recherche et vous invitent à partager leurs
interrogations : Comment continuer à vivre malgré un passé traumatisant?
Jusqu’où peut-on s’entraider sans développer des rapports
toxiques ? Qu’est-ce que cela signifie être un héros ? Peut-on se séparer sans
se déchirer ? Comment trouver du sens à nos existences après avoir tout perdu ?
Comment sortir d’une logique marchande dans notre vie de tous les jours ?
Comment vivre avec nos profondes contradictions ? Peut-on sortir de
l’aliénation qu’implique une dette ? Peut-on métaboliser toute cette violence
qui nous frappe chaque jour ?
Beaucoup de questions que nous nous posons chacun,
auxquelles les artistes s’attèlent. Non pour y répondre, mais pour nous
stimuler afin que nous construisions notre propre réflexion.
Oui, cette année encore nous nous réjouissons de vous
accueillir au Théâtre de la Vie pour partager de bons moments, pour se
rencontrer, pour décloisonner nos difficultés, retrouver un peu de chaleur
humaine et vibrer ensemble au contact de la création artistique.
Une belle saison théâtrale à vous,
L’équipe du Théâtre de la Vie
du 20 au 24 septembre
Quinze ans après, Una retrouve la trace d’Alex, l’homme
avec qui elle a vécu sa première histoire. Elle avait douze ans ; lui, la
quarantaine.
Elle a fait près de 700 kilomètres pour le revoir sur son
lieu de travail. Après six années passées en prison, il a changé de nom, de
ville, de métier, de vie. Elle est restée « là-bas » et revit ce passé
tous les jours.
Dans cet échange serré, ininterrompu, se déplie peu à peu
une mémoire parsemée de contradictions. Que s’est-il vraiment passé ?
Disent-ils toute la vérité ? Est-il vraiment possible de désigner un
coupable et une victime ?
Harrower remet la vie là où il n’y avait plus que de la
norme. Ni condamnation, ni apologie, son texte interpelle précisément parce
qu’il ouvre un temps pour que s’exprime, par-delà le besoin de juger, la vérité
intime de deux destins frappés par l’interdit.
Le Théâtre de la Vie offre la possibilité à ceux qui
l’ont manqué d’assister à ce spectacle primé au festival Emulation 2013 et
programmé aux Doms durant le festival d’Avignon 2014. Jérôme de Falloise a reçu
le prix de la meilleure interprétation aux Prix de la Critique Théâtre-Danse
2014 pour ce spectacle.
De et avec Jérôme de Falloise et Sarah Lefèvre / co-mise en scène : Raven Ruëll / Création sonore live: Wim Lots / Scénographie et co-création lumières : Fred Op De Beeck / Co-création lumières : Manu Savini / Assistanat général : Anne-Sophie Sterck / Texte : David Harrower / Traduction : Zabou Breitman et Léa Drucker / Régisseurs : Isabelle Derr, Nicolas Marty, Diego Guerreiro
Création : la Brute asbl / Coproduction : Groupov, Théâtre de la Place - Liège / Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service Théâtre / Avec le soutien de la Région Wallonne, de la Province de Liège et de Théâtre & Publics / L’Arche est éditeur et agent du texte représenté.
du 26 septembre 2016 au 26 juin 2017
Chaque quatrième
lundi du mois à 20h, entrée libre
Un,
deux, un deux… Le micro reste ouvert.
Pas
de décor, pas d’accessoire.
Juste
un flow créatif qui se déverse,
se
dévide, se dévoile et se développe.
Un
corps qui clame, déclame, se calme,
réclame,
s’exclame devant un public qui
l’écoute,
et qui l’acclame.
60,
61…
Un
art de la parole et de l’écrit : le slam.
Des
hommes, des femmes, de tous âges,
de
toutes origines et de tout bord : les
slameurs.
S’exprimer
de manière libre et sans
contrainte
: « slamer ».
Poésie
urbaine dans un espace de dialogue
et
de création, un espace dépourvu de
frontières.
Un univers de mots, de phrases,
de
sens et de sons… Silence…
120,
121… Reprise ! Tictactictac, le temps
passe.
Les esprits s’ouvrent. Sur le plateau,
les
propositions s’enchaînent au fil de la
soirée.
178,
179… Stop !
Un,
deux, un deux… Au suivant ! La scène
est ouverte. Le Slam, c’est libre.
Si vous souhaitez faire un SLAM, rdv à partir de 19h15 pour l'inscription.
du 11 au 22 octobre
Sept protagonistes sont
rassemblés dans une maison de campagne isolée, une maison de famille vétuste, en
partie effondrée. Ils doivent décider de son sort, ensemble. Les enjeux font
ressurgir des liens, des rapports entre eux. Et petit à petit, des souvenirs
refont surface. Le passé se mêle au présent pour dévoiler les failles, les
fissures, les fantômes... Des moments qui ont eu lieu dans cette maison se
rejouent entre eux, se reconstituent à travers eux.
Qu’est-ce que cela veut dire
prendre soin ? A quoi tiennent ces relations que nous entretenons avec
notre entourage proche ou social ? Dans quelle mesure les rapports que
nous avons avec les autres sont dénués de calcul ? Quels sont nos besoins,
nos attentes, notre responsabilité face aux autres ? Que ne donne-t-on pas
par peur d’être vidé, envahi, dépossédé ?
La compagnie Le Corps Crie menée
par Noémie Carcaud développe depuis de nombreuses années un travail où les
émotions sont portées autant par le corps et le geste que par la voix et le
texte. Après deux ans de travail, d’improvisations et d’écriture, elle nous
propose un spectacle qui explore l’ambivalence des relations humaines.
Interprétation : Cécile Chèvre, Yves Delattre, Sébastien Fayard, Jessica Gazon, Fabienne Laumonier, Cédric Le Goulven, Emmanuel Texeraud / Mise en scène et écriture : Noémie Carcaud / Assistanat à la mise en scène : Mélanie Rullier / Assistanat à la dramaturgie : Estelle Charles / Scénographie et costumes : Marie Szersnovicz / Assistanat scénographie : Camille Collin / Création lumières : Pier Gallen / Création sonore : Jean-Marc Amé / Production : Leïla Di Gregorio
Une création de la compagnie Le Corps Crie en coproduction avec le Théâtre de la Vie et le CCAM, Scène nationale de Vandoeuvre. Avec le soutien de la DRAC Lorraine, du Conseil régional de Lorraine, du Conseil Départemental de Meurthe et Moselle et de la Ville de Nancy.
Rencontre après-spectacle avec l’équipe de création le
14 octobre.
événement Facebook (infos, photos,...)
Durée du spectacle : 1h30
du 15 au 19 novembre
Le héros incarne la démesure de l’espoir humain, la
croyance en notre potentiel à nous réconcilier avec la maladresse de la
condition humaine. Une figure qui change, grossit, décale ou contraint le
rapport du corps au quotidien. Le héros n’abandonne jamais, et n’a d’autre
échappatoire que d’être son propre personnage. Il poursuit une course effrénée,
jusqu’au-boutiste, seul à devoir endosser les rôles d’homme, de héros, seul
dans cette aventure absurde, dramatique, fantastique.
À l’occasion des 20 ans de sa compagnie Dame de Pic,
Karine Ponties nous propose de revoir ce spectacle entre danse et théâtre qui
aborde tout en finesse et en humour la thématique de l’héroïsme. Seul en scène,
Eric Domeneghetty incarne brillamment cet être aux prises avec l’absurdité
humaine.
En marge de ce spectacle et pour célébrer cet anniversaire, Karine Ponties a offert une carte blanche à des interprètes ayant traversé la compagnie. 5 petites formes libres et festives, un clin d’oeil de ses complices depuis de nombreuses années.
Programme soirées 18 et 19-11 :
20h HERO%
21h30 Cartes blanches. Avec : Ares D'Angelo (IT/BE), Eric Domeneghetty (FR/BE), Mauro Paccagnella (BE/IT), Shantala Pepe (FR/BE), Vilma Pitrinaite (LT/BE).
22h30 Courts-métrages. Pour porter un regard sur ces vingt ans de création, Karine Ponties a souhaité collaborer avec deux artistes-réalisateurs en les laissant prendre possession de la matière chorégraphique pour créer leur propre court-métrage. Réalisés par Yoann Stehrs + Stephan Dubrana, et par Wilkie Branson.
Conception: Karine Ponties et David Monceau / Chorégraphie: Karine Ponties/ Interprétation : Eric Domeneghetty / Eclairagiste et conseiller artistique : Guillaume Toussaint Fromentin / Musique originale : David Monceau, avec une musique additionnelle d’Elmer Bernstein / Décor : Raphaël Rubbens / Montage vidéo : Jean-Marc Amé / Régie plateau : Pier Gallen
Production : Dame de Pic - Cie Karine Ponties / Coproduction :
Théâtre de la Vie, CCAM - Scène Nationale de Vandoeuvre les Nancy, Théâtre
d'Esch/Luxembourg. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles Service
de la Danse, du Théâtre Jean Vilar de Vitry sur Seine et du
NEST - CDN de Thionville-Lorraine.
Dame de Pic / Cie Karine Ponties est conventionnée avec le Ministère de
la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service de la Danse et reçoit
le soutien ponctuel de Wallonie-Bruxelles International. La Compagnie est en
résidence administrative au Théâtre Les Tanneurs à Bruxelles. www.damedepic.be
*Pas de représentation le jeudi 17 novembre.
du 6 au 17 décembre
Un homme prend la parole longuement pour expliquer à sa
compagne qu'il la quitte. Il évoque leur séparation parle de l’avant et du
maintenant. Celle-ci se tait. Elle attend muette la fin de ce monologue qui
semble progressivement tout détruire sur son passage. Et puis, elle s'exprime.
Enfin.
Deux regards, deux silences, deux paroles pour
dire la violence d'un amour qui meurt.
À la
question : « Qui aime-t-on quand on aime ? », l'auteur
Pascal Rambert n'apporte pas de réponse toute faite. Il circule dans les possibles.
Il ne refuse pas les poncifs qu'utilisent, au moins une fois, ceux qui se
séparent, qui cherchent les raisons du désamour, qui réécrivent les souvenirs,
les enjolivent, avant de tout détruire par quelques phrases assassines.
Sandro Mabellini vit et travaille entre la Belgique et l’Italie depuis 2012. Il a développé sa recherche théâtrale sur les dramaturges contemporains. Avec le texte de Rambert, il nous plonge dans ce fleuve ininterrompu des mots, des questions-réponses qu'on enchaîne, la respiration bloquée, dans une sorte de marathon entre peur et libération. Au cœur de ce moment douloureux, comment dire une histoire qui mène inexorablement à la rupture et, peut-être, à l'aventure d'une autre vie.
Interprétation : Sandrine
Laroche et Pietro Pizzuti (www.pietropizzuti.be) / Mise en scène : Sandro Mabellini / Assistanat
à la mise en scène : Serena Galante / Texte : Pascal Rambert / Création lumière : Nicolas Marty
Une création de Inoutput asbl en coproduction
avec le Théâtre de la Vie.
Rencontre après-spectacle avec l’équipe de création le 09 décembre.
Durée du spectacle : 1h45
Presse
Jean Campion @Demandezleprogramme
du 17 au 28 janvier
Depuis l'accident qui a handicapé son petit garçon Eyolf,
Rita sent que son compagnon se détourne d'elle. Alors que celui-ci rentre d'une
longue marche en montagne, il décide de renoncer à l'écriture de ce qui devait
être son chef d’œuvre pour se consacrer à Eyolf, qu'il avait jusqu'ici négligé.
Mais la Dame aux Rats, qui a le pouvoir de délivrer les maisons de "tout
ce qui ronge", emportera cet enfant boiteux et laissera derrière elle le
champ de ruine des idéaux et aspirations du couple.
« Il y a dans la ruine de tout, de tout le bonheur
de la vie, comme une renaissance ». Henrik Ibsen signe une pièce dont la
dimension symbolique permet de penser le deuil comme puissance vitale. Adaptée
de cette œuvre, la première mise en scène de Dominique Llorca s'attache à
explorer ce questionnement et y apporter des développements ancrés dans notre
époque, avec des personnages et des thématiques actuels. Comment vivre
(revivre) quand tout est ruiné ? Quand tout ce qui faisait notre bonheur
s’effondre, que reste-t-il d’ «important» dans une vie ?
Avec Adrien Desbons, Emile Falk, Sarah Messens,
Céline Peret et Anne-Sophie Sterck/ Mise en scène : Dominique Llorca /
D’après « Petit Eyolf » d’HEnrik Ibsen
Une coproduction du Théâtre de la Vie.
Durée : 1h40
> Critiques du spectacle
du 14 au 25 février
Sur fond de crise des subprimes, Que reste-t-il des vivants ? interroge nos solitudes contemporaines et la « financiarisation » de nos existences. Qu’avons-nous à perdre, qu’avons-nous à gagner ? Unique question, semble-t-il, dans le maintien d'un équilibre précaire entre pertes et profits. Dans l'intervalle de l'organisation socio-économique mondiale et l'intimité contrariée du vivant, Que reste-t-il des vivants ? bouscule par son constat critique la légitimité du « miracle » post-industriel.
Après C’est quand la délivrance ?, Laurent Plumhans donne à nouveau la parole à une « jeune » génération dépossédée. Comme rempart à la brutalité latente d’une société malade, l'écriture y dissèque la relation à l’autre dans le prisme de l'addiction à l’objet, là où cohabitent marchandisation et perte du sentiment d’exister.
Interprétation : Alexis Garcia, Christophe Ménier, Julien Rombaux, Emilienne Tempels, Camille Alban Spreng / Ecriture et mise en scène : Laurent Plumhans / Dramaturgie : Britt Roger Sas et Nathanaëlle Vandersmissen / Lumières : Clément Papin / Création costumes : Annabelle Locks / Musique de scène : Camille Alban Spreng et Laurent Plumhans / Regard extérieur : Camille De Bonhome / oreille extérieure : Sophie Delafontaine / Animations scolaires et médiation avec les publics : Florelle Naneix
Création DROITDANSLEMUR en coproduction avec le Théâtre de la Vie. Avec l’aide de la fédération Wallonie-Bruxelles – service du Théâtre. Avec le soutien de la Fabrique de Théâtre - Mons 2015, du centre Henri Pousseur, Ad Lib. (Villa Libitum) et la COCOF. Vers la Cie DROITDANSLEMUR
Rencontre d'après-spectacle avec l’équipe de création et un intervenant:
Mercredi 15 février : Eric Russon / Vendredi 17 février : équipe du Théâtre de la Vie / Mercredi 22 février : CADTM (http://www.cadtm.org) / Vendredi 24 février : Michel Collon, journaliste et écrivain, fondateur d'Investig'Action (investigaction.net)
du 3 au 11 mars
Le spectacle se déroule du 07 au 11 mars à 20h.
Réservations via le module en ligne. Si vous n'avez pas de réservation à votre nom et que le spectacle affiche complet, vous pouvez vous rendre au Théâtre le soir de la représentation à partir de 19h et vous inscrire sur liste d'attente. Il y a de fortes chances que vous ayez une place.
Prague 1912, Franz Kafka a 29 ans et vit toujours chez
ses parents avec lesquels il maintient une relation tendue. Il travaille pour
la compagnie d’assurances contre les accidents du travail et la nuit, il
écrit. Un jour, il fait la connaissance
de Felice Bauer avec qui il entretient une relation principalement épistolaire pendant
5 ans. Attraction, répulsion, dépendance, indécision, désespoir, angoisse face
à l’engagement, sentiments de culpabilité et mépris de soi sont les principales
thématiques de leurs lettres. Cette étrange liaison ne serait qu’anecdotique si
elle n’avait pas été à la base de l’écriture des plus grandes oeuvres de
l’écrivain : le Verdict, la Métamorphose et surtout le Procès.
Kafka, les années
Felice est un spectacle musical biographique inédit sur l’oeuvre et la vie
d’un des plus grands écrivains du XXème siècle. Créé en mai 2015 au Théâtre de
la Vie, six acteurs et un pianiste reviennent sur scène pour soutenir une proposition
originale incluant théâtre, musique et danse. Ils donnent corps à toutes les
émotions intimes de l’auteur et au réalisme magique dans son œuvre. Alexis van
Stratum poursuit avec ce spectacle son questionnement personnel sur la part
névrosée, irrationnelle et inconsciente chez l’Homme.
Interprétation :
Anthony Sourdeau, Léonor Bailleul, Nicolas Dorian, Paul Gérimon, Nicole
Colchat, Sophie Jonniaux / Ecriture et mise en scène : Alexis van
Stratum / Paroles : Xavier Mouffe / Musique : Lea Petra /
Chorégraphies : Angela Gonzalez Sanchez / Scénographie : Cécile
Balate / Costumes : Sarah Duvert / Assistante à la mise en scène :
Latifa Sedati / Création lumières : Isabelle Simon / Pianiste :
Mariano Ferrandez / Chargée de diffusion : Carine Cordier
Un spectacle de la
compagnie Querelle en coproduction avec Ars Lyrica. Avec le soutien du Théâtre
de la Vie.
Durée du spectacle : 2h05
du 21 au 22 mars
Théâtre de la Vie 21 mars (20H) et 22 mars (14H et 20H)
2017
:
l'Infini
a 30 ans,
la
Révolution russe a 100 ans,
le
printemps n'a pas d'âge !
« Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. »
Albert Camus
Les Justes : En février
1905, à Moscou, un groupe de terroristes appartenant au parti socialiste
révolutionnaire organisait un attentat à la bombe contre le grand-duc Serge,
oncle du tsar. Cet attentat et les circonstances singulières qui l’ont précédé
et suivi font l’objet des Justes.
Albert Camus, Préface à la pièce extrait—
1949.
Le printemps des Justes :
Des lectures-spectacles-débats pour défendre
le droit à l’existence.
Donner accès à la parole dans la tolérance et
la rencontre par la création. Offrir aux citoyens des outils culturels pour
ouvrir l'expression. Avec Camus apprendre à « parler » et argumenter sur un
sujet sensible, celui de l'impossible à dire, des comportements difficiles à
imaginer : ceux du terrorisme. Réfléchir à l'Histoire pour saisir le présent.
Décrypter à travers la langue de Camus combien les arguments de ses personnages
se muent en contradictions. Comprendre pourquoi la violence ne peut
qu'engendrer la violence ; que détruire ne se fait jamais par amour mais
seulement par haine. Réaliser que le
langage peut rétablir une égalité ailleurs que dans l'argent ou le pouvoir, que
vouloir dire passe par être capable de dire. Apprendre par le
moyen de la lecture active, en se tournant vers l'autre et en tentant de
mesurer ce qui manque à chacun pour atteindre une certaine forme de liberté. Dominique Serron -Printemps 2017.
Conception : Dominique SERRON
Assistante : Florence GUILLAUME
Avec, en alternance : Toni
D’ANTONIO, Alexia DEPICKER, Abdel EL
ASRI, Vincent HUERTAS, François LANGLOIS, Fabrizio RONGIONE, Luc VAN
GRUNDERBEECK et Laure VOGLAIRE.
Une production de l'Infini théâtre avec le soutien du Théâtre de la Vie. L'Infini reçoit le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Cocof et de la Loterie Nationale.
Photo (c) tiré du
film "Un Chien Andalou" de Luis Buñuel
Durée : 1h20
du 28 mars au 1 avril
Mathilde Loisel, jeune femme de condition modeste et
rêvant d’une autre vie, est invitée à un important bal, grâce aux efforts de
son mari, simple fonctionnaire. Rentrée au logis, après cette fête inoubliable,
où elle a retenu l’attention de toute l’assistance par sa beauté et son
apparat, la modeste bourgeoise réalise avec effroi qu’elle a perdu la sublime
parure de diamants que sa riche amie d’enfance lui avait prêtée pour
l’occasion. Griserie d’un soir se transformant en cauchemar d’une vie, il
faudra au couple dix ans de labeur acharné pour rembourser le nouveau bijou…
Bien loin d’une restitution historique, le spectacle se
veut comme un fil tendu entre le XIXème siècle
et notre époque, soulignant ainsi toute la portée contemporaine du texte
de Maupassant. Traversée sensorielle et sensuelle, mêlant images, musique et un
singulier travail théâtral, le spectacle luxembourgeois La Parure met en lumière toute l’intensité poétique et la cruauté
de ce grand classique de la littérature française. L’éternité du diamant contre
la force du destin. Une métaphore poignante de nos existences qui flirtent en
permanence avec la dette et avec une forme moderne d’esclavage.
Interprétation : Ludmilla Klejniak / Conception et mise en scène : Stéphane Ghislain Roussel / Création vidéo : Laurent La Rosa / Réalisation scénographique : Stéphanie Laruade et Stéphane Ghislain Roussel / Création lumière et régie : Patrick Grandvuillemin / Création maquillage : Sandrine Roman
Une coproduction Compagnie Ghislain Roussel - Théâtre du Centaure, Luxembourg. Spectacle réalisé avec le concours du Fonds Culturel National, Luxembourg et avec le soutien de la Fondation Indépendance, Luxembourg. Spectacle sélectionné par la THEATER FEDERATIOUN pour représenter le Luxembourg au festival Off d’Avignon 2016.
du 25 au 29 avril
Attention! De la lumière stroboscopique est utilisée durant le spectacle.
Ferocia est un cri. Ferocia est la sueur du réveil après
le cauchemar. Ferocia est la peur que
l’on ne maîtrise pas. C’est l’angoisse qui nous prend à la gorge face à un
monde qui a perdu toute logique, humanité, cohérence. Une femme. Une femme qui
lutte dans un monde agité. Une femme forte pour se battre contre l’absurdité.
Une femme, animal blessé. Une femme
debout malgré sa fragilité. Ferocia
est un solo politique, engagé, enragé. Une urgence : celle de dénoncer la
violence qui nous terrifie. Une furieuse envie de bousculer, de pleurer, de
crier, de fuir. Mais aussi l’envie de prendre soin de l'autre et d’apaiser
le chagrin.
Après Il Dolce
Domani, la compagnie Giolisu revient au questionnement, par le langage de
la danse contemporaine, de la condition humaine. Cette danse est celle d'un
élan émotionnel, soudainement libéré. Ferocia
est né du désir de Lisa da Boit et Céline Curvers de questionner
l'engagement artistique comme une réaction au monde dans lequel nous
vivons. La place de l’humain, ainsi que sa perception de ce qui l'entoure,
sont au cœur de leur propos.
Conception : Lisa da Boit, Céline Curvers / Ecriture chorégraphique
et interprétation : Lisa da Boit / Mise en scène : Céline Curvers /
Musique : Thomas Barrière / Lumières : Laurence Halloy / Scénographie : Yoris Van den Houte /
Costumes : Julia Didier / Diffusion : Colline Etienne.
Une création de Giolisu en coproduction avec le Théâtre de la Vie et Les
Brigittines. Avec l'aide du Théâtre des Doms, du Phare - Centre chorégraphique national du Havre, de l’asbl Centre Lorca et du Théâtre Marni. Projet réalisé avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles - service de la danse.
Giolisu est accompagné par Grand Studio et reçoit l’appui du WBI.
du 13 mai au 3 juin
du 6 au 10 juin
Nous sommes heureux de
vous inviter à la semaine « Off » de la santé mentale.
Le secteur du soin et de
la santé mentale est composé de nombreuses institutions différenciées,
changeantes qui dessinent un paysage multiple de possibilités de soins. A côté
de ces institutions, et souvent invisibles à leurs yeux, d’autres ressources existent :
celles à l’œuvre dans ce que l’on nomme le « vivre ensemble ». Ce
sont des initiatives alternatives qui, en actes, interrogent les institutions
de soins habituelles. Pendant la semaine « Off », des espaces
de ‘causerie’ seront ouverts pour se demander ensemble qu’est-ce que la
folie, qu’est-ce que la santé mentale et quelles sont nos capacités réelles à
co-créer des espaces singuliers mais reliés aux soins en santé mentale et
psychiatrique habituels.
Peut-on définir de façon
univoque ce qu’est la folie ? Qu’est-ce qui nous appartient du soin à
prendre de nos existences ? Comment se soutenir, soutenir les familles,
les frères, les sœurs, les amis de celles et ceux en souffrance psychique ou
pris par une autre façon d’être au monde ? Comment rendre compte de ce qui
aide à vivre au quotidien ces souffrances, voire à les soulager ? De ce
qui permet d’être autrement ? De ce qui donne la force
d’accompagner, de se détacher et/ou de reprendre le cours de la vie
ordinaire ? Qu’est-ce qui fait soin ? Toutes ces questions sont
celles que nous voudrions penser au cours de cette semaine Off de la santé
mentale.
La semaine
« Off » est initié par Bootstrap en collaboration avec le Théâtre de
la Vie, L’asbl l’Autre « lieu », l’asbl Fabrik, L’asbl l’Appétit des
indigestes, le club « boite à outils » et Radio Panik, … Ces
diverses associations ont un « air de famille » : des bouts
d’histoire commune, des désirs de créations et de rencontres, une philosophie
sur ce qui fait vie mentale et santé mentale, des expérimentations humaines et
politiques qui touchent à la question de la folie.
La semaine
« Off » propose de lancer de multiples rencontres, sous différentes
formes d’expression artistique ou de séminaire de réflexion autour de la
question de la folie singulière ou collective (sociétale). La semaine
« Off » donne une visibilité à des initiatives existantes auxquelles
les habitants du territoire peuvent participer. Et surtout, elle montre la
capacité d’un quartier, à se mobiliser et réfléchir à un sujet qui nous concerne
tous comme humains.
L’asbl Bootstrap est née
en 2016. C’est un élaboratoire citoyen de question de psychiatrie et de santé
mentale …
Le programme présente chacun des partenaires de cette semaine et
leurs projets.
Cette semaine aura lieu au Théâtre de la vie, 45 rue Traversière
Inscription : bootselab@gmail.com
Ou au SSM la gerbe 02/216.26 .09 ou 0496 50 68 83
Programme
Mardi 06-06 - Théâtre de la Vie
09h Introduction
09h30-13h Marcel Sassolas
13h-14h Repas collectif
14h-16h Bootstrap / Fabrik
16h30-17h "Hors d'œuvre"
19h30-20h Quelques notes de pianos - German Gonzalez
20h-21h30 Spectacle "eux" de l'Appétit des Indigestes
07-06 - Fabrik, 69 rue de la Commune
10h-13h Cartographie subjective ou l'art du déplacement & du lieu
10h-13h Exposition "L'ouvre boite"
08-06 - Théâtre de la Vie
14h-17h Installation Radio Panik & Coaching
17h-19h Scène ouverte en direct sur les ondes de Radio Panik
19h-20h Apéro dinatoire
20h-21h30 Conte : Le Prince Serpent de Julie Boitte
09-06 - Théâtre de la Vie
09h30-10h Quelques notes de pianos - German Gonzalez
10h-13h Lecture de la pièce "Alzheipère" de Xavier Benout
10h-13h "Causerie" avec la présence de la maison de repos Anne Sylvie Mouzon -Espace de vie Cantous
19h30-20h Quelques notes de pianos
20h-21h30 Spectacle "L'homme d'honze heure moins quart" de l'Appétit des Indigestes
10-06 - Théâtre de la Vie
14h-17h Modèle économique "Quand le temps rencontre l'argent!" ou "Quand l'argent rencontre le temps!"
18h-18h30 Spectacle d'atelier "Une police pavée de bonnes intentions" Cie "Théâtre Fait Maison" et du Collectif 1984
19h-20h Spectacle d'Atelier "We came for Experience" du Collectif 1984 et SSM Le Méridien
du 22 au 24 juin
RE-CREATION
est une invitation lancée à
des artistes multi-disciplinaires issus de la scène graphique.
Qu'il s'agisse de la scène, d'un espace en particulier ou du bâtiment dans son ensemble, pour chacun d'entre eux, le Théâtre de la Vie se transformera, le temps du festival, en un espace riche d'explorations libres, collectives ou individuelles, au travers d’expositions, de concerts ou encore de projections vidéos.
Coordination : Abdel Bouzbiba.
Programme :
22 juin - 19h : soirée d'ouverture et vernissage exposition Nicolas Moog (auteur de BD). Gratuit.
23 juin - 19h : ouverture des portes - 20h Projections dernier court-métrage d'animation "Je ne sens plus rien" de Noémie Marsily et Carl Roosens + Concert "Payne" (Joanna Lorho/piano plus voix et Corentin Dellicour/violoncelle seront accompagnés par Isabelle Sainte-Rose/violoncelle). PAF: 8 euros.
24 juin - 19h : ouverture des portes - 20h Concert "Thee Verduns" + concert "Facteur Cheval". PAF: 8 euros.
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Slam d'ouverture de saison 2015/2016
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Pigeons
Thierry Lefèvre, Kevin Defossez - Reprise
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Slam !
Scène ouverte
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Jour d'Été
Alan Bourgeois - Création
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Synovie
Jessica Gazon - Reprise
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Reflets d'un Banquet
Pauline d'Ollone - Création
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Un Tramway nommé Désir
Collectif Alcantarea - Création
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Ils Tentèrent de Fuir
Soufian El Boubsi, Joachim Olender - Reprise
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The Grave is Yawning
SoloConversations Dance Collective - Création
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Clotilde du Nord
Brocoli Théâtre - accueil en création
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L.F. CELINE FRAGMENTATION 1
Damien De Dobbeleer - Création
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KUNSTENFESTIVALDESARTS
Edit Kaldor - Web of Trust ( Theatre - Amsterdam)
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Festival Tri-Marrant
Cie de L'Encrophone
4 septembre
Chaque équipe artistique de la saison vous présentera sous forme de slam - 3 minutes d'expression libre, ni plus ni moins - les spectacles et temps forts de cette saison.
Profitez de cette ambiance chaleureuse pour découvrir notre lieu fait de briques, d'acier et de bois.
19h - Entrée libre
du 17 au 26 septembre
Les pieds ancrés dans le sol et les yeux perdus dans le ciel, Pigeons vous fera vivre cette rencontre étonnante du théâtre et de la colombophilie.
"T'es v'nu avec el tiot Ben c'est bien ça
Viens m'gamin viens faire une baise à Ghislain
'tention ej pique
T'aimes bien les pigeons
Tu vas v'nir voir les pigeons avec Ghislain
Hein Francis
Le Tcho il va v'nir voir les pigeons avec moi
Donne moi la main m'gamin
Viens"
Pigeons c'est l'histoire d'une rencontre
entre deux hommes, Ghislain et Kevin
Ce jour-là c'est le jour de Vierzon
Du concours de Vierzon
Ils ont mis un Pigeon
Le 701
Et maintenant ils guettent le ciel
Avec : Kevin Defossez / Mise en scène : Thierry Lefèvre / Assistanat à la mise en scène : Aurore Latour / Scénographie : André Meurice / Régisseur : Fabien Laisnez / Photographie : Anne-Sophie Costenoble
Une production du manège.mons
Nominé comme meilleur seul en scène aux Prix de la Critique Théâtre et Danse 2013-2014
du 28 septembre 2015 au 23 mai 2016
Un, deux, un deux… Le micro reste ouvert.
Pas de décor, pas d’accessoire.
Juste un flow créatif qui se déverse, se dévide, se dévoile et se développe.
Un corps qui clame, déclame, se calme, réclame, s’exclame devant un public qui l’écoute, et qui l’acclame.
60, 61…
Un art de la parole et de l’écrit : le slam.
Des hommes, des femmes, de tous âges, de toutes origines et de tout bord : les slameurs.
S’exprimer de manière libre et sans contrainte : « slamer ».
Poésie urbaine dans un espace de dialogue et de création, un espace dépourvu de frontières. Un univers de mots, de phrases, de sens et de sons… Silence…
120, 121… Reprise ! Tictactictac, le temps passe. Les esprits s’ouvrent. Sur le plateau, les propositions s’enchaînent au fil de la soirée.
178, 179… Stop !
Un, deux, un deux… Au suivant ! La scène est ouverte. Le Slam, c’est libre.
Scène ouverte chaque quatrième lundi du mois, de septembre à juin.
Prochain Slam le lundi 27/06.
Entrée libre.
Inscription à partir de 19h15.
du 15 au 24 octobre
Une station balnéaire, un jour d'été, deux hommes : l'un a tout et ne désire plus rien, l'autre n'a rien et désire tout. Tous deux veulent en finir avec la vie. Leur rencontre marque le début d'une succession de situations incongrues, irrésistiblement satiriques et absurdes. L'arrivée d'une femme peut-elle changer le cours de leur questionnement existentiel ?
Après Les Chaises de Ionesco, Alan Bourgeois revient avec un texte du répertoire de l'Absurde de l'auteur polonais Slawomir Mrozek, en nous montrant l'homme comme un anti-héros en lutte contre lui-même.
"Quelle absurdité que le comportement humain !
Nous sommes prêts à tout pour flatter notre égocentrisme et avoir la jouissance d'exister plus, d'être mieux.
Je n'apporte pas de réponse face à ce pathétique constat.
Je souhaite juste inviter le public à partager ma catharsis, inlassable besoin d'évoquer le perpétuel non-sens de nos relations les uns envers les autres.
Qu'est-ce que l'existence ?
Cela dépend-il du regard que l'on porte ou non ?
Suffit-il que l'on se détourne pour tuer ?
Doit-on être incontournable aux yeux de tous pour espérer ne pas disparaître trop tôt ?"
Alan Bourgeois
Avec : Rachid Benbouchta, Isabelle Renzetti, Fabrice Rodriguez / Mise en scène : Alan Bourgeois / Texte : Slawomir Mrozek / Scénographie et création lumière : Thibault Sinay / Création sonore : Fabian Coomans / Création vidéo : Julien Marcelle / Chargée de production : Corinne Ricuort
Une production d'Alternative Culture, en coproduction avec le Festival Royal du Théâtre de Spa et le Théâtre de la Vie. Avec le soutien de l'Institut Polonais et Casalgrande Padana.
Venez partager une soirée-rencontre avec l'équipe du spectacle le vendredi 16 octobre
du 10 au 14 novembre
Gazon-Nève et Cie revient comme chaque année avec un spectacle original dont l'écriture est inspirée de la vie de l'un de ses membres.
Dans notre théâtre, celui qui di je, le "Je" se met en jeu, transforme la vérité singulière de sa vie en mensonge universel, celui d'un archétype, d'un être de fiction.
Thibaut Nève
Le corps en souffrance comme centre d'expression de soi ainsi que la question de la santé comme norme sont interrogés avec humour et gravité.
"La maladie. On en fait tous, des petites, des grandes. Elle nous concerne tous de près ou de loin. Alarmistes, paniqués, hypocondriaques, grands malades, combattants, courageux, démissionnaires, forts comme un roc, dans le déni, la complaisance ou le rejet, nos réactions face au grand spectre de la santé sont multiples, complexes et questionnent par la même occasion notre rapport à la vie, à la mort.
Certains disent que toute maladie est une confession par le corps. D'autres pensent que la nature peut faire des erreurs.
Moi je n'en sais rien. Et je ne trouverai certainement aucune "réponse". Tant mieux. L'important, c'est le chemin et ce qui échappe."
Jessica Gazon
Avec : Jessica Gazon, Stéphane Pirard, Maurice Sévenant, Laurence Warin / Un spectacle de Gazon-Nève et Cie basé sur un texte de Jessica Gazon, d'après une idée originale de Thibaut Nève / Assistanat général : Céline Peret / Création lumière : Julie Petit-Etienne, Marion Pillé / Scénographie : Vincent Bresmal / Assistanat scénographie : Jean-Marc Amé / Costumes et accessoires : Elise Abraham / Créateur Sonore : Guillaume Istace / Visuel et photos : Quentin Marteau / Attaché de diffusion : François Rapaille
Une coproduction de Gazon-Nève et Cie, du Théâtre Saint-Michel et des Riches-Claires. Réalisé avec l'aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service du Théâtre
Vidéo de présentation du spectacle (réalisation Nighthawks)
du 1 au 12 décembre
C'était le temps où Agathon remporta un prix prestigieux avec sa première tragédie. Pour fêter cette réussite, il organise un grand banquet auquel chaque convive est invité à faire un éloge de l'Amour.
"Reflets d'un banquet est une réécriture d'un texte millénaire. Je crois à la nécessité de connaître les "classiques" pour pouvoir penser le monde contemporain et y créer quelque chose de nouveau. Je crois que la création contemporaine, si elle n'utilise pas le détour et la métaphore, risque de s'étioler. Je crois que regarder une société ancienne et disparue offre une perspective qui permet d'interroger la nôtre avec une plus grande acuité. Inversement, se contenter de reproduire une société passée risque d'enlever au théâtre sa qualité de spectacle vivant pour en faire l'espace de déambulation de poupées de cire. C'est pourquoi je pars d'un texte millénaire, où j'invite des personnages d'aujourd'hui comme si le spectateur se levait de sa chaise pour interroger les Anciens. Je multiplie les anachronismes, je transgresse les frontières. Je le fais avec conscience, avec joie et de façon assumée." Pauline d'Ollone
Pauline d'Ollone est une jeune metteur en scène à l'esthétique brute et épurée où l'imaginaire peut se déployer sans limite et avec joie. En l'espace d'une soirée, le Théâtre de la Vie sera un terrain de jeu, une salle de banquet, un quai dans le port de Mantinée, une agora, une forêt pendant la nuit, l'infini du cosmos...
Avec : Pierange Buondelmonte, Adrien Drumel, Philippe Grand'henry, Anne-Marie Loop, Achille Ridolfi, Jérémie Siska / Mise en scène : Pauline d'Ollone / Assistanat à la mise en scène : Sabine Gousse / Création costume : Samuel Dronet en étroite collaboration avec Pauline d'Ollone / Réalisation costumes : Samule Dronet, Sophie Seyli / direction musicale : Charles-Henry Boland /Conseiller artistique, dramaturgie et création lumière : Guillaume Toussaint Fromentin
Une production de la Cie les Étrangers en coproduction avec le Théâtre de la Vie. Réalisé avec l'aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service du théâtre. Avec le soutien du Théâtre Océan Nord. Remerciements à Jean Debefve, au Théâtre de la Galafronie, à Joseph Lacrosse et Louis de Balmann
Durée du spectacle : 1h30 - Jauge réduite, n'oubliez pas de réserver!
du 12 au 23 janvier
Traduction par Pierre Laville
Nouvelle-Orléans, les Champs-Élysées, un cul-de-sac dans un quartier populaire. L'existence et ses méandres : deux sœurs se retrouvent après une longue séparation. Stella a fait sa vie modestement avec Stanley, un homme aimant, un survivant de la guerre. Tandis que sa sœur Blanche compense sa solitude dans le fantasme d'un passé fastueux et se projette dans un avenir extraordinaire.
Entre sensualité, désir, fragilité, ivresse, douceur et manque d'intimité, Tennessee Williams provoque la rencontre de deux mondes diamétralement opposés avec une écriture poétique et musicale qui explose dans un langage souvent d'une rare brutalité, en vies fracassées.
La vulnérabilité comme objet d'interrogation pour le metteur en scène. Une jeune compagnie pour défendre le projet.
"Notre travail sur Williams a évolué en étant accompagné à chaque pas du texte anglais. Tennessee Williams nous offre une écriture rugueuse, ardente et élégante telle la grâce au milieu de la merde (W.B. Yeats) : une écriture essentielle et d'une gigantesque humanité.
Le regard acéré de Williams et son âme d'écorché vif le poussait à s'élever avec force contre tout ce qui aurait tenté de vaincre la vie. Un Tramway nommé Désir en est l'écrin.
Le spectacle, tout comme l'écriture de Williams, tourne autour du thème de la proximité humaine, du désir inassouvi, et joue sur la réarticulation d'un milieu familial et social comme les quilles d'un bowling frappées de plein fouet d'une balle forcenée : l'impondérable et nous. Montrer un Tramway nommé Désir est la gageure de mettre en scène une pièce dramatique qui, comme le chantent les mots de Williams lui-même, permet à une foule de se retrouver ensemble au fond d'une caisse noire dans une relation qui s'accorde à l'un de ses diktats : alors que tant de personnes sont seules et semblent solitaires, il serait inexcusablement égoïste de se sentir seul mais non-accompagné." Stephen Shank
Avec : Cédric Cerbara, Audrey D'Hulstère, Jacqueline Nicolas, Jean-Louis Leclercq, Céline Peret, Stéphane Pirard, Olivier Prémel / Mise en scène : Stephen Shank / Assistanat à la mise en scène : Luis Vergara Santiago / Une création du projet Alcantarea en partenariat avec le Théâtre de la Vie. Avec le soutien de la Cellule 133a.
L'œuvre est représentée dans les pays de langue française par l'Agence MCR, Marie Cécile Renauld, Paris, info@paris-mcr.com. www.paris-mcr.fr, en accord avec Casarotto Ramsay, London.
Venez partager une soirée-rencontre avec l'équipe du spectacle le vendredi 15 janvier
du 2 au 6 février
La société de consommation comme source de questionnement sur le bonheur. Un couple cherche son épanouissement au travers de ce que nous offre la société capitaliste : désirer, acheter, posséder, consommer.
Et pourtant ils sont jeunes, beaux, intelligents ; ils ont tout pour être heureux. Alors pourquoi ce sentiment de vide, d'absence de sens, d'isolement ?
Un spectacle percutant, portrait fidèle de nous-mêmes, consommateurs anesthésiés par une civilisation de l'abondance.
"1965. Georges Perec écrit Les Choses et nous livre en même temps qu'une photographie rigoureuse d'une époque où l'explosion de la consommation semble atteindre un niveau jamais vu jusqu'alors. Les personnages se débattent, pris dans le filet de cette formidable machine à désirs qu'est notre société capitaliste.
2015. Les mêmes questions, les mêmes doutes et le même sentiment de malaise perdurent devant notre incapacité à nous extraire de notre cage dorée. Entre désir et culpabilité, chacun fait de lui sa propre petite entreprise pour exister dans un monde où tout s'achète et tout se vend."
Soufian El Boubsi
Avec : Nathalie Mellinger et Pierre Verplancken / Ecriture et mise en scène : Soufian El Boubsi et Joachim Olender / Lumière Frédéric Nicaise / Vidéo : Vincent Pinckaers / Son : Michel Rorive / Costumes et accessoires : Prunelle Rulens
Création et production du Théâtre de Namur/Centre dramatique en coproduction avec le Théâtre de la Vie
Spectacle nominé aux prix de la critique Théâtre Danse 2015 dans la catégorie "Meilleur auteur".
Vidéo de présentation du spectacle (réalisation Théâtrez-moi)
du 3 au 12 mars
Pièce chorégraphique pour 4 danseuses et un musicien multi-instrumentiste.
Le collectif SoloConversations Dance Collective explore, à travers les trajets de quatre femmes, le sentiment de perte ainsi que ses conséquences : l'absence, le deuil et la souffrance.
Comment le corps accueille et libère ces moments si particuliers de nos existences follement tournées vers la réussite et la distanciation.
La pièce prend sa source dans la relation brute au réel, dans le corps des interprètes ainsi que dans leur vécu pour sublimer les émotions.
"L'idée du souvenir, le rapport à la mémoire et sa ritualisation nous intéresse particulièrement dans le traitement du thème de la perte. Celle-ci est abordée au sens large : elle peut être liée à la mort d'un proche comme à celle, peut-être anecdotique, d'un objet égaré. Peu importe la gravité de la situation si le drame qui en découle est sincère. Peu importe les raisons du drame, c'est l'expression du corollaire émotionnel qui s'en suit, ainsi que sa traduction physique qui nous intéresse.
La pièce évoque les souvenirs de chacun des interprètes, leur mythologie propre. Leur rapport personnel à l'absence, à la perte, crée la matière chorégraphique et textuelle de The Grave is Yawning." Alexandre Tissot
Vidéo de présentation
Création et danse : Susanne Bentley, Giada Castioni, Agostina D'Alessandro, Ana Iommi, Raffaella Pollastrini / Conception et direction : Alexandre Tissot / Dramaturgie sonore et interprétation : Michaël Liberg / Lumière : Renaud Ceulemans / Costumes : Cristina Rodriguez De Yerro / Régie : Pier Gallen / Photos : Serge Gurtwirth.
Textes des danseuses ainsi que de Sylvie Girault, Roland Barthes, Henry Scott-Holland. Remerciements à Gaire Kahika Tané, Dimitri Petrovic, Zoé Ceulemans, Julie Querre, le Rideau de Bruxelles, les Halles et le KVS.
Pour les représentations au Théâtre de la Vie, Susanne Bentley est remplacée par Raffaella Pollastrini.
Une production de SoloConversations Dance Collective en coproduction avec le Théâtre de la Vie. Avec le soutien du Théâtre Marni, de la Maison des Cultures de Molenbeek et de Bains Connectives. SoloConversations Dance Collective est accompagné par le Grand Studio.
Ce spectacle est dédié à la mémoire de Gérard Tissot.
du 19 au 25 mars
Représentations de mercredi, jeudi et vendredi maintenues.
" Si je te
demandais de faire quelque chose pour moi... Si je te le demandais vraiment -
du fond du coeur-... Même quelque chose de difficile... Mettons, quelque chose
qui te semblerait terrible à première vue... Si tu savais que j'en ai vraiment
besoin... Une supposition... Qu'est-ce que tu ferais, hein ? Moi je le sais, je
peux te le dire ! Tu ferais exactement tout ce que je te demanderais !
Exactement comme moi je le ferais pour toi si tu me le demandais... C'est pas
vrai ce que je te dis là ? " Extrait de Clotilde du Nord de Louis Calferte
Au début de la pièce, un homme et une femme s'enlacent dans un lit. Leur histoire d'amour commence ainsi. Quelle est la vraie nature de leurs liens ? Qu'ont-ils fait chacun pour en arriver à cet instant de leur relation ? Qu'ont-ils investi pour ça ? Quels mots ont-ils été prononcés pour en arriver là ? Cette pièce construite autour de deux personnages et qui traite de la manipulation dans les relations sociales et affectives possède des fulgurances qui ébranlent, secouent, ravissent, bref une langue qui ne laisse pas indifférent avec ses admirateurs et ses détracteurs, car Clotilde du Nord possède effectivement la violence d'un coup de fouet! Teaser spectacle
De Louis
Calaferte / Avec Nadège Ouedraogo & Mwanza Goutier / Mise en scène : Michaël De Clercq / Direction artistique
& dramaturgie : Gennaro Pitisci / Régie et éclairages : Josse Derbaix / Costumes :
Isabelle Airaud / Création accessoires : Sabrina Cavaglia / Vidéo : Alix
Dussart & Gilles Langlet / Photographie, graphisme et
communication : Maïté Renson / Production: Brocoli Théâtre, Rideau de la Méduse. Un accueil en création
du Théâtre de la Vie. Le Brocoli Théâtre est soutenu par la Fédération
Wallonie-Bruxelles, direction des Arts de la scène, service du Théâtre. Brocoli
Théâtre
Après les représentations, des échanges auront lieu avec le public avec l’intervention d’experts et d’acteurs de terrain proposés par les partenaires associatifs du projet :
SAMEDI 19 mars :
première de "Clotilde du Nord" - Animation
de fin de soirée par le groupe Touko Sari.
MARDI 22 mars :
en collaboration avec la Fédération Laïque de Centres de
Planning Familial
"L’emprise dans les relations amoureuses des jeunes"
MERCREDI 23 mars :
en collaboration avec MYRIA (Centre fédéral Migration),
PAG-ASA asbl et Espace P...
"Traite des êtres humains : politiques mises en place et aide aux victimes "
JEUDI 24 mars :
en collboration avec Garance asbl et
le Centre de prévention des violences conjugales et familiales
"Les violences entre partenaires : comment réagir
et à quel moment ?
VENDREDI 25 mars :
Synthèse des débats
du 12 au 23 avril
Adaptation libre du Voyage au Bout de la Nuit de Louis-Ferdinand Céline
Une œuvre littéraire magistrale. Le roman initiatique d'un homme au début du XXème. Des tranchées sanglantes aux côtes africaines, de la découverte de l'Amérique capitaliste à l'exercice de la médecine dans la banlieue parisienne des années 20, le cri d'un homme aux prises avec ce que la société engendre de pire : la guerre, le racisme, le capitalisme et la pauvreté.
Céline nous raconte l'humanité sans complaisance, noire, avec pour seul espoir l'amour d'une femme. Pour sa première mise en scène, Damien De Dobbeleer nous présente une version singulière de Voyage au Bout de la Nuit, variant la tonalité de la gravité au burlesque, une vision libre et sans concession : le premier volet d'un travail consacré à l'écriture de Céline.
"Suivant la chronologie du roman, au travers de scènes et de tableaux visuels, je me laisse dériver avec une réelle liberté dans les thématiques centrales du Voyage, me les appropriant. Plusieurs personnages atypiques se retrouvent plongés dans cette féérie cauchemardesque, telle une fanfare triste et fiévreuse. J'envisage Céline tantôt comme une rage sourde, tantôt comme un opéra bouffe délirant, tantôt comme un témoignage intime, et touchant.
Alors oui ! Il faut la traduire sur une scène cette épopée. C'est bien là mon envie, mon intention. Faire ou refaire découvrir aux jeunes et au moins jeunes ces thématiques universelles, traitées d'un point de vue antimilitariste, anticolonialiste, anticapitaliste, avec une langue proche, féroce, drôle et sensible." Damien De Dobbeleer
Avec : Nicolas Buysse, Damien De Dobbeleer, Pierre Haezaert, Louise Manteau, Alexandre Tissot, Benoît Van Dorslaer / Conception et mise en scène : Damien De Dobbeleer : Assistanat : Louise Manteau / Collaboration artistique : Selma Alaoui / Mouvements : Alexandre Tissot / Décor sonore et musicien : Thibaut Crassin / Scénographie : Delphine Coërs / Création lumière : Pier Gallen / Régie : Simon Hommé et Jean-Marc Amé / Diffusion : Rose Alenne/ Photos : Géraldine Jacques / Remerciements : Compagnie de L'Acteur et L'Ecrit, SPES, Fondation Chimay-Wartoise, Gernot Lambert, Zoé Ceulemans
Une création de D³ DRAMA COMPANY en coproduction avec le Théâtre de la Vie. Réalisé avec l'aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service du théâtre.
D'après "Voyage au bout de la nuit" et "Casse-pipe" de L.F. Céline (c) Editions Gallimard
Durée du spectacle : 1h45
du 6 au 15 mai
In 2003 beeldde Edit Kaldor een
knagend gevoel van digitale eenzaamheid uit in Or Press Escape. In 2016
begeeft de Hongaars-Amerikaanse theatermaakster zich in de woelige ondergrond
van het wereldwijde web. Met Web of Trust brengt Kaldor een sociaal
netwerk tot in de theaterzaal. Een ongelijksoortige groep mensen uit alle
hoeken van de wereld vindt elkaar in groeiende onvrede. Ze vormen een
wijdverspreide gemeenschap en vinden elkaar in hun verzet en overlevingsdrang.
Samen beramen ze een plan voor een radicaal andere samenleving. De voorstelling
navigeert door een virtuele ruimte waarin de deelnemers reële ideeën bedenken
voor een betere wereld. De hyperconnectiviteit bevrijdt en isoleert
tegelijkertijd. Web of Trust is indringend en zonder meer vernieuwend
theater, van het beeldscherm naar de wereld.
En 2003, dans Or Press Escape,
Edit Kaldor avait dépeint un sentiment lancinant de solitude digitale. En 2016,
la metteuse en scène hongro-américaine parcourt les territoires obscurs de la
toile mondiale. Avec Web of Trust, elle transporte un réseau social dans
la salle de théâtre. Un groupe hétéroclite de participants vivant aux quatre
coins du monde sont rassemblés par leur mécontentement grondant. Ils forment une vaste communauté
d’individus guidés par la contestation et l’instinct de survie. Ensemble, il
élaborent une feuille de route pour une société différente. Le spectacle
navigue dans un espace virtuel ou des personnes réelles, a la fois libérées et
isolées par l’hyperconnectivité, tentent d’imaginer des solutions pour un monde
meilleur. Combien de clics, de tweets et de likes faut-il pour allumer une
révolution ? Web of Trust est un théâtre 2.0, profondément innovant, qui
circule de l’écran vers le monde.
In 2003, Edit Kaldor portrayed the
gnawing feel of digital loneliness in Or Press Escape. In 2016, the
Hungarian-American theatre maker enters the seething underground of the
worldwide web. With Web of Trust, Kaldor brings a social network into
the theatre. A disparate group of people from all corners of the world find
each other increasingly discontent. They form a widespread community and
interact through their resistance and survival instinct. Together they
forge a plan for a radically different society. The performance
navigates through a virtual space where the participants initiate real
ideas for a better world. The hyperconnectivity liberates and isolates
at the same time. Web of Trust is penetrative and no doubt innovative
theatre, from the display screen to the world.
Made by: Edit Kaldor In collaboration with: Bojan Djordjev, Gigi Argyropoulou,
Lisa Skwirblies, Dries Douibi, Nicola Unger, Jurrien van Rheenen, Abdi Toufali,
Rufino Henricus, Ogutu Muraya, & many others
± 1h 45min
€16 / €13 -25/65+
Meet the artists after the performance on 7/05
Réservations : www.kfda.be
Presentation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre de
la Vie
du 17 au 19 juin
Après
le WBW Festival et le Festival RE-Création, c'est le Festival
Tri-Marrant qui fait sa première édition au Théâtre de la Vie. Le
principe : formes courtes sans technique et sans décor, avec 3 disciplines minimum par
spectacle, destinées à tous les publics. Ouvrir
à de nouvelles formes, mêler les disciplines, permettre l'impromptu, voilà la proposition de la Cie de
L'Encrophone pour terminer la saison en beauté. "Voir
sans artifice éclore la magie, (re)mettre la chair au centre, (re)trouver
l'essence du jouet JEU, faire place à l'artiste, uniquement et singulièrement,
mais pleinement et totalement, nu dans le seul vêtement de son art, en
communion avec ses condisciples." dir.
artistique, Aurélie Vauthrin-Ledent assistée d'Elisabeth Noël.
Vendredi 17 Juin 2016
20h00
: Maestro Boris et Gaëlle - Musique,
Théâtre, Clown
Collectif Boris et Gaëlle (Belgique) avec Gaëlle Solal et Boris Gaquère .
21h00
: Le Mythe qui gratte - Conte, Chant, Slam
Collectif El Solo (Lyon-France) avec Pierre-Jean Etienne.
22h00
: Floating Mind - Danse, Musique, Installation plastique mise en
mouvement
Collectif La Phalène (Belgique) avec Leslie Maerschalck, œil extérieur : Caroline Logiou. Avec l'aide de la F.W.B., Service Général de la création artistique.
Samedi 18 Juin 2016
20h00 : Harold - Théâtre, Musique, Peinture
Compagnie Tadam (Belgique) avec Grégory Bracco, Philippe Rasse, Gilles Delvaulx, Sophie Falier, Dominique Pattuelli, Nicolas Barras et Sébastien Brohez.
21h00 : Le Contr'un d'après : Discours de la servitude volontaire d'Etienne de La Boétie - Théâtre, Mime, Clown, Masque Compagnie Mond'en scène (Franco-Belge) avec Charly Magonza.
22h00 : Le Soldat, après Stravinsky,
d'après Le Soldat de Stravinsky - Musique, Conte, Danse
Compagnie Idéam Asbl (Belgique) avec Benjamin Maneyrol, Mélanie Schottey, Philippe Rasse, Klaas Devos, Nicolas Draps.
Dimanche 19 Juin 2016
18h00 : Rouges? ou Ce qui se tait - Théâtre,
Chant, Danse, Clown
Compagnie Pisteo (Belgique) avec Roxane Lefebvre sous le regard de Laura Durnez.
19h00 : Le Tour du monde en 80
notes - Musique, Théâtre, Géographie. De 6 à 106 ans.
Collectif Clarnival (Belgique) avec Bethsabée Hatzfeld, Cédric De Bruycker, Philippe Lemaire, Véronique Bernar, Sébastien Goutte.
20h00 : D'après Lysistrata
d'Aristophane traduction Déborah Massaux - Théâtre, Danse, Design textile
Compagnie La Quoi ? (Belgique) avec Rose Alenne, Baptiste Conte, Charlotte Lippinois, Sarah Gevart, Hugo Messina, Erwin Sailly, Sophie Vanhult. (Avec le soutien de l'Acteur et l'Ecrit et la Charge du Rhinocéros).
21h00
: Concert de clôture
Par le duo Sur Le Fil, (Caro et Lula) - Musiques du monde et traditionnelles
+ Exposition sur le thème "Tri-Marrant", avec Ella Hatzfeld, Ebba Barany, Sal Va, Catherine Lenfant et Audrey des Bois
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Slam d’ouverture de saison 2014/2015
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Ici
Emmanuelle Bischoff, création-Installation
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L’inquiétude d’être au monde
Pascal Crochet
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Slam!
Scène ouverte
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Ô Ministres Intègres
Frédéric Dussenne, Reprise
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Cerise à l’eau-de-vie
Aurélie Vauthrin-Ledent, création
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Chair(e) de Poule
Janie Follet, Hélène Cordier, Reprise
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Ils tentèrent de fuir
Soufian El Boubsi, Joachim Olender - Création
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Le Réserviste
Antoine Laubin - Création version longue
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HERO%
Karine Ponties - Création
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Terrain vague
Gazon-Nève - Reprise
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Kafka, les années Felice
Alexis Van Stratum - Création
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Festival RE-Création 3
5 septembre
Chaque équipe artistique de la saison vous présentera
sous forme de slam - 3 minutes d'expression libre, ni plus ni moins - les
spectacles et temps forts de cette saison.
Profitez
de cette ambiance chaleureuse pour découvrir notre lieu fait de briques,
d'acier et de bois.
Entrée libre
du 16 au 20 septembre
Comment chacun s'isole ou au contraire ouvre sa bulle pour regarder et comprendre le monde qui l'entoure?
Comment chacun trace ses frontières ou au contraire les franchit pour rencontrer l'autre?
Les jeux et codes sociaux sont-ils immuables? Peut-on les réinventer?
Dix figures animent cette réflexion à travers l’exploration de leurs langages, de leurs récits de vie, de la simple présence de leurs corps dans l’espace.
Emmanuelle Bischoff est scénographe. L’espace est donc sa
matière première de réflexion et de création. Ici est un projet qui nait de son
désir d’élaborer un moment de partage
avec le public qui partirait de l’espace en y invitant des acteurs, des danseurs,
des chanteurs.
Au cours de cette expérience, Emmanuelle propose une
installation faite de lignes, de trajectoires et de séparations qui invitent
les acteurs comme les spectateurs à un voyage, une évolution dans l’espace :
une manière de se mouvoir contrainte par un cadre net mais souple.
Le mouvement, le son, la parole, le chant, sont les
ingrédients sélectionnés par Emmanuelle pour y raconter son espace intérieur,
son utopie du bonheur, et son amour de la scène et des artistes de scène.
Création
– mise en scène et scénographie : Emmanelle Bischoff / assistanat et création
musicale : Jean-Marc Amé / danseur : Laurent Flament / Photographie : Florian Braun
+ Artistes invités
Coproduction: Théâtre de la Vie
du 2 au 11 octobre
L’inquiétude
est le nom que nous donnons à ce siècle neuf,
au mouvement de toute chose
dans ce siècle.
Paysages?! Villes?!
Enfants?!
Voyez comme plus rien ne
demeure.
Tout bouge et flue.
S’appuyant sur
L’inquiétude d’être au monde de Camille de Toledo, écrit en réaction aux faits
ayant eu lieu en Norvège sur l’île d’Utoya
en 2011, le spectacle propose un regard lucide sur
« l’impermanence » du siècle nouveau. Les références, les socles de nos sociétés
semblent vaciller, abandonnant les individus au vide.
Comment habiter un monde qui ne s’arrête jamais ? Qui est cet homme du siècle neuf placé sous le signe de la disparition – des valeurs, des idéaux, des grands mouvements – sans repères pour aborder la vie qui l’environne ? Neuf jeunes comédiens nous transmettent dans leur parole et dans leur corps l’inquiétant vertige du XXIème siècle.
Depuis presque 30 ans, Pascal Crochet développe un travail s'orientant vers la recherche de formes singulières qui interrogent la convention théâtrale. Les comédiens, issus de la promotion 2013 du Conservatoire Royal de Mons, ont décidés de poursuivre l’aventure proposée par Pascal Crochet pour leur exercice de fin d’études. Le Théâtre de la Vie souhaite mettre en avant cette mise en abîme des doutes et des espoirs d’une génération face au monde.
Avec :
Adélaïde Huet, Alizée Larsimont, Anton Kouzemin, Boriana
Todorova, Brice Mariaule, François
Maquet, Gaëlle Gillis, Mathieu Hanin, Michel Collige/ D’après L’inquiétude d’être au monde de Camille de Toledo / Adaptation,
scénographie et mise en scène : Pascal Crochet / Lumière :
Sophie Ferro
Avec le soutien du Théâtre Par-delà et Arts², Conservatoire royal de Mons
Le spectacle se jouera à nouveau le 05 décembre au Centre
Culturel de Frameries
Rencontre après-spectacle avec l’équipe de création le vendredi 03
octobre
Le spectacle débute à 20h. Durée : 1h10
Teaser du spectacle
Complet!
du 13 octobre 2014 au 8 juin 2015
Un,
deux, un deux… Le micro reste ouvert.
Pas de décor, pas
d’accessoire.
Juste
un flow créatif qui se déverse, se dévide, se dévoile et se développe.
Un
corps qui clame, déclame, se calme, réclame, s’exclame devant un public qui
l’écoute, et qui l’acclame.
60,
61…
Un
art de la parole et de l’écrit : le slam.
Des
hommes, des femmes, de tous âges, de toutes origines et de tout bord : les slameurs.
S’exprimer
de manière libre et sans contrainte
: « slamer ».
Poésie
urbaine dans un espace de dialogue et de création, un espace dépourvu de
frontières. Un univers de mots, de phrases, de sens et de sons… Silence…
120,
121… Reprise ! Tictactictac, le temps passe. Les esprits s’ouvrent. Sur le
plateau, les propositions s’enchaînent au fil de la soirée.
178,
179… Stop !
Un,
deux, un deux… Au suivant ! La scène est ouverte. Le Slam, c’est libre.
Scène ouverte tous les deuxième lundi du mois, d'octobre à juin. Entrée libre. Inscription à partir de 19h15.
SLAM du 08/12 annulé à cause de la grève générale. Reporté au lundi 22/12.
du 21 au 25 octobre
Le Koltès de La Nuit juste avant les Forêts, le Brecht de Baal, le Claudel de l’Echange, le Musset de Lorenzaccio et le Hugo de Cromwell n’ont pas trente ans. Monter le répertoire, c’est donner la parole à la jeunesse du monde. Celle qui, comme le dit Edward Bond, « veut d’abord savoir pourquoi l’univers n’est pas juste. » Hugo utilise l’Histoire comme un masque pour parler de la France de son temps. Ruy Blas, c’est le peuple indigné qui se lève pour dénoncer la corruption d’une oligarchie accapareuse des biens de l’Etat.
Quoi de neuf ? Victor Hugo.
Frédéric Dussenne
revisite l’oeuvre de Hugo qui prend tout son sens dans l’espace remodelé du
Théâtre de la Vie où le spectateur-citoyen trouve une place prépondérante.
Quoi de mieux qu’un metteur en scène engagé pour parler d’un sujet qui reste on ne peut plus d’actualité ?
Avec : Saïd Jaafari, Louise Manteau, Juan Martinez et Jérémie Siska / D’après Ruy Blas de Victor Hugo / Adaptation, scénographie et mise en scène : Frédéric Dussenne / Lumière : Renaud Ceulemans / Costumes : Lionel Lesire
Production : L’acteur et l’écrit / Coproduction : Théâtre de la Vie
La presse en a parlé:
Le
Soir*** "c’est du théâtre à mains nues, à l’essentiel, qui nous
enveloppe au plus près tandis que les comédiens frôlent les spectateurs et
s’interpellent au-dessus de nos têtes."
La
Libre** "juste les comédiens projetant les mots de Victor
Hugo, parfois avec distance parfois avec relief, le texte prend toute la place
et donc tout son sens."
Demandez-le-programme**** "Cette judicieuse
adaptation de Ruy Blas de Victor Hugo offre un regard nouveau et engagé sur un sujet
criant d'actualité."
Culture
& Cie "allez-y
vite, ça fait un bien fou !"
du 18 au 29 novembre
Une guerre, quelque part en Afrique… Une brigade termine
sa manœuvre. Mais les esprits militaires altérés par la guerre dégénèrent et
s'entraînent dans le massacre d'un village. Une petite fille âgée
de neuf ans est retrouvée saine et sauve par le Chef de la Brigade qui décide
de l’adopter. Arrivés en France, l’homme et l’enfant
s'installent dans un village du Sud-Ouest. Mais tout les sépare… Comment
communiquer dans ces conditions et réapprendre à vivre ?
Les villageois hostiles à leur venue mettront tout en œuvre pour séparer le fragile duo naissant. Isolés l’un de l’autre, Cerise sera alors persécutée et agressée. Dans son coma, elle raisonne, chemine, questionne les gens qu’elle aime, mais aussi la nécessité de vivre.
Comédienne et metteur en scène, Aurélie Vauthrin-Ledent se plonge aussi dans l’écriture. Cerise à l’eau-de-vie, publié aux Éditions L’Harmattan, est son premier texte pour le théâtre. Après La Rafle du Vel d’Hiv de Maurice Rajsfus en 2006, elle signe sa deuxième mise en scène. Comment trouver encore l'énergie et l'envie de vivre au sortir d'une guerre, au sortir de la souffrance, psychologique, et corporelle ? Comment s’exprime la peur de l’autre et des différences, reflet des faiblesses humaines? Une création audacieuse.
Avec : Laetitia Ajanohun, Alisé Djonga, Leila Putcuyps, Philippe Rasse, Isabelle Renzetti, Jeff Rossion, Denyse Schwab, Alexis Van Stratum, Félix Verhaverbeke / Texte, mise en scène et scénographie : Aurélie Vauthrin-Ledent / Assistante à la mise en scène : Assiya El Mhaier /Création sonore : Laurent Laigneaux / Coproduction: Théâtre de la Vie
Rencontre après-spectacle avec l’équipe de création le vendredi 21 novembreL’exposition « Ode à la vie » accompagnera la série de représentations.
Le Texte Cerise à l'eau-de-vie est une ode à la vie,
Où vivre est un combat,
Où joie et humour sont les efforts de la politesse,
Où danser, rythmer, arpéger, sont vitaux,
Où inscrire, transmettre, écrire, graver, dessiner, capturer, colorer et colorier, sont des batailles,
Avec Ella van den Hove, Aurore Garriga, Laura Verlinden, Michel Plumley, Alexandre Istratov et Alexis Spinoy.
du 9 au 13 décembre
Du poussin à la poulette, jusqu’à la vieille poule perdant ses plumes : le corps féminin aux prises avec le temps. Par quel chemin ce corps est-il passé ? Comment en est-il arrivé là? Sur scène, une poule pondeuse, confrontée au gaspillage de ses oeufs. Une poule, seule dans son poulailler, face à ses fantasmes de mère-poule et à la solitude de son ventre vide. Ce seul-en-scène explore sur un ton décalé « une existence de femme ».
L'écriture de Janie Follet
part de l'intime, du corps en jeu, en mouvement. Explorant toutes formes de
rapport à la scène et aux spectateurs, elle cherche de manière sensible les limites de la
théâtralité.
« Ce seule-en-scène est assuré sans faillir une
seconde par une comédienne-danseuse-chanteuse-humoriste,
une actrice complète.[…] Janie Follet n'a
peut-être jamais été aussi authentique, tout
en préservant une drôlerie qui n'appartient qu'à elle. » (S. Vanina - Rue du théâtre)
La femme sous toutes ses coutures, un moment de théâtre en grande forme dans lequel Janie Follet se livre avec générosité et force.
Co-écriture : Janie Follet et Hélène Cordier / Conception et interprétation : Janie Follet / Regard extérieur et dramaturgie : Hélène Cordier / Direction d'acteur : Sarra Latrèche / Chorégraphie : Angèle Micaux / Scénographie : Emmanuelle Bischoff / Assistante Scénographie : Lydwine Thibaut / Création sonore : Grégoire Leymarie / Costumes : Angèle Micaux / Création Lumière : Sarra Latrèche / Collaboration Lumière : Didier Covassin / Régie générale : Rémi Vasseur / Chargée de diffusion : Kim Vanvolsom / Production : Ad Hoc ! ASBL / Coproduction : Théâtre de la Vie
du 7 au 17 janvier
"Si l’homme parfois ne fermait pas souverainement les
yeux,
1965. Georges Perec écrit Les choses et nous livre une œuvre majeure en même temps qu’une photographie rigoureuse de son époque. L’explosion de la consommation semble alors atteindre un niveau jamais vu et les personnages se débattent, pris dans le filet de cette formidable machine à désirs qu’est notre société capitaliste. Perec disait que loin de s’extraire de la peinture qu’il nous offre il ne faisait en fait que parler de lui. Nous voudrions aujourd’hui parler de nous.
2015. Les mêmes questions, les mêmes doutes et le même sentiment de malaise perdurent devant notre incapacité à nous extraire de notre cage dorée. Entre désir et culpabilité, chacun fait de lui sa propre petite entreprise pour exister dans un monde où tout s’achète et tout se vend.
Soufian El Boubsi est comédien, auteur et metteur en scène. Joachim Olender est auteur et réalisateur. Dans une proposition simple et ludique mêlant différents types de médias, matériaux et théâtralités, les comédiens exploreront les questions soulevées par l’œuvre de Perec ici et maintenant.
Avec Nathalie Mellinger et Pierre Verplancken / Ecriture et mise en scène : Soufian El Boubsi et Joachim Olender /Lumière : Frédéric Nicaise / Vidéo : Vincent Pinckaers / Son : Michel Rorive / Costumes et accessoires : Prunelle Rulens / Création et Production du Théâtre de Namur/Centre dramatique - en Coproduction avec leThéâtre de la Vie
Durée du spectacle : 1h20 - Teaser du spectacle
du 3 au 14 février
Trois acteurs donnent voix et corps à un homme qui a choisi de se mettre sur le côté du marché de l’emploi, avec la conviction (folle ?) de rendre service à la société en faisant ainsi partie de la « réserve » (comme à l’armée). Le Réserviste dresse le portrait improbable de ce « parasite » (comme on aurait vite fait de le qualifier). Une figure à la fois libératrice et pathétique, sinon consternante, pour une parabole en forme de pied de nez sur la place que l’on donne au mot « travail » aujourd’hui, et sur le système qui s’articule autour de lui…
Antoine Laubin
continue d’explorer notre société, en interrogeant le théâtre, ou peut-être
est-ce l’inverse. Chaque soir, les acteurs convient, au cœur même de l'histoire
racontée, un invité différent issu des sciences humaines (sociologie,
anthropologie, histoire, philosophie ...) pour se confronter en direct et sans filet à son
regard particulier sur l'inactivité. Dans
cette nouvelle création, Thomas Depryck et Antoine Laubin nous parlent à nous,
spectateurs et citoyens, de notre rapport à l’Etat et à la “norme”, et plus
particulièrement du chewing-gum collé sous la semelle de la société : le
chômage.
Intervenants : 03-02 : Mateo Alaluf, sociologue / 04-02 : Laurence Rosier, linguiste / 05-02 : Thomas Berns, philosophe / 06-02 : Violaine Wathelet, économiste / 07-02 : Kenneth Bertrams, historien / 10-02 : Christine Mahy, Réseau Wallon de lutte contre la pauvreté / 11-02 : Réseau Econosphères / 12-02 : Jean Blairon, politologue / 13-02 : Anne-Emmanuelle Bourgaux, constitutionnaliste / 14-02 : Frédéric Bourlez, psychologue clinicien
Ecoutez les invités du Réserviste
Jeu : Angèle Baux, Baptiste Sornin, Renaud Van Camp / Conception et mise en
scène : Antoine Laubin/ Texte : Thomas Depryck / Lumière et direction
technique : Gaspard Samyn / Assistanat à la mise en scène : Axel
Cornil / Production : Cora-Line Lefèvre / Diffusion : Habemus Papam /
Une production De Facto asbl en coproduction avec le Théâtre de la Vie, réalisé avec le soutien du Théâtre National (version courte présentée au Festival XS en mars 2013). De 2011 à 2013, Le Réserviste a fait l'objet d'une résidence de plateau à L'L - Lieu de recherche et d'accompagnement pour la jeune création (Bruxelles).
du 17 au 28 mars
Cette saison, Karine Ponties prolonge son travail de recherche à travers différents solos hybrides, où la danse ne tient pas forcément place au centre. En collaboration avec David Monceau, créateur sonore, Guillaume Toussaint Fromentin, éclairagiste et conseiller artistique et Eric Domeneghetty, héros singulier.
Conception: Karine Ponties et David Monceau / Chorégraphie: Karine Ponties/ Interprétation : Eric Domeneghetty / Musique originale : David Monceau / Lumières et conseil artistique : Guillaume Toussaint Fromentin / Assistant image : Jean-Marc Amé / Assistant Lumière : Pier Gallen / Régie son : Thibaud Decoene / Construction : Raphaël Rubbens / Photos : Andrea Messana
Production : Dame de Pic - Cie Karine Ponties / Coproduction : Théâtre de la Vie, CCAM - Scène Nationale de Vandoeuvre les Nancy, Théâtre d'Esch/Luxembourg. Réalisé avec l'aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service de la Danse. Dame de Pic / Cie Karine Ponties est conventionnée avec le Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Direction générale des arts de la scène, service de la danse et reçoit pour ses tournées à l'étranger le soutien de Wallonie-Bruxelles International et de l'Agence Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse. La Compagnie est en résidence administrative au Théâtre Les Tanneurs à Bruxelles. www.damedepic.be
du 21 au 25 avril
1982. Liège.
Une femme perd la vue
et donne naissance à une fille, Céline. Entre déni et abandon, la
gamine devient les yeux de sa mère. Elle sent les regards des autres sur elle, intrigués, tranchants, gênés.
Céline quitte sa
mère, rencontre un homme, et tombe enceinte.
Comment être
mère quand on a joué à être la mère de sa mère ? Comment ne pas
reproduire, ne pas salir ? Comment aimer
?
Le père raconte Blanche-Neige à la petite. Le conte se mêle aux souvenirs de Céline. Jusqu’au point culminant de son histoire. Quelque chose doit se passer.
Après la création de VNAPTD, Jessica Gazon et Thibaut Nève reviennent cette saison avec dans leur poche Terrain Vague. L'autofiction et l'intime, terreau inépuisable de leur démarche, leur servent à élaborer la narration et à "jouer à se jouer" soi-même. Ils se placent du côté microscopique des choses et révèlent de manière décalée ce qui échappe mais laisse des traces.
Avec : Céline Peret, Quentin
Marteau / Mise en scène
: Jessica Gazon
/ Ecriture : Thibaut Nève / D’après une idée
originale de Jessica Gazon et Céline Peret / Scénographie : Vincent Bresmal / Lumières : Guillaume Toussaint Fromentin / Création sonore: Guillaume Istace
Production
Gazon, Nève et Cie – Coproduction Cie Chéri-Chéri, Théâtre Marni
Meilleur Espoir Féminin pour
Céline Peret aux prix de la critique Théâtre et Danse 2013
Jauge réduite - salle à l'étage (pas d'accès pour personnes à mobilité réduite)
Teaser du spectacle
du 19 au 23 mai
Complet
Prague 1912, Franz
Kafka a 29 ans et vit toujours chez ses parents avec lesquels il maintient une
relation tendue. Il travaille pour une compagnie d’assurances contre les
accidents du travail et la nuit, il écrit.
Un jour, il fait la connaissance de Felice Bauer avec qui il entretiendra une relation principalement épistolaire pendant 5 ans. Attraction, répulsion, dépendance, indécision, désespoir, angoisse face à l’engagement, sentiments de culpabilité et mépris de soi seront les principales thématiques de leurs lettres. Cette étrange liaison ne serait qu’anecdotique si elle n’avait pas été à la base de l’écriture des plus grandes œuvres de l’écrivain : le Verdict, la Métamorphose et surtout le Procès.
Kafka, les années Felice est une œuvre musicale inédite basée sur l’œuvre et la vie d’un des plus grands écrivains du XXème siècle.
Le spectacle musical est une forme rare sur la scène francophone belge. Inspiré par la Comédie Musicale anglosaxonne et l’opéra-rock, Kafka, les années Felice est un objet théâtral avant tout. Initié par Xavier Mouffe, parolier, et orchestré par Alexis Van Stratum, metteur en scène et comédien, Kafka, les années Felice est un spectacle original à ne pas manquer.
Un spectacle de la compagnie ARS LYRICA / Avec Anthony Sourdeau, Léonor Bailleul, Joseph-Emmanuel Biscardi, Paul Gerimon, Nicole Colchat, France Renard / Livret et mise en scène : Alexis van Stratum / Paroles : Xavier Mouffe / Musique : LEA / Production : Mohamed Yamani
du 18 au 20 juin
RE-CREATION est une
invitation lancée à des artistes
multi-disciplinaires, issus de la scène graphique alternative.
Chaque artiste invité
pourra questionner son oeuvre en la transfigurant de son
espace de création (souvent en 2 dimensions) à l'espace du théâtre. Qu'il s'agisse de la
scène, d'une pièce en particulier ou du bâtiment dans son ensemble, en collaboration ou individuellement,
pour chacun d'entre eux le Théâtre de la Vie se transformera, le temps du festival, en un espace riche
d'exploration libre.
Programme :
A partir de 18h:
*Vernissage de l'exposition des œuvres de :
Fanny Michaëlis
Ludovic Debeurme
Benoît Guillaume
A 20h30:
*Conférence-spectacle animée par John-Harvey Marwanny et son Power-Point.
Vendredi 19 juin: Tarif unique de 8€ - Réservation souhaitée
A partir de 20h:
*Concert de Cédric Castus en sextet
*Projection de films d'animation de Benoît Guillaume
*Concert de Fatherkid : Fanny Michaëlis (voix, batterie) et Ludovic Debeurme (guitares, machines)
Samedi 20 juin: Entrée libre - Soirée Okraïna Records dans le cadre des Fêtes de la Musique
A partir de 19h:
*Arrington de Dionyso
*Marc Matter et Xavier Garcia Bardon
*Stevie Wishart
*Malaikat Dan Singa
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Slam d'ouverture de saison 2013-2014
Présentation de la saison 2013-2014
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Ô Ministres Intègres
Ô Ministres Intègres de Frédéric Dussenne. Création
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Carte blanche à Daniel Hélin
Deux soirées "carte blanche" à Daniel Hélin
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Slam !
Chaque 2ème lundi du mois. Inscriptions dès 19h15. Entrée libre.
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Ici s'écrit le titre de la pièce qui nous parle d'Ante
de Jérôme Nayer
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Ten Hood - Mon Royaume
de Romain David
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Vous N'avez Pas Tout Dit
Le nouveau spectacle Gazon-Neve et Cie
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Les Chaises
de Ionesco. m-e-s Alan Bourgeois
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Chair(e) de poule
de Janie Follet. Création
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Solos
Eric Domeneghetty - Karine Ponties
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Blackbird
du Collectif Impakt
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Les langues paternelles
d'Antoine Laubin
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La Course
de Lazare Gousseau. Création
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D'ordinaire remué
de Pierre Verplancken. Création
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Willkommen, Bienvenue, Welkom Festival
spectacle intercommunautaire
6 septembre
Chaque équipe artistique de la saison vous présentera sous forme de slam - 3 minutes d'expression libre, ni plus ni moins - les spectacles et temps forts de cette saison.
Profitez de cette ambiance chaleureuse pour (re) découvrir notre lieu fait de briques, d'acier et de bois.
Entrée libre, ouverture des portes : 19h.
du 19 septembre au 5 octobre
Du jeudi 19 septembre au samedi 5 octobre à 20h
Le Koltès de La Nuit juste avant les Forêts, le Brecht de Baal, le Claudel de l’Echange, le Musset de Lorenzaccio et le Hugo de Cromwell n’ont pas trente ans.
Monter le répertoire, c’est donner la parole à la jeunesse du monde. Celle qui, comme le dit Edward Bond, « veut d’abord savoir pourquoi l’univers n’est pas juste. »
Hugo ne nous parle pas de l’Espagne du 17ème siècle.
Il utilise l'Histoire comme un masque pour parler de la France de son temps. Ruy Blas, c’est le peuple indigné qui se lève pour dénoncer la corruption d’une oligarchie acapareuse des biens de l'Etat.
Bon appétit, messieurs ! – Ô ministres intègres !
Conseillers vertueux ! Voilà votre façon de servir, serviteurs qui pillez la maison ! Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure, l’heure sombre où l’Espagne agonisante pleure! Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts que remplir votre poche et vous enfuir après !
Quoi de neuf ? Victor Hugo.
Frédéric Dussenne, c’est pas moins de 80 spectacles mis en scène depuis 1986. Mais au travers de cela, c’est surtout et avant tout un engagement : dans le texte, dans les corps, dans les thématiques, dans le théâtre et donc dans la vie.
Tout comme Ruy Blas, il est de ceux qui ne renoncent pas facilement à leurs idéaux. Quoi de mieux qu’un metteur en scène engagé pour parler d’un sujet qui reste on ne peut plus d’actualité ?
Avec : Saïd Jaafari, Louise Manteau, Juan Martinez et Jérémie Siska /
D’après Ruy Blas de Victor Hugo /
Adaptation et mise en scène : Frédéric Dussenne /
Lumière : Renaud Ceulemans / Costumes : Lionel Lesire / Scénographie : Vincent Bresmal
Production : Théâtre de la Vie / Coproduction : L’acteur et l’écrit
Durée du spectacle : 1h15
Rencontre après-spectacle avec l'équipe de création le vendredi 20 septembre
du 11 au 12 octobre
Vendredi 11 et samedi 12 octobre à 20h
A l’orée de la saison des écureuils et au tiers de la carrière de Daniel Hélin (15 ans à peine à l’âge de sa pointure), il était temps de s’offrir une petite session libre. Une cartographie en blanc pour inviter des camarades de jeu autour de toutes les choses dites, braillées, caressées, gueulées et susurrées sur le disque : Le Crépuscule des Idiots, ainsi que des textes jamais dits du tout.
Donc, quelques écarts inédits et trouvailles expérimentales y trouveront défloration.
Son cher ami et performer Thibault Delferière y viendra aussi pour colorer un de ces instants qui se souhaitent uniques et qui le seront : il n’y aura pas de réédition et l’hic et nunc vaincra une fois de plus. D.H.
Daniel est comédien. Non, il est circassien. En fait, il est musicien. Ou alors, chanteur... Bon, il est un peu tout cela à la fois, mais vous dire s’il est un peu plus ça et un peu moins cela... Résumons : c’est un artiste multi-facettes et, au Théâtre de la Vie, on aime ça. Il a imaginé une formule protéiforme pour nous faire vibrer entre poésie et humour, pour bousculer et stimuler nos sens et nos sensations.
du 14 octobre 2013 au 9 juin 2014
Lancée par Herbert Rolland il y a 10 ans, cette "Scène Ouverte" est aujourd'hui emblématique de la programmation du Théâtre de la Vie.
Chaque second lundi du mois, d'octobre à juin, des hommes et des femmes de tous âges, de toutes origines, de toutes langues, se réunissent pour un moment pendant lequel chaque participant bénéficie de 3 minutes d'expression libre.
Venir dire.
Elans poétiques, coups de gueule, joies et peines, humour et polémique, le Slam permet cet extraordinaire mix de parole, cette conjugaison des solitudes, dans un moment d'écoute, de partage et d'ouverture d'esprit, bienvenu dans notre époque trouble et impersonnelle.
Prochain Slam : lundi 09 juin à 20h (inscriptions à partir de 19h15)
du 15 au 19 octobre
Du mardi 15 octobre au samedi 19 octobre à 20h
Ante fête ses douze ans. Lui et son père, Josip, vivent une relation fusionnelle : tous deux sont fidèles au souvenir de la maman, décédée voilà onze ans. Jela, amoureuse de Josip, Ljubica, la camarade d’école d’Ante, et La Voisine, sorte de grand-mère de substitution, tentent de leur faire prendre d’autres chemins relationnels... Un spectacle choral, où rôles et personnages s’entremêlent pour révéler leurs parts d’ombre et de lumière.
Dans cette pièce du jeune écrivain croate Ivor Martinic, le Théâtre des Chardons jongle avec les conventions théâtrales sous la direction de Jérôme Nayer (Hors-la-loi), et réussit la gageure de s’adresser aussi bien aux adultes qu’aux plus jeunes. Ce spectacle intense et audacieux, à partager en famille, creuse dans les rapports que nous entretenons les uns avec les autres.
Avec : François Delcambre, Marion Hutereau, Aurore Latour, Juan Martinez, Delphine Veggiotti / Texte : Ivor Martinic (traduction : Emile Lansman) / Mise en scène : Jérôme Nayer / Assistant : Simon Gautiez / Lumière et régie : Gaspard Samyn / Scénographie : Charlotte Bernard / Costumes : Yasmine Laassal / Texte publié aux éditions Lansman , collection Théâtre à Vif n°142
Une création du Théâtre des Chardons ASBL / Avec l’aide du Ministère de la Communauté française de Belgique – Service Théâtre / Avec le soutien du Centre culturel du Brabant wallon, du Centre culturel Jacques Franck, de la Roseraie, du Centre dramatique Pierre de Lune, du Théâtre de la Vie et du Centre Belge de l’Institut International du Théâtre Wallonie-Bruxelles / Diffusion : habemuspapam.be
Primé au Festival de Huy en 2012 et programmé au Festival d’Avignon en 2013 (Théâtre des Doms)
Extraits du spectacle et commentaires de Jérôme Nayer
Durée du spectacle : 50 minutes
du 5 au 10 novembre
Du mardi 5 novembre au samedi 9 novembre à 20h & dimanche 10 novembre à 15h (pas de représentation le jeudi 7 novembre)
En 2010, Romain David du Raoul Collectif lance un projet de sensibilisation des jeunes de Saint-Josse au théâtre. Au fil des rencontres, il lui devient évident de faire découvrir à un public qui ils sont. « Ne pas le faire reviendrait à rater la chance extraordinaire de nous lier avec ceux qui, demain, seront le visage de notre ville, et de notre société. »
Sur scène, deux jeunes côtoient une habitante plus âgée, témoin du changement radical du quartier au fil des ans. Ensemble, ils prennent la parole devant les villages de Bruxelles et racontent l'histoire de leur territoire avec humour, réalisme et poésie.
Des gens de Saint-Josse : belgo-marocain, -tunisien, et -belge. A eux trois, ils interrogent, écrivent et tentent de redéfinir avec humour le « vivre ensemble » au travers de leurs trajets de vie, écrabouillant au passage les préjugés. La saison dernière, le KVS avait investi la ville et le Théâtre de la Vie (Tok Toc Knock Festival) ce qui a permis à Romain David de donner naissance à ce bijou théâtral. Ten Hood continue à vivre sur son « territoire » et réunit autour de lui les spectateurs dans sa promenade sur l’identité bruxelloise.
Avec : Adam El Hammouchi, Chawki Jlassi, Joséphine De Buyl / Mise en scène : Romain David / Assistanat, dramaturgie, création vidéo : Yaël Steinman / Création lumière : Ralf Nonn, assisté par Pier Gallen / Régie lumière : Max Nonn/ Documentation : Alice de Marchi
Production : KVS / Coproduction : Théâtre de la Vie / Remerciements : BNA BBOT, Gaëlle Tardé, Age & Transmission, Françoise Bloch, CPAS St-Josse, Pierre de Buyl, Dominique Dognie (Bibliothécaire de St Josse), M. et Mme El Hammouchi, M. et Mme Jlassi, Théâtre La Galafronie, le Foyer Liedekerke, Raoul Collectif, Willy Thomas, KVS et TTK
Durée du spectacle : 70 min.
du 3 au 14 décembre
du mardi 3 au samedi 14 décembre à 20h30
Une satire étonnante et décalée sur l’univers des média.
Une mise en abyme de la création artistique et de ses sources d’inspiration.
Plongez dans l’arène médiatique de Vous n’avez pas tout dit, une nouvelle émission de Radio présentée en direct par Eric Russon. Ce nouveau concept entend réconcilier culture et audimat en mettant sur le grill des personnalités culturelles qui créent la controverse, et en leur donnant l’opportunité de réagir publiquement.
Invitée : Valérie Bauchau
Valérie Bauchau est une comédienne bien connue de nos scènes. On a pu la voir entre autre dans Combat de nègre et de chien de B-M Koltès ou Occident de Rémy Devos m-e-s par Frédéric Dussenne, Le Silence des mères de Pietro Pizzuti m-e-s par Christine Delmotte, ou encore J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne de Jean-Luc Lagarce et Le Triomphe de l'amour m-e-s par Philippe Sireuil et Hilda de Marie Ndiaye m-e-s par Marc Liebens. On a pu aussi la voir récemment au cinéma dans Miss Mouche de Bernard Halut.
Pour le lancement de cette nouvelle émission culturelle, V.N.A.P.T.D, elle viendra nous parler de son premier roman, Venga, qui sortira prochainement et prendra le risque de se plier à l’exercice de la promotion.
Auteur de théâtre, réalisateur et présentateur d’émissions culturelles à la télévision (50 degrés nord, Culture Club,...), Eric Russon retrouve le média de ses débuts : la radio. Des personnalités du paysage culturel, des invités surprises, des play-list personnalisées…
Venez assister à l’éclosion de ce tout nouveau concept « live » signé Jessica Gazon et Thibaut Nève et participer comme témoin privilégié à l’envers du décor de V.N.A.P.T.D.
Avec Valérie Bauchau, Thierry Hellin, Eric Russon … / Mis en scène par Jessica Gazon et Thibaut Nève / Création sonore : Guillaume Istace / Scénographie : Vincent Bresmal / Création lumières : Pier Gallen / Collaborateur artistique : Guillaume Toussaint Fromentin / Tournée : Kim Van Volsom
Production : Théâtre de La Vie, Gazon-Nève et Cie, Théâtre Saint-Michel
Rencontre après-spectacle avec l'équipe de création le vendredi 6 décembre
Le spectacle commence à 20h30 et se termine à 22h
du 7 au 11 janvier
Attention, le calendrier sur le site présente une erreur.
Les représentations ont bien lieu du mardi 7 janvier au samedi 11 janvier 2014 à 20h.
Un couple de vieillards isolés dans une maison située sur une île battue par les flots. Pour égayer leur solitude et leur amour, ils remâchent inlassablement les mêmes histoires. Mais le vieil homme, auteur et penseur, détient un message universel qu’il souhaite révéler à l’humanité. Il a réuni pour ce grand jour des personnalités imaginaires du monde entier. Un Orateur, spécialiste dans l’art des mots, aura la charge de traduire ses pensées.
Un à un, les invités invisibles viennent prendre place sur les chaises préparées pour les accueillir. La maison s’encombre de ces fantômes auxquels vient se joindre l’Empereur en personne.
Pour sa première mise en scène, Alan Bourgeois revisite de manière contemporaine ce texte classique du théâtre de l’absurde en se penchant sur la question du langage verbal et non-verbal.
Créé en 2012, le spectacle a été joué de nombreuses fois en Hongrie et en Roumanie : le Théâtre de la Vie vous propose de venir (re)découvrir Ionesco.
Avec : Rachid Benbouchta, Isabelle Renzetti / Mise en scène : Alan Bourgeois / Création sonore : Fabian Coomans / Production : Alternative Culture ASBL / Avec le soutien de l’Espace Magh
du 28 janvier au 1 février
Du mardi 28 janvier au samedi 1er février 2014 à 20h
Du poussin à la poulette, jusqu’à la vieille poule perdant ses plumes : le corps féminin aux prises avec le temps. Par quel chemin ce corps est-il passé ? Comment en est-il arrivé là? Sur scène, une poule pondeuse, confrontée au gaspillage de ses oeufs. Une poule face à ses fantasmes de mère-poule. Sur scène, il reste une poule face à la solitude de son ventre vide, seule dans son poulailler. Ce seul-en-scène projette d’explorer sur un ton décalé « une existence de femme ». Un corps, une voix, un discours, une façon de vivre.
L’écriture de Janie part de l’intime, du corps en jeu, en mouvement. Explorant toutes formes de rapports à la scène et aux spectateurs, elle cherche de manière sensible les limites de la théâtralité. Forte de ses expériences individuelles (Moi y’a une chose que j’comprends pas c’est la beauté) et collectives (la Cie Arsenic, la Cie Les Orgues), elle crée cette année son nouveau solo au Théâtre de la Vie avec la complicité d’Hélène Cordier. La femme sous toutes ses coutures, un moment de théâtre en grande forme dans lequel Janie se livre avec générosité et force.
Co-écriture : Janie Follet et Hélène Cordier / Conception et interprétation : Janie Follet / Regard extérieur et dramaturgie : Hélène Cordier / Chorégraphie : Angèle Micaux / Scénographie : Emmanuelle Bischoff / Assistante Scénographie : Lydwine Thibaut / Costumes : Angèle Micaux / Création Lumière : Sarra Latrèche / Visuel : LMG Névroplasticienne
Production : Théâtre de la Vie et Ad Hoc ! ASBL
Rencontre après-spectacle avec l’équipe de création le vendredi 31 janvier
Une exposition des travaux de LMG Névroplasticienne accompagnera la série de représentations
du 18 février au 1 mars
Danse contemporaine
Du mardi 18 février au 1er mars 2014 à 20h
En parallèle de ses créations chorégraphiques, Karine Ponties initie pour deux saisons, en collaboration avec le Théâtre de la Vie, un temps d’intimité dans la recherche, dans la démarche et dans le rapport au public à travers différents solos hybrides et condensés où la danse ne tient pas forcément place au centre. La nature du lieu, du projet porté par Peggy Thomas sa nouvelle directrice et son équipe bienveillante rendent possible une plongée dans ces formes singulières, s’essayant au lien étroit entre théâtre, danse, ou performance. Au programme à partir du 18 février 2014, le solo Babil interprété par Eric Domeneghetty suivi du solo de Karine Ponties (Première, titre en cours), et en février 2015 la création du solo Héros.
Babil
Un corps s’élevant au-dessus de son propre chaos, on le dirait atteint aux jambes d’un mal compliqué. Une identité trouée, une pensée trouée, un langage troué qui s’exerce à la naissance de la langue. Les mots-souffles, un corps nouveau, un projet d’exil, un rêve en action, jusqu’au bout. Des premiers aux derniers pas, l’homme ne fait après tout que tenter de rester debout. De la terre à l’épine dorsale, la verticalité comme principe mais aussi comme question.
Comme s’il fallait ne pas s’arrêter de naître.
Interprétation et texte : Eric Domeneghetty / Conception et chorégraphie : Karine Ponties / Musique originale : David Monceau / Lumière : Julie Petit-Etienne, adaptation Guillaume Fromentin / Costumes : Samuel Dronet / Production : Dame de Pic , Cie Karine Ponties / Coproduction : Théâtre Les Tanneurs, Centre des Bords de Marne - Le Perreux, La Briqueterie - CDC du Val-de-Marne.
Dame de Pic / Cie Karine Ponties est conventionnée avec le Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Direction générale des arts de la scène, service de la danse et reçoit pour ses tournées à l'étranger le soutien de Wallonie-Bruxelles International et de l'Agence Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse. La Compagnie est en résidence administrative au Théâtre Les Tanneurs à Bruxelles. www.damedepic.be
Rencontre après-spectacle avec l’équipe de création le jeudi 20 février
du 5 au 9 mars
Du mecredi 5 mars au dimanche 9 mars 2014 à 20h (dimanche à 15h)
Una retrouve la trace de Ray, l’homme avec qui elle a vécu sa première histoire. Elle a fait près de 700 kilomètres pour le revoir sur son lieu de travail. Lui a changé de nom, de ville, de métier, de vie. Elle est restée « là-bas », elle revit ce passé tous les jours. Dans cet échange serré, ininterrompu, se déplie peu à peu une mémoire parsemée de contradictions. Que s’est-il vraiment passé ? Disent-ils toute la vérité ? Est-il vraiment possible de désigner un coupable et une victime ?
« Je suis persuadé que le théâtre sera un moyen d’expression important dans le futur, il n’engourdit pas l’esprit, il est une exploration sans fin ». David Harrower
Le collectif IMPAKT est un groupe d’artistes réunis autour de questions de société dans une démarche de création collective. Leur travail rompt le présupposé réaliste de la pièce et se concentre principalement sur la chair du texte, la matière brute : le corps et les mots.
Avec : Jérôme de Falloise et Sarah Lefèvre / Texte : David Harrower / Traduction : Zabou Breitman et Léa Drucker / Création collective : Jérôme de Falloise, Clara Flandroy, Sarah Lefèvre, Wim Lots, Fred Op de Beeck, Anne-Sophie Sterck, Raven Ruëll, Manu Savini et Lara Toussaint
Production : Collectif IMPAKT / Coproduction : Groupov, Théâtre de la Place - Liège / Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service Théâtre / Avec le soutien de la Région Wallonne, de la Province de Liège et de Théâtre & Publics / L’Arche est éditeur et agent du texte représenté. (C) Dessin : Wim Lots
Prix du Jury et Coup de coeur des Jeunes au festival Emulation 2013.
Durée : 1h15
du 18 au 22 mars
Du mardi 18 au samedi 22 mars 2014 à 20h
En visite au Futuroscope avec ses trois enfants, David apprend la mort de son père. Une libération : un père insupportable, excentrique et drôle, absent mais envahissant, bourré d’amour et de défauts… Futuroscope, Judéoscope, Familloscope. De plongeoirs pourris en monstres tièdes, comment les mots du père font-ils de nous, à notre insu, ce que nous sommes ?
Antoine, de par son rapport à la scène, s’inscrit pleinement dans le nouveau chapitre qui s’écrit cette saison au Théâtre de la Vie. L’acteur est en rapport direct avec les spectateurs. L’écrit se mêle à l’écriture de plateau via une langue dynamique et pulsionnelle, autant dans le sens des mots que dans les rythmes et les sonorités. Cette adaptation du roman de David Serge fête déjà ses 100 représentations. Dans son voyage à travers le monde, le spectacle pose ses valises chez nous, et vous donne l’occasion de le (re)découvrir.
Avec : Hervé Piron, Vincent Sornaga, Renaud Van Camp / D’après le roman de David Serge (Ed. Robert Laffont)/ Adaptation et mise en scène : Antoine Laubin / Assistante : Christelle Alexandre / Adaptation et dramaturgie : Thomas Depryck / Lumière et régie : Gaspard Samyn / Costumes : Collectif De Facto / Diffusion : www.habemuspapam.be / Production : De Facto ASBL / Avec l’aide du Ministère de la Communauté française de Belgique – Service Théâtre / Avec le soutien du Centre culturel Jacques Franck et de
L’L - lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création
Désigné « Meilleure Découverte » lors des Prix de la Critique Théâtre – Danse 2009/2010 (Communauté française de Belgique) et « Coup de coeur » du Club de la Presse lors du Festival Off d’Avignon 2010
du 22 au 26 avril
Du mardi 22 au samedi 26 avril 2014 à 20h
Adolphe, 35 ans, roule trop vite sur l’autoroute A77. Son père l’attend à Mordhomme, village natal, pour fêter son enterrement de vie de garçon et la mort de son nom de jeune fille. Dans la voiture, à la place du mort sa Femme, sur la banquette arrière la Plus Jeune Fille, dans le coffre sa Mère. Le véhicule a une avarie et ils doivent s’arrêter sur une aire d’autoroute où plus personne n’y connaît rien en mécanique. Près de la machine à café, Adolphe rencontre la Stoppeuse. Ne pouvant plus rien tirer du véhicule, cette ne équipe part à pied à travers les champs intensifs de l’industriculture.
Comédien, metteur en scène, on découvre ici Lazare auteur et interprète solitaire.
Pour le Théâtre de la Vie, soutenir sa démarche est une évidence de par la qualité et la simplicité de son projet : aller vers les gens, leur adresser une parole surgie de son esprit tourmenté, individu écartelé entre ce que l’on dit, ce que l’on ne dit pas. La course, c’est l’occasion de voir quelqu’un penser comme nous, et de partager ce moment dans un éclat de rire pour conjurer le malaise.
Ecriture et jeu : Lazare Gousseau / Espace et mise en scène : Didier Payen / Direction d’acteur : Marie Luçon / Lumière : Caspar Langhoff
Production : la Péridurale ASBL / Coproduction : Théâtre de la Vie
Rencontre après-spectacle avec l’équipe de création le vendredi 25 avril
du 20 au 31 mai
Elle est belle notre vie pourrie ! Elle est pourrie notre belle vie!
Six personnages de fiction. Deux soeurs, deux amis et deux amants. L’Amitié sous toutes ses formes. Des situations quotidiennes, un « tous les jours » excessif, le réel qui se décale. Nostalgie des moments passés et excitation des moments à venir.
Les personnages se croisent et se débattent au gré des différentes péripéties d’un récit non-linéaire. C’est comme prendre une poignée de terre, il n’y a pas toute la terre mais presque tout ce qui constitue la terre. Il n’y a pas toutes les histoires que l’on peut raconter, mais presque tout ce qui constitue une histoire.
Pierre Verplancken est comédien (La Nostalgie de l’avenir de Myriam Saduis, L’Eveil du Printemps de Peggy Thomas) et metteur en scène : Valses, inspiré de Fando et Lis d’Arrabal et Nous avons tué Stella, adapté du roman de Marlène Haushofer. Il fait ici un pas de plus en réunissant une troupe de comédiens - d’amis - et en leur proposant d’écrire pour eux. Le spectacle repose sur une écriture vive, concrète et précise, et sur des séquences musicales a capella. « Être bien où je suis » ou « chercher à être ailleurs » ?
Avec : Philipe Rasse, Quentin Simon, Simon Gautiez, Julie Leyder, Pierange Buendelmonte, Janie Follet/ Mise en scène : Pierre Verplancken / Assistant et dramaturge : Guillaume Fromentin / Création lumière : Pier Gallen / Production : Théâtre de la Vie et Cie les Orgues
Des bouts de vie, des témoignages d’amour, des émotions fortes et brutes. On prend tout ça en pleine figure. Impossible de rester indifférent...Lire la suite
Vidéo de présentation réalisé par theatrezmoi.be
Durée du spectacle : 1h20
Note : les comédiens fument durant la représentation.
du 19 au 21 juin
Le Willkommen, Bienvenue, Welkom Festival offre l'occasion aux artistes issus des trois communautés linguistiques de travailler ensemble.Sur base d'un texte inédit de l'auteur bruxellois Paul Pourveur « L'Art d'être belge », cette rencontre théâtrale belgische-belgisch-belge donnera lieu à trois jours de festivités.
Comment faire un spectacle ensemble quand on ne parle pas la même langue ? Comment présenter un spectacle devant un public dans ces trois langues en même temps ? Comment enrichir nos pratiques théâtrales au contact de celles des autres ? Un challenge lancé avec panache qui implique humour et auto-dérision. Un petit pas en faveur du franchissement des frontières belges et imaginaires. 21 juin, après la représentation : Concert > Frituür!
Het Willkommen, Bienvenue, Welkom Festival geeft podiumartiesten uit de drie taalgemeenschappen de kans om gedurende twee weken samen te werken in Théâtre de la Vie in Brussel. Auteur Paul Pourveur schreef speciaal voor deze gelegenheid een nieuwe theatertekst onder de titel “De kunst van het Belg-zijn/L’art d’être Belge/Die Kunst, Belgier zu sein”. Op basis van deze tekst heeft een theatrale ontmoeting plaats, waarvan het resultaat met het publiek wordt gedeeld op 19, 20 en 21 juni.
Das Willkommen, Bienvenue, Welkom Festival vereint Künstler aus den drei Sprachgemeinschaften des Landes, um während zwei Wochen im Théâtre de la Vie miteinander zu arbeiten. Der Ausganspunkt ist ein Text des Brüsseler Autors Paul Pourveur, „Die Kunst, Belgier zu sein“. Was dieser belgo- belge-belgischen Begegnung entspringt, wird an drei Tagen, vom 19. bis zum 21. Juni, dem Zuschauer feierlich vorgestellt.
Beaucoup d'artistes ont répondu présent : Rudi Beckaert, Mostafa Benkerroum, Robert Bui, Pierange Buondelmonte, Aïcha Cissé, Axel Cornil, Valentin Demarcin, Pauline d'Ollone, Benjamin Fleig, Rania Gaaloul, Fatma Girretz, Chantal Heck, Nyira Hens, Hélène Lacrosse, Line Lerho, Sarah Messens, Dahlia Pessemiers, Deniz Polatoglu-Colen, Paul Pourveur, François Prodhomme, Kristin Rogghe, Pierre Sartenaer, Jérémie Siska et Isabelle Wery.
Un événement proposé par le Théâtre de la Vie, le collectif Alors! (Robert Bui, Axel Cornil, Valentin Demarcin, Sarah Messens, François Prodhomme, Jérémie Siska) et les Etrangers ASBL, en collaboration avec t,arsenaal- Mechelen, GEN2020. Avec le soutien de la Communauté Germanophone, de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Loterie Nationale, de la Tricoterie, Théâtrez-moi! et de One Eyed Productions. Pour plus d'infos : http://alorscollectif.wix.com/wbwf
Participation Libre.
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Multivers Agnès Limbos
Limbos MULTIVERS Théâtre d'objet / L'univers artistique d'Agnès Limbos / 5 petites formes / 1 spectacle / 1 rencontre / 1 workshop
- le 27 septembre (fête de la Communauté française : entrée libre. Réservation obligatoire)
- 20h "Petites formes":
- Power of Love
- Once Upon a Time
- Les grands voyageurs laissent dans le cœur des ardoises...
- Ô Solitude
- Vanitas vanitatum...
- 21h30 Petites fables
- le 28 septembre
- 20h Petites Fables
- 21h30 Conférence Christian Carrignon - Le Théâtre de Cuisine (FR)
- le 29 septembre
- 10h Workshop "L'acteur face à l'objet"
- avec Guillaume Istace, Marie Delhaye et Agnès Limbos
- 20h Présentation du Workshop
- 21h30 Petites Fables
- www.garecentrale.be
- Dans le cadre de la Fête de la Fédération Wallonie-Bruxelles-spectacle gratuit le 27 septembre 2012.
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Half N'half
Création de et par Olivier Thomas, accompagné par la musicienne Catherine Delaunay
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Fall into the show
de et par Gwen Berrou. Entre théâtre-physique et performance, ce spectacle parle d’amour, de chute et de théâtre. Spectacle nominé "Meilleur seul en scène", prix de la critique 2012
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WORKSHOP C.Hommelsheim W.Höfinger
16,17,18 novembre, au Théâtre de la Vie Workshop « Ta propre voix au seuil de la musique » dirigé par Walli Hôfinger & Christiane Hommelsheim. Nombre maximum de participants : 12. Stage ouvert à tous.
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MULTIVERS Max Vandervorst
L'univers musical de Max Vandervorst / 2 spectacles / 1 installation / 1 workshop / des invités surprise...
- Inauguration pataphonique
- (le retour de) L’Homme de Spa (spectacle) +After musicale surprise
- 10h Workshop d’initiation aux instruments de musique en papier et en carton
- 20h Présentation du nouveau livre « Instruments en papier et carton » (Éditions Alternatives) et concert des stagiaires
- 20h30 à 21h(15) : Invité surprise
- 21h30 : Récital pour objets abandonnés et clavier tempéré
Lutherie sauvage. Éditions Alternatives, 1997
Nouvelles lutheries sauvages. Éditions Alternatives, 2006
Petites notes pour la route. Lansman, 2010
Best Tof (Musiques pour le Tof Théâtre). CT1, 1992
Folklore de Pataphonie Centrale. CT2, 2002
KD Story. CT3, 2006
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VY
de et par Michèle Nguyen. Meilleur spectacle Jeune public, Molière 2011. Meilleur Seul en scène, prix de la critique 2011.
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Le vent n'est pas tout seul dans l'air
Création de et par Michèle Nguyen, accompagnée par les musiciens Kathy Adam (violoncelle) et Thierry Crommen (harmonica). Régie: Morane Asloun et Gaëtan Van den Berg
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Premiers pas sur la dune
par le Tof Théâtre. Spectacle sans paroles pour le jeune public (de 3 à 5 ans). Prix de la ministre de la Culture et Coup de cœur de la presse aux Rencontres du Théâtre Jeune Public, Août 2009. à 15h
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Sur la dune
par le Tof Théâtre. Version pour adulte du spectacle "Premiers pas sur la dune". Spectacle nominé aux Prix de la Critique 2010 dans la catégorie "Création artistique et technique". à 20h
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La mort du cochon
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Je voudrais pas crever
d’après les nouvelles « Les fourmis » et « Le rappel » de Boris Vian. Adaptation & mise en scène : Olivier Lenel http://www.restepoliproductions.be/
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Ten-Hood Mijn Koninkrijk Ten-Hood Mon Royaume
Création de Romain David, avec la collaboration de Yaël Steinman. Dans le cadre du Toc Tok Knock Festival II Saint-Josse - KVS
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WOYZECK SERDI FAKI
1 et 2 mars à 20h 3 mars à 14h WOYZECK SERDI FAKI Dans le cadre du « Tok Toc Knock Festival II Saint-Josse » – KVS
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Les nuits blanches
Création d'après Dostoïevski. Adaptation & mise en scène : Olivier Lenel
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[weltanschauung]
Création. Un projet de Clément Thirion. Entre danse et performance. Avec Clément Thirion et Gwen Berrou.
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WHAT IF... entre l'eau et lac
Crée par Gwen Berrou, Claudia Gäbler, Christiane Hommelsheim et Clement Thirion avec Gwen Berrou, Christiane Hommelsheim et Clement Thirion
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Birdsong
Performance musicale et vocale. Par Christiane Hommelsheim et Walli Höfinger, Berlin
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Concert Carl et les hommes-boîtes + projection laboratoire d'images
du 27 au 29 septembre
Les Multivers – Ouverture de saison ! Soirées composées autour de l'univers artistique d'Agnès Limbos, Cie Gare Centrale
5 petites formes 1 spectacle 1 rencontre 1 workshop
avec Agnès Limbos, Isabelle Darras, Marie Delhaye,Christian Carrignon, Guillaume Istace
Un entresort érotico culinaire de 4'40 où le héros n'est pas spécialement charmant et l'héroïne pas très tendre.
De et par Isabelle Darras - Accompagnement artistique:Agnès Limbos
Une histoire d’amour (légèrement cruelle…) en théâtre d’objets qui dure le temps d’un slow.
De et par Isabelle Darras - Production: Nightshop Théâtre
Carte blanche à Marie Delhaye
Ô solitude, my sweetest choice
De et par Agnès Limbos – Mise en scène : Karine Birgé
D’après Purcell
Où il est question de la futilité de l’existence, de la pluie et du soleil,de la métamorphose de nos corps et de nos âmes.
A l’aube d’une clairière, à l’aurore de la forêt, à la pénombre des arbres...
De et par Agnès Limbos
De et par Agnès Limbos, avec la précieuse collaboration de Françoise Bloch
Christian Carrignon et Katy Deville fondent Le Théâtre de Cuisine en 1979 dont le premier spectacle (qui tient dans une valise et fait le tour du monde), donne son nom à la compagnie. Depuis, à tour de rôle, les directeurs du Théâtre de cuisine ouvrent des brèches dans le réel. Ils revisitent l’Histoire, ses mythes et ses légendes, convoquent Jules Verne, Christophe Colomb, Barbe Bleue, Robinson Crusoé, Le Petit Poucet et Macbeth. Le Théâtre de Cuisine puise aussi, sans complexe, dans le cinéma, les arts plastiques, la danse, le théâtre, les marionnettes. Il bricole, à partir d’objets manufacturés et reconnaissables par tous, des hypothèses de vie.
Sont aujourd’hui au répertoire de la compagnie, une trentaine de spectacles dédiés à un public familial. Créés, à La Friche de la Belle de Mai dans une relation privilégiée avec le Théâtre Massalia, les spectacles du Théâtre de Cuisine, largement diffusés en France et à l’étranger, sont autant d’envies de prouver que les hommes peuvent imaginer le monde.
du 4 au 6 octobre
« En fait quand tu respires ça t'use, mais ça tu es obligé de respirer. Par contre quand tu ris tu respires encore plus, tu t'uses encore plus, et là tu peux peut-être faire quelque chose, puisque tu n'es pas obligé de rire.
Tu ris moins, tu respires moins, tu vis plus.
Tu ris plus, tu respires plus, tu vis mieux mais tu vis moins... fameux dilemme.
Vivre jusque trente ans super fort, jusque cent super mal, ou quatre-vingt à moitié : sur le strict plan comptable c'est jusque quatre-vingt à moitié que c'est le plus rentable. »
Half N’ half ?
Half N' half comme une esquisse, un début. D’abord seul à explorer les méandres du seul. En sons, en mots, à demi-mots. En fanfare ou sur la pointe des pieds : sonder l’autour. Dans la forêt des questions : la tribu des Quiézites rythme et réchauffe.
« Il n’y a pas que les groupes qui doivent être nombreux. J’aimerais moi aussi parfois être nombreux. Je voudrais être une tribu ! Toute cette chaleur, cette chair, cette pression des corps, ces cuivres, ces chants. Je ne suis que moi. Si moi pouvait être plusieurs. Et même plusieurs, alors, voudrait être plus, tant j’ai peur d’attraper froid ! »
Et puis avec Catherine, pour le plaisir d’être à deux à bricoler des en cas, des pierres pour la soif, des aides mémoires, des bras zéros, du plaisir en paquet de 12. De fil en aiguille du chant, des casseroles, des commentaires, du pétillant.
Il n’y a pas que ceux qui ont des choses à dire qui doivent parler. Des choses à faire qui doivent faire. Il n’y a pas qu’aux gens pressés qu’il manque du temps. Nous avons besoin de place nous les silencieux, pour que le silence puisse se faire. Pour que notre silence puisse faire du bruit. Je n’ai rien à dire de particulier, mais j’ai quand même envie de parler. Dire que j’hésite. Souvent. Parler de mon vélo, de ses kms. Du temps qui est incertain, comme tout le reste. De tout et de rien.
Ni musique ni théâtre, ni comique ni triste, ni rien ni tout. Tous les « ni » s’enivrent sans thème ni cri, si ce n’est celui
ducorpsdelapenséedelavoixdesenviesdesrêvesdesangoissesduvide de tous les jours et cetera quoi.
Olivier Thomas
du 16 au 26 octobre
du 16 au 18 novembre
Ce stage vise à vous permettre de vous ré-approprier la musique, loin des discours des spécialistes de la forme et de la culture. En faisant confiance à vos connaissances intuitives de ce qu’est la musique, vous chercherez le propre sens qu’elle a pour vous, par-delà la virtuosité et les styles. Vous aurez ainsi l’occasion d’explorer ce que « musique » signifie dans votre voix, et vous laisserez la musique qui vous est propre émerger.
Le stage comprendra une préparation physique et vocale profonde, des leçons individuelles et de l’improvisation en groupe où nous jouerons des rapports entre voix et corps, entre voix et perception. Nous avancerons vers un territoire nouveau dans nos voix, au-delà des espaces que nous utilisons habituellement, et nous prendrons plaisir à chanter ensemble !
Durée : 15 h
17:00 – 20:00 Vendredi
11:00 – 18:00 Samedi
10:00 – 17:00 Dimanche
Prix : 150 €
Christiane Hommelsheim est vocaliste, performeuse vocale, improvisatrice, chanteuse, actrice et vidéaste. Elletravaille intensément sa voix selon la méthode Roy-Hart («la voix est le muscle de l’âme»). Elle se situe dans la lignée des cantatrices américaines Meredith Monk ou Shelley Hirsch. Dans son travail artistique elle recherche toujours l’essence de sa propre voix ainsi que les relations entre voix, corps et conscience.
Walli Höfinger a commencé son parcours artistique en 1993, en étudiant aux Beaux Arts de Saarbrücken (All.) les nouveaux médias artistiques et plus particulièrement l’art performance avec Ulrike Rosenbach. Parallèlement à ses études, elle a travaillé comme danseuse et performeuse pour différents projets chorégraphiques. Depuis 1996, elle crée ses propres performances qui associent mouvement et voltige, installations vidéo, son, éclairage, voix. Elle les ai présentées dans plusieurs pays en Europe, et principalement en Allemagne. Elle enseigne l’art performance, le mouvement et la voix depuis 2006. Depuis 2010, elle est également professeur de voix Roy Hart.
Inscriptions uniquement par téléphone ou par mail :
Téléphone administration +32 (0)2 219 11 86
info@theatredelavie.be
Pour de plus amples informations concernant les workshops de Walli Höfinger et Christiane Hommelsheim : www.eigene-stimme.de
Pour des informations complémentaires concernant les stages vocaux Roy Hart : www.roy-hart-theatre.com
du 22 au 24 novembre
Cela fait près de 25 ans que je pratique la lutherie sauvage. C’est ma passion et c’est mon métier. Au départ d’un même travail de recherche sur la musicalisation des objets quotidiens, j’ai été amené à expérimenter plusieurs types de médiatisations : le spectacle vivant tantôt plus théâtral, tantôt plus musical, tantôt plus plastique, l’enregistrement de CD’s, la rédaction de livres, l’animation de workshops et enfin différentes rencontres avec d’autres types d’expression (musiques de scène, cirque…). Ce Multivers proposé par le Théâtre de la Vie est une occasion rare de découvrir, dans une unité de temps et de lieu, ces multiples facettes de mon univers artistique.
Max Vandervorst
Jeudi 22 novembre à 20h
Le Théâtre de la Vie se transforme pour l’occasion en véritable Musée de la Pataphonie. Le public est invité à suivre un trajet itinérant à travers le théâtre pour y découvrir un bar à musique, les reliques de l’Homme de Spa, un escalier qui gémit et un plancher qui chante, un inédit Porciphone, la collection originale des sarbacanes musicales d’Oreille de Mammouth (l’inventeur de la musique), et même une expo de chaises musicales… L’art, c’est ce qui rend (le théâtre de) la vie plus intéressante que l’art (Robert Filliou).
Représentation unique !
Vendredi 23 novembre à 20h
L'Homme de Spa
Depuis sa naissance en 1994, L’Homme de Spa a parcouru le monde, sous les pseudos les plus divers : Het Spamanneke, Der Mann aus Spa, L’Home d’aigua, Homo Aqua… Il est de retour, ne le manquez pas… car si les bouteilles ont entre-temps changé, le plaisir, lui, est resté intact…
Au cœur de la jungle des discours sur le recyclage et l'écotaxe, là où l'oreille de l'homme n'a pas encore pris son pied, la décomposition de l'emballage quotidien provoque quelque fois de sauvages floraisons. Étrange sorcier né du hasard de la rencontre entre un chant apache et une danse martienne un soir de pleine lune et de mille étoiles, élevé dans l'amour des musiques du monde et nourri des petits restes de l'Art Plastique, L'Homme de Spa nous entraîne dans un rituel initiatique sur thème de bouteilles en plastique, pour exulter enfin au rythme d'une grandiose et publique rumba.
Conception, musique et jeu Max Vandervorst
Mise en scène originale Jean-François de Neck
Scénographie Amalgame
Régie Claire Steinfort
Production Curieux Tympan asbl, avec l’aide du Ministère de la CFBW.
Samedi 24 novembre
Récital pour objets abandonnés et clavier tempéré
Spectacle musical
de et par Max Vandervorst et Marc Hérouet
Une sélection de compositions et de reprises bien arrangées mettent à l’honneur la rencontre improbable entre la « lutherie sauvage » et l’harmonie du piano. En guise d’ouverture, le très fameux « Day dream » des « Wallace Collection » (dont le pianiste fût membre fondateur !) sera interprété au scoutophone, série de gourdes métalliques accordées… On entendra ensuite une sonate pour boîte de conserves, un ragtime pour claxon à deux tons, un blues pour fers à repasser, trois petites notes de musiques sur rasoir Bic jetable. L’intégrale du « Quadrille des lanciers » sur une chaise musicale à quatre tonalités, une petite valse au bouteillophone, et un grand classique de Louis Armstrong sur un bac de Maes Pils… Un lapin Duracell viendra rythmer la « Salsa Boliviana, et bien d’autres surprises encore. Un pur moment de plaisir musical et poétique interprété par un duo fantaisiste et complice.
Instruments inventés Max vandervorst Piano Marc Hérouet
Régie Benjamin Pasternak et Claire Steinfort
Production Curieux Tympan asbl
des livres
des CD
www.myspace.com/maxvandervorst
du 6 au 8 décembre
Le texte de ce spectacle, je le conçois comme une partition. La partition d'un moment de ma vie : mon enfance. Celle-ci est tout autant le thème avec lequel je m'amuse, que l'instrument dont je joue, le silence qui s'impose, la corde qui vibre, l'oreille qui accorde son temps.
Michèle Nguyen
Dans le spectacle VY, Michèle Nguyen ouvre grand le livre du passé et interprète, on ne peut plus librement, son enfance bercée par la féroce présence de sa grand-mère. Elle nous parle de sa maladresse, de son besoin de silence, de sa passion des mots, de son secret amour qui la mènera vers ses origines. Vers la paix aussi. Une marionnette l'accompagne silencieusement dans ce voyage souterrain. Elle est tout autant la fragilité de l'enfance qu'un rien pourrait casser que le vieil enfant qui résiste en nous, tyrannise et tire les ficelles pour ne pas grandir.
VY par l’équipe artistique :
Un enfant, avec les genoux amochés parce qu'il n'arrête pas de tomber, qui s'arrête devant une école de danse pour écouter de tout son être ce qui se passe de l'autre côté du mur, c'est ce qui m’a touché au delà de tout, dès les premières ébauches du texte que Michèle m'a fait lire. Vy, en chevalière errante, porte haut sa faille, et c'est là qu'on distingue l'humanité, donc la beauté. Elle, qui n'arrête pas de tomber, s'envole justement parce qu'elle tombe. C'est dans sa maladresse que se cachent ses ailes.
Alberto Garcia Sanchez - Metteur en scène
VY c'est aussi la rencontre avec la puissance des mots, la magie de l'écriture : « Ma grand mère tu vois je ne l'ai pas comprise et j'ai beau avoir grandi vieilli je ne comprends toujours pas pourquoi elle était si méchante pourquoi elle avait tellement besoin de couper la beauté ». Écrire, c'est faire la paix avec tout ce que je n'ai pas compris.
Michèle Nguyen
Texte et interprétation Michèle Nguyen Mise en scène Alberto Garcia Sanchez Accompagnement artistique Alain Moreau etMorane Asloun Conception et réalisation de la marionnetteAlain Moreau (Tof Théâtre) Création lumière Morane AslounRégie Gaëtan Van den Berg Conception et réalisation du pupitre Didier Henry Création sonore Jeanne DebarsyGraphiste (visuel et affiche) Fabian Sbarro Déléguée de production Sylviane Evrard Attachée de diffusion My-Linh Bui
Spectacle produit par le Collectif Travaux Publics
Co-producteurs TAP-Scène Nationale de Poitiers, Le Théâtre – scène conventionnée de Laval, Scène Nationale de Sénart. Avec le soutien de la Communauté française de Belgique - Secteur de l´interdisciplinaire et du conte En co-réalisation avec le Théâtre de la Vie (Bruxelles), la Montagne Magique (Bruxelles) et le Théâtre Dunois (Paris)
du 13 au 14 décembre
De VY au Vent...
La richesse artistique de la rencontre avec Alberto Garcia Sanchez et Alain Moreau a suscité chez Michèle Nguyen l'envie de continuer de s'ouvrir à d'autres univers. Mais cette fois-ci, la rencontre se fera directement sur scène.Ses compagnons d'exploration sont Kathy Adam (violoncelliste) et Thierry Crommen (harmoniciste). A trois, ils interprètent Le vent n'est pas tout seul dans l'air.
C'est une expérience inédite, consistant en une performance intense et enthousiasmante pour le trio : Michèle raconte, et les deux musiciens improvisent tout au long du récit. C’est sur le fil, une fragilité qui devient force. C'est le plongeon de trois artistes dans l'instant vibrant et unique de la rencontre.
Cette rencontre en studio avec ces deux musiciens hors pair, c'est pour moi, une expérience proche de l'écriture, de l'inspiration profonde. Plus rien n'existait autour. Ni le temps, ni l'espace. Que ce souffle. Cette vibration. Cette écoute infinie.
Michèle Nguyen
Le vent n'est pas tout seul dans l'air est le premier texte écrit par Michèle Nguyen. Ce sont trois histoires qui n'en font qu'une : Phil le taxi, Filomena for ever, et Theo sans plus. C'est une ode à ces personnes qui comme par hasard tombent au bon moment dans ta vie, c'est à dire le pire...
C'est un spectacle que j'aime au delà de tout. C'est un spectacle qui a changé ma vie. Il m'a pris par la main. M'a fait comprendre combien la mort d'une personne qu'on aime est un cadeau. Il a accompagné mes premiers pas dans le monde des conteurs, m'a révélé ma place. Il est plus que tout autre relié à l'Invisible. C'est un cadeau que je veux transmettre encore et encore.
Michèle Nguyen
du 26 au 29 décembre
La mer...
Un chou vert croise un poisson rouge.
Le soleil brille, le vent souffle.
Un taureau traîne son veau.
Un nuage court derrière son papa.
Une petite automobile se hâte derrière le sien.
Un cadeau flotte à la dérive.
Un homme, ... un œuf !
Dans un cadre étonnant, une course folle, le rêve débridé de René poursuivi par un canard.
Du théâtre d’images en plusieurs tableaux servi avec humour et tendresse dans une ambiance légèrement surréaliste.
Conception, écriture, mise en scène, scénographie et marionnettes : Alain Moreau
Comédiens/marionnettistes (en alternance): Julie Antoine,François Ebouele, Frédéric Lubansu, Karine Birgé, Aude Droessaert, Pier Gallen, Simon Janne et Toztli Godinez De Dios
Introduction de la version pour adultes : Jean Dekoningassisté d’Alain Moreau
Scénario : Alain Moreau avec l'aide des comédiens
Composition des musiques : Max Vandervorst
Création des éclairages et régie : Dimitri Joukovsky
Assistant à la mise en scène : Frédéric Lubansu
Assistante à la scénographie : Céline Robaszynski aidée parEmilie Plazolles, Frédéric Lubansu et Geneviève Périat
Construction du cadre, structures diverses et bidouillages :Michel Van Brussel assisté de Simon Janne
Finitions du cadre et costumes : Emilie Cottam
Photos : Melisa Stein
Affiche : Mélanie Rutten
Coproduction : Atelier Théâtre Jean Vilar et Théâtre de la Vie
du 26 au 29 décembre
La mer...
Un chou vert croise un poisson rouge.
Le soleil brille, le vent souffle.
Un taureau traîne son veau.
Un nuage court derrière son papa.
Une petite automobile se hâte derrière le sien.
Un cadeau flotte à la dérive.
Un homme, ... un œuf !
Dans un cadre étonnant, une course folle, le rêve débridé de René poursuivi par un canard.
Seule différence pour la version adulte: une introduction portée par un vieil homme gardien de musée distrait, prélude conçu comme un sas onirique pour préparer nos esprits à entrer dans le rêve...
Conception, écriture, mise en scène, scénographie et marionnettes : Alain Moreau
Comédiens/marionnettistes (en alternance): Julie Antoine,François Ebouele, Frédéric Lubansu, Karine Birgé, Aude Droessaert, Pier Gallen, Simon Janne et Toztli Godinez De Dios
Introduction de la version pour adultes : Jean Dekoningassisté d’Alain Moreau
Scénario : Alain Moreau avec l'aide des comédiens
Composition des musiques : Max Vandervorst
Création des éclairages et régie : Dimitri Joukovsky
Assistant à la mise en scène : Frédéric Lubansu
Assistante à la scénographie : Céline Robaszynski aidée parEmilie Plazolles, Frédéric Lubansu et Geneviève Périat
Construction du cadre, structures diverses et bidouillages :Michel Van Brussel assisté de Simon Janne
Finitions du cadre et costumes : Emilie Cottam
Photos : Melisa Stein
Affiche : Mélanie Rutten
Coproduction : Atelier Théâtre Jean Vilar et Théâtre de la Vie
du 10 au 12 janvier
La mort du cochon est le premier spectacle d'Isabelle Wéry, créé en 1998 et nominé aux Prix de la Critique « Meilleur seul en scène ». Elle le retrouve avec un désir de redécouverte et de recréation, de retour à ses premiers travaux, comme on revient dans la maison où l'on a grandi.
La ferme est un lieu extrêmement intense où animaux et êtres humains vivent sous le même toit au rythme séculaire des saisons. Lieu tumultueux quasi shakespearien, ça y naît, ça y vit, ça y mange, ça y copule, ça y meurt. Et le jour où le fermier sort le cochon de son étable pour le tuer, le cochon hurle, il sait qu'il va mourir, il le sait. Et ses yeux de cochon/animal deviennent des yeux de cochon/homme. Est-ce que cela signifie que durant son existence de cochon à la ferme, il éprouve, à l'instar du fermier, quelque angoisse existentielle ? Le sens de la vie dans une côte de porc crue ?
Écriture, mise en scène, jeu Isabelle Wéry / PeintureMarcel Berlanger / Regard extérieur Marc Doutrepont / Lumières Isabelle Derr
Un spectacle produit par Audience Production.
du 31 janvier au 5 février
Je voudrais pas crever est l’adaptation de deux nouvelles de Boris Vian : les Fourmis et le Rappel. Un soldat américain débarque sur la plage. Autour de lui, un tas de types morts, de morceaux de types et des camions démolis. Il n’aime pas ce désordre pour le plaisir. Puis c’est l’avancée à l’intérieur des terres, les attaques, les permissions et surtout l’ennui d’un combat qui n’en ?nit pas. Reste alors l’imagination de ce héros qui nous emmène dans un voyage en musique aussi drôle qu’atroce.
Un homme, un autre, saute du sommet de l’Empire State Building. Il décide d’ouvrir les yeux tous les dix étages et de regarder par les fenêtres. A chaque fois, un nouvel appartement et autant de souvenirs qui resurgissent. Au dix-septième, l’endroit paraît accueillant : il entre par la fenêtre. Une jolie femme vêtue de jaune l’attend.
La vie, ça tient de diverses choses en un sens
ça ne se discute pas
Mais on peut toujours en changer de sens
Parce que rien n’est intéressant comme une discussion
La vie, c’est beau et c’est grand.
Ça comporte des phases alternées
Avec une régularité qui tient du prodige
Puisqu’une phase en suit toujours une autre
La vie, c’est plein d’intérêt.
Ça va, ça vient… comme les zèbres.
Il peut se faire que l’on meure
- Même, ça peut très bien se faire
Mais pourtant, ça n’y change rien :
La vie tient de diverses choses
Et par certains côtés, en outre,
Se rattache à d’autres phénomènes
Encore mal étudiés, mal connus,
Sur lesquels nous ne reviendrons pas.
Précisions sur la vie - 9 février 1948
Avec Marie du Bled, Nicolas d’Oultremont, Mikael Sladden etFelix Ulrich
Mise en scène et adaptation Olivier Lenel
Assistant à la mise en scène Simon Hommé
Régie Régis Masson et Simon Hommé
Vidéos Maxime Pistorio
Photos Sébastien Goffin
Ont participé aux films et photos Luc Vangrunderbeek,Constantin d’Oultremont et Barbara Vandievel
Créé avec le soutien du Centre Culturel Bruegel
du 19 au 23 février
En 2010, Romain David du Raoul Collectif a lancé un projet avec comme but la sensibilisation des jeunes de Saint-Josse-ten-Noode, au théâtre.
Après de nombreuses rencontres avec des adolescents d’origines tunisiennes et marocaines, il décide de s’écarter de son objectif initial : " L’intérêt d’un travail théâtral avec eux réside moins dans le fait de leur faire découvrir le théâtre, que de permettre à un public de découvrir qui ils sont. Leur histoire, leur comportement teinté de violence mais aussi de tendresse, leur rapport à la langue, à la scène, au corps, au rythme sont autant d’éléments empreints d’une certaine étrangeté qui me semblent aujourd’hui urgent d’apprécier pour ce qu’ils révèlent d’espoir et de beauté. Ne pas le faire reviendrait à rater la chance extraordinaire de nous lier avec ceux qui, demain, seront le visage de notre ville, et de notre société."
Sur la scène de Ten-Hood, deux jeunes côtoient un habitant plus âgé du quartier. Comment les premiers considèrent-ils leur territoire et quelle est la différence avec le regard de la personne plus âgé, témoin du changement radical du quartier au fil des ans ?
Romain David s’inspire de Jean Sénac, Georges Perec et d’autres, qui ont écrit leurs ‘territoires’ avec réalisme et poésie.
Interprétation Adam El Hammouchi, Chawki Jlassi ,Joséphine De Buijl
Concept & mise-en-scène Romain David
Assistanat à la mise-en-scène & conception vidéo Yaël Steinmann
Collaboration artistique Alice de Marqui
Conception lumière Ralf Nonn, assisté par Pier Gallen
Remerciements: Age & Transmission, Françoise Bloch, Didier De Neck, le Théâtre de la Galafronie, le KVS, le Foyer Liedekerke, Gaelle Tardé, Willy Thomas, le Théâtre de la Vie
Coproduction Théâtre de la Vie / KVS
RESERVATIONS UNIQUEMENT AU KVS www.kvs.be ou 02 210 11 12
du 1 au 3 mars
Gökhan Shapolski Girginol, jeune créateur théâtral genkois diplômé du R.I.T.S de Bruxelles en 2012. Son travail de fin d'étude qu'il y a présenté était des plus captivants et c'est surtout son adaptation de Woyzeck qui a laissé une forte impression sur le spectateur.
Le classique Woyzeck raconte l'histoire d'un jeune gars qui essaie par tous les moyens possibles, aussi bien émotionnellement que matériellement, de garder la tête hors de l'eau. Ce qui échoue. C'est une tragédie « working class », un drame social sur la pauvreté. Entre les mains de Gökhan Girginol, cela se transforme en un trip hallucinant dans les bas-fonds de la société. Dans une installation qui se réfère au théâtre expressif, à l'art outsider et aux marges de la société, il laisse évoluer son personnage qui évoque tantôt de la sympathie, tantôt du dégoût. Dans sa version, cela se métamorphose en une plainte contre l'inégalité sociale pour celui qui dénué de tout, arrive dans un pays étranger avec seulement une valise pleine de rêves.
De et avec Gökhan Shapolski Girginol, Alici 'Serdi' Faki
Copyright photos Marc Vandermeulen
RESERVATIONS UNIQUEMENT AU KVS www.kvs.be ou 02 210 11 12
du 19 au 30 mars
Sous un ciel étoilé, près d’un cours d’eau, sur un pont, dans une lueur crépusculaire, à côté d’un banc, Nastenka attend quelqu’un. Ils se sont rencontrés il y a déjà un an. Ils se sont promis de s’aimer à son retour. Toujours plongé dans ses rêves, après des heures de marche, ayant salué ces quelques maisons qui sont ses “amies” – car d’amis il n’en a pour ainsi dire aucun, sans être vraiment là, donc, notre héros l’aperçoit.Sur ce pont, dans la lueur crépusculaire, un rêveur fait la connaissance d’une jeune fille qui attend l’amour de sa vie. Durant quatre nuits, ils apprennent à se découvrir. Une seule condition : “Ne tombez pas amoureux de moi” ordonne Nastenka.
Les « Nuits Blanches », c’est l’histoire d’un homme qui raconte une rencontre. C’est un souvenir. C’est une apologie de l’imagination. L’imagination comme acte de résistance à une société qui annihile toute forme de fantaisie. L’imagination comme faculté de percevoir le monde sous un autre angle. L’imagination comme élément essentiel au développement de son esprit critique.
Les « Nuits Blanches », c’est un regard sur l’acte théâtral, cette machine à susciter l’imagination. C’est un jeu avec l’imaginaire des spectateurs. C’est un spectacle qui, le temps d’une représentation, brouille la frontière entre rêve et réalité.
Les « Nuits Blanches », c’est romantique, c’est anti-romantique, c’est drôle, comme l’humour du désespoir, et poétique.
Les « Nuits Blanches » est un spectacle pour adultes qui tient compte d’un public adolescent. A partir de cet âge, les amours naissent, les esprits se développent, la conscience du monde s’affirme. Par les thèmes qu’il aborde, et surtout par cette énorme dose d’humour qui sous-tend tous ses textes, le spectacle est une rencontre entre ce « vieil auteur russe » et, notamment, cette génération née avec Internet.
Sept comédiens – trois jeunes femmes et quatre jeunes hommes - interprètent en alternance les rôles de Nastenka et du rêveur. Depuis des mois ils se préparent mais ce soir, ils se rencontrent pour la première fois.
Adaptation et mise en scène Olivier Lenel
Assistante à la mise en scène Valentine Lapière
Avec (en alternance) Marie du Bled, Barbara Van Dievel, Nicolas d’Oultremont, Simon Hommé, Vincent Huertas, Mikaël Sladden
Le spectacle démarre à 20h. Durée : 1h15
du 23 au 27 avril
Affublés de lycra et de moonboots à poils, Clément Thirion et Gwen Berrou nous glissent ici à l'oreille, non sans (auto)dérision, leur rêve d’une humanité davantage à l’écoute de son hémisphère droit (siège de nos sensations et de notre connexion au monde).
Bifurquant allègrement entre Adam & Eve (notamment en version expressionnisme allemand), la question de la conscience de la conscience, les hommes préhistoriques ou l’extra-terrestre Klaus Nomi (entre autres), ce tandem improbable tente d’explorer l’énorme question de la création (divine, scientifique, artistique…) et, par là même aussi, sa vanité (sinon sa vacuité).
Entre danse et performance, une mise en abîme assurément décalée, se jouant volontiers de son aspect « non fini » (car, somme toute, un silex brut n’était-il pas déjà tout aussi coupant qu’un silex bien poli ?)... Pour un regard lumineusement naïf et totalement désespéré sur… l’être humain, tout simplement…
Conception Clément Thirion (sur une idée originelle deMathilde Schennen et Clément Thirion)
Création et interprétation Gwen Berrou et Clément Thirion
Scénographie, costumes et lumières Saskia Louwaard etKatrijn Baeten
Régie générale Gwenn Van Ees
Production : kosmocompany
Coproduction : L’L – Lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création (Bruxelles) ; Théâtre de la Place (Liège) ; Théâtre de la Vie (Bruxelles) ; Théâtre du Marché aux Grains / Le Grand Jeu / Théâtre de Bouxwiller
Aide : Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service de la Danse ; Gouvernement francophone bruxellois (COCOF) – Réseau des Scènes Chorégraphiques
Soutien : Centre Wallonie-Bruxelles (Paris) ; Théâtre de Vanves / Festival Artdanthé (Vanves) ; Centre culturel René Magritte (Lessines) ; SACD « 1500 heures pour danser ».
Diffusion : Sylvia Courty / L’L (Bruxelles), www.llasbl.be
Clément Thirion et Gwen Berrou sont accompagnés par L’L (Bruxelles)
Teaser : http://www.youtube.com/watch?v=N8OEOuBXJLI
Le site de la kosmocompany de Clément Thirion :
http://www.kosmocompany.net/kosmo/kosmo.html
Le spectacle démarre à 20h. Durée : 60 minutes
du 9 au 11 mai
AVANT-PREMIERE
"There ist no use trying" said Alice, "one can't believe impossible things!"
"I dare say you haven't had much practice" said the queen.
"When I was your age I did it for half an hour a day. That's why sometimes I've believed as many as six impossible things before breakfast!"
Lewis Carroll, Alice in Wonderland
Trois présences. Trois voix. Trois corps. Et un texte : Woyzeckde Georg Büchner. Un texte qui nous fascine mais dont on voudrait s'échapper. Un texte qu'on ne voudrait pas jouer mais qui revient en boucle, inéluctablement, comme un leitmotiv trop entendu.
Prendre chaque représentation comme une tentative répétée de s'en extraire, de ne pas l'entendre. Tenter chaque soir de jouer une autre mélodie. Tenter chaque soir de trouver sa voix. Et ainsi, peut-être, ouvrir une voie...
du 16 au 18 mai
Un son s'échappe de moi même, tel un oiseau qui prend son envol au matin. Il peint les murs et rayonne au dela même des espaces que mes sens peuvent percevoir.Mon corps répond par des mouvements qui colorient la pièce, tel le chant de l'oiseau colorie le son du matin.
Depuis de nombreuses années nous sommes engagées dans le travail vocal du "Centre Artistique International Roy Hart" en France, et nous examinons les racines de l'expression vocale depuis les sons crus et primaires jusqu'à la voix traditionnelle chantée. Plus récemment, avec Jonathan Hart Makwaia, nous avons exploré ce médium comme source de création musicale, physique et théâtrale.
La relation initiale de la voix et du corps nous amènent là où l'espace physique et auditif s'entrelacent. Le corps en mouvement parle silencieusement. Le mouvement inscrit sa musique silencieuse dans l'espace physique. nous recherchons donc un dialogue entre cet espace physique et la musique, pour que le son, les esprits et les corps respirent dans cet espace.
Nous appelons ce processus “space-shifting”
Les états d'être qui surgissent de cette relation ont changé la façon dont nous percevons et créons la musique.
Christiane Hommelsheim et Walli Höfinger
Consultant voix : Jonathan Hart Makwaia NYC
Christiane Hommelsheim est vocaliste, performeuse vocale, improvisatrice, chanteuse, actrice et vidéaste. Elletravaille intensément sa voix selon la méthode Roy-Hart («la voix est le muscle de l’âme»). Elle se situe dans la lignée des cantatrices américaines Meredith Monk ou Shelley Hirsch. Dans son travail artistique elle recherche toujours l’essence de sa propre voix ainsi que les relations entre voix, corps et conscience.
Walli Höfinger a commencé son parcours artistique en 1993, en étudiant aux Beaux Arts de Saarbrücken (All.) les nouveaux médias artistiques et plus particulièrement l’art performance avec Ulrike Rosenbach. Parallèlement à ses études, elle a travaillé comme danseuse et performeuse pour différents projets chorégraphiques. Depuis 1996, elle crée ses propres performances qui associent mouvement et voltige, installations vidéo, son, éclairage, voix. Elle les ai présentées dans plusieurs pays en Europe, et principalement en Allemagne. Elle enseigne l’art performance, le mouvement et la voix depuis 2006. Depuis 2010, elle est également professeur de voix Roy Hart.
Jonathan Hart Markwaia est chanteur, compositeur et enseigne la méthode vocale Roy Hart dans la section du théâtre expérimental de la New York University. Il étend le rôle de la voix humaine dans les arts de la représentation, également dans le sens du développement personnel. Il vit et travaille à N.Y.C. où, à côté de son activité professorale, il réalise ses projets artistiques.
Le spéctacle démarre à 20h. Durée : 1h
21 juin
Le Vendredi 21 juin à 20h, après la projection des films d'animation le laboratoire d'image saison 3, (avec des films de Gwenola Carrère, Stéphane Blanquet ou Eric Lambé entr'autres)RE-CRéATION 2 vous propose de découvrir ou de re-découvrir Carl et les Hommes Boites lors d'un concert qui clôturera la 2ème soirée du festival.
*Carl et les Hommes boites : Derrière ce nom de groupe se cache Carl Roosens, touche-à-tout singulier qui cultive l’art du décalage, lui et sa bande nous proposeront un univers musical hybride aux frontières mouvantes.
Carl Roosens (chant, machines et flutes)
Pascal Matthey (violon et machines)
Cédric Manche (trompette et machines)
Emmanuel Coenen (Claviers, guitares, batteries et machines)
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MULTIVERS Jean-Jacques Lemêtre, Tomassenko
Les Multivers / Soirées composées autour des univers musicaux de Jean-Jacques Lemêtre (FR) et d'Olivier Thomas (BE)
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MULTIVERS Gwen Berrou
Soirées composées autour de l'univers de la comédienne Gwen Berrou (BE), en écho à la création Fall into the show
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Alain-Didier Weill
Cette soirée sera l' occasion -Ã partir du livre d' Alain-Didier Weill "Un mystère plus lointain que l'™inconscient" paru chez Aubier- de tenter de penser cet acte si surprenant qu' est l' acte créateur.
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VY
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Nous sommes tous des parieurs, chiche ?
dans le cadre de Création(s) en Voisinage. Proposition théâtrale et musicale en construction pour 9 acteurs, 13 calicots et 2 pianos
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Création(s) en Voisinage
Plate-forme de recherches théâtrales "in situ" avec Olivier Lenel, Céline Rallet et Clément Thirion
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Les nuits blanches
dans le cadre de Création(s) en Voisinage RDV publics annoncés ultérieurement
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Agrippine
Dans le cadre de Création(s) en Voisinage.
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Le vent n'est pas tout seul dans l'air
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Faisons des Vivants CREATION
La création de Faisons des Vivants est un processus d'aller retour et détour autour de la transmission, autour de la question : " Mais qu'est-ce donc d'être vivant"
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La mort du cochon
Des onomatopées, bien sûr, des sons mis en mots qui forment une espace de langue du monde aux consonances d'ici et d'ailleurs. Polyphonies, mélodies et rythmes.
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Récital pour Objets Abandonnés et Clavier Tempérés
Un spectacle musical de et par Max Vandervorst et Marc Hérouet
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Fall into the show CREATION
Entre théâtre-physique et performance, ce spectacle parle d'amour, de chute et de théâtre.
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Tomassenko et la chorale Voix-lÃ
Des onomatopées, bien sûr, des sons mis en mots qui forment une espace de langue du monde aux consonances d'ici et d'ailleurs. Polyphonies, mélodies et rythmes.
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Birdsong CREATION
CREATION - Christiane Hommelsheim et Walli Holfinger, Berlin dans le cadre des soirées Multivers
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Le coeur rectifié
Performance musicale et vocale par Louise Desbrusses (textes et voix), Ralf Haarmann (musique électroacoustique) et Christiane Hommelsheim (voix et loops), dans le cadre des soirées composées MULTIVERS
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RE-CRéATION
"De l'espace papier à l'espace scénique" 5 jours d'expo, de rencontres, de livres, de parcours insolites, de projections, de musique !
du 29 septembre au 1 octobre
Du 29 septembre au 1er octobre à 20h15
Ouverture de saison en musique !
Les Multivers / Soirées composées autour des univers musicaux de Jean-Jacques Lemêtre (FR) et d'Olivier Thomas (BE)
29 septembre à 20h15
SPECIAL 40 ANS THEATRE DE LA VIE
!!!COMPLET pour la soirée du 29/9!!!
Concert et Repas
proposé par Jean-Jacques Lemêtre (musicien, compositeur du Théâtre du Soleil – Paris)
Invitation à une découverte musicale dans le temps et sur notre planète; en partant du 4ème siècle en Chine avec un des plus vieux instrument du monde : le « Qin (prononcé : tchine), jusqu’au Cristal : une des dernières inventions acoustiques. Ce concert sera suivi d’un repas savoureux et artistique...
Cristal Catherine Brisset / Chant tibétain Gazom Lhamo / Qin Li-Yu You
Accompagnées par Jean-Jacques Lemêtre et une cinquantaine d'instruments.
Artisan cuisiniste Christian Dupont
30 septembre Tomassenko Trio / Jean-Jacques Lemêtre
20h15 Tomassenko Trio / Concert
Grelots, plaquàpieds, clarinettes, likembés, cor de basset, capteur dentaire, scie, guitares, chant, onomatopées, français dissonant, mini chorale, rythmes et mélodies. Laurent Rousseau, Catherine Delaunay et Olivier Thomas croisent les sons et les mots. Troglodyte onomatopiste, monoglotte borborythmicien, auteur de langues imaginaires, amateur du recyclage par la culture de l’imparfait, créateur d’espaces intersti-ciels et de lecture en biais, Olivier Thomas chante et raconte le sens et le non sens.
Chant, composition Olivier Thomas / Clarinettes, cor de basset, accordéon Catherine Delaunay /
Guitares Laurent Rousseau
22h Rencontre entre Jean-Jacques Lemêtre et Tomassenko
Musiques / Discussions / Imprévus
1er octobre à 20h15
Tomassenko Trio / Mauro Paccagnella
Pour cette soirée, Olivier Thomas invite le chorégraphe Mauro Paccagnella.
Mauro Paccagnella mêle danse, hip-hop, musique, théâtre au sein de ses créations. Il travaille au croisement des disciplines et plonge le spectateur dans un univers artistique déjanté aux combinaisons décalées. Voici pour vous une séance toute particulière de Clapping : une chorégraphie qui nous emporte et que Mauro nous propose d'apprendre. Impossible de résister…
du 24 au 26 novembre
Attention ! Jauge limitée à 60 spectateurs. Réservation fortement conseillée.
Les Multivers / Soirées composées autour de l'univers de la comédienne Gwen Berrou (BE), en écho à la création Fall into the show
Les 24, 25 et 26 novembre prochains seront consacrés à la découverte de l'univers artistique de Gwen Berrou. Une invitation à partager les questionnements de la comédienne qui flirte sans complexe avec les différents « codes » de théâtre. Avec talent, humour, intelligence, tendresse, folie, générosité.
Différentes facettes de l'actrice, de la femme derrière l'actrice se déclinent ...
Avec Sarah Antoine (groupe AAAA), Jean-Michel Barthéléry, Gwen Berrou,Caroline Daish, Eric Faes, Jacques Fauville (groupe AAAA), Julie PetitEtienne, Céline Rallet (groupe AAAA), Sylvain Reymond
24 et 25 novembre
20h15
Fall into the show – spectacle en construction
Une chute profonde mène souvent vers le plus grand bonheur
W.Shakespeare
L’expression « tomber dans l’autre » évoque la dépossession au contact d’autrui, le ravissement, et la perte de soi. C’est l’un des risques, avec celui, encore plus grand, d’être «laissé tomber», de s’être donné et de ne plus se retrouver. Quand est-ce que l’obstination, nécessaire à l’amour qui dure, conduit à l’altération de soi ? Accepter de pouvoir perdre, est-ce gagner sa liberté ?
21h30
Sarah Antoine, Jacques Fauville (groupe AAAA) et Caroline Daish`
Pendant que certains spectateurs seront conviés par Sarah Antoine et Jacques Fauville à une exploration de textes et d'images scéniques autour des différents modes de l'amour, d'autres suivront Caroline Daish pour une expérience sonore.
AAAA est un collectif d'artistes issus du théâtre et de la musique. Réunis en 2010, Gwen Berrou, Jacques Fauville, Celine Rallet et Sarah Antoine sont à la fois créateurs, chercheurs et découvreurs de nouveaux territoires imaginaires.
Caroline Daish est fascinée, désarçonnée et inspirée par les moments de 'direct', du faire et du défaire. Elle s'intéresse aux stratégies de "l'être ici", aux imperfections et au désordre qui en résultent, aux déclarations d'exigence, de désirs, de catastrophes, de dialectes, de difficultés, de distance et de dévotion.
26 novembre
20h15
Fall into the show – spectacle en construction
21h30
Assemblée
Publique en
Scène
par Jean-Michel Barthéléry et Alain Marcel
avec nos complices Caroline Jadot et Catalina Rincon
Un hommage à Serge Descornet et à l'Atelier Pour la Spontanéité
Tu te souviens que j'ai dit aussi les samedis que notre conscient fonctionne comme une scène de théâtre. Alors quand on pense, on focalise sur le milieu de la scène. Tu as le rayon du projecteur qui arrive sur le milieu de la scène, ça c'est notre pensée, ce qu'on est en train de se dire. En fait souvent la réponse aux questions qu'on est en train de se poser se trouve dans le décor, comme sur une scène de théâtre.
Extrait d'une interview de Serge Descornet – 2009
Gwen Berrou m'a fait le grand plaisir de m'inviter dans une de ses soirées composées. Elle a aimé la façon dont je parlais de ma recherche sur la spontanéité et m'a proposé d'en parler aussi avec vous. A travers ce moment, j'ai eu envie de rendre hommage au travail de Serge qui m'a beaucoup soutenu dans cette recherche.
Aidé de mes complices, Alain, Caroline et Catalina, je vous invite à nous rencontrer autour de nos expériences avec l'Atelier Pour la Spontanéité – APS -. Après quelques minutes d'écoute d'un extrait d'une interview de Serge Descornet, nous entamerons un échange d'expériences.
Jean-Michel Barthéléry
Partant du propos de la chute dans l'autre de « Fall into the show », ces journées seront l'occasion d'inviter des personnalités qui ont une réflexion et une pratique originale sur ce qui fait et défait les liens d'amour. Et par là sur ce qui rapproche intimement les êtres vivants et leurs matières. Avec générosité, sous des formes très variées, ces performeurs, metteurs en scène et artistes inclassables nous proposeront un partage de leurs expériences. Inspirés par des personnalités marquantes, par des rencontres glanées, ils nous feront expérimenter leur propre vison du monde à travers des installations, de la composition spontanée et un contact direct.
Fall into the show sera créé le 6 février 2012, à la Maison Folie (Le Manège.Mons) dans le cadre de Penser le Futur, puis à Bruxelles au Théâtre de la Vie le 19, 20, 21 avril 2012 et enfin aux Riches-Claires du 2 au 12 mai 2012.
Un théâtre qui n’en soit pas un,
Un art qui n’en soit pas un mais une façon de vivre,
Une forme qui ne hiérarchise pas, à laquelle tous peuvent avoir accès, dans laquelle tous
peuvent entrer et sortir, acteur… spectateur,
Un lieu où on décloisonne les espaces des savants et ceux des ignorants, où on outrepasse ses
talents et sa discipline,
Un espace où l’on partage son savoir faire, sa sensibilité et sa vulnérabilité, réellement,
Un processus pas un produit,
Une parole riche de fictions,
Un jeu, sérieux et engageant, souple et libérateur,
Qui nous sorte de la misère,
Claude Régy dit :
“ Nous ne devons pas frapper d’inexistence les choses que nous ne pouvons pas concevoir et
dont on ne peut pas parler “
Gwen Berrou
Que la réalité se pare de couleurs éclatantes, que l'esprit créatif se répande en chacun, que la musique infinie soit acte de résistance, cri de vie jusqu'à nos morts.
Réveiller les consciences, les corps, les âmes, les esprits... Je rêve d'un théâtre qui rende compte de l'essence de la vie, avec beauté, cruauté, sauvagerie, liberté.
Un monde où la magie, la fantaisie, le mystère, la grande force qui est en nous rejaillissent à chaque instant, transforme le Présent.
Donne place à tous les possibles.
Sarah Antoine (AAA-AAA )
3 décembre
Cycle TEMOINS DE NOTRE TEMPS
Rencontre avec Alain-Didier Weill en compagnie de Pascale Champagne, Gwen Berrou et Céline Rallet pour la présentation de son livre Un mystère plus lointain que l’inconscient (Editions Aubier)
Il s’agit de travailler sur tout ce qu’un corps émet et qui n’est pas forcément visible et qui ne passe pas forcément par l’échange direct.
Claude Régy
Nous savons aujourd’hui que l’inconscient est le lieu privilégié où la vie trouve son sens, si et seulement si, le psychisme est capable de ré-volte et de création.
Faire une Psychanalyse, c’est s’offrir en tant que sujet la possibilité d’une re-naissance par une re-structuration du psychisme, dans un profond mouvement de création qui n’est pas simplement création de sens nouveau.
De cette capacité essentielle d’altérer la réalité en y introduisant cet "alter absolu" qu’est "l’au-delà de la réalité", il en ressort cet exploit consistant à se déplacer vers un ailleurs : la psyché et ses multiples mystères.
La psyché est, par essence, conflictuelle. Au sein de cette conflictualité inhérente au psychisme et nécessaire à la condition humaine advient une jouissance vitale pour maintenir l’esprit en vie, vitale pour notre capacité de représentation, de création et de questionnement.
Les véritables artistes nous l’enseignent depuis toujours, cette nécessaire tension de la psyché pour créer. Celle qui permet à notre humanité aujourd’hui de ne pas se laisser happer dans un mouvement totalitaire de suspension du questionnement rétroactif et du questionnement insistant.
Et puis en nous transmettant l’existence d’une réserve permanente -l’inconscient- inépuisable, débordant le donné, le su, l’entendu, le vu l’artiste et le psychanalyste nous apprennent qu’ils n’ont pas la propriété de cette réserve excessive : contrairement à ce que la société actuelle tend à nous faire croire. Ils ne sont pas propriétaires de leur richesse, et c’est pourquoi cette richesse est surabondante et ne se donne jamais deux fois de la même façon…
Pascale Champagne
Cette soirée sera l’occasion à partir du magnifique livre d’Alain-Didier Weill de tenter de penser cet acte si surprenant qu’est l’acte créateur.
Car l’intérêt que porte Alain-Didier Weill à la création artistique, au mouvement de la danse, à la lumière d’un tableau, à la pulsation musicale, à la présence du comédien l’amène à reconsidérer la clinique, la direction de la cure et, de ce fait, la responsabilité de l’analyste voire celle de l’artiste.
Qu’y a-t-il dans le regard étonné que le nouveau né pose sur le monde ? Dans le « pourquoi » insistant de l’enfant ? Dans la sidération de l’adulte à l’écoute d’une note, d’un rythme, d’un trait d’esprit inouï ? Dans le vol suspendu du danseur ?
Le surgissement d’un nouveau radical qui va bien au-delà du renouveau lié à la remémoration d’un signifiant refoulé, tel que Freud l’avait formulé. Il est la clé d’un lieu auquel le mot ne donne pas accès et que Lacan situait « plus loin » que l’inconscient.
Mais comment s’approcher d’un tel lieu ? L’acte de création semble y mener lorsqu’il offre à notre perception de quoi appréhender l’invisible, l’inouï. Et n’y a-t-il qu’une réponse à cet étonnement ? Quelles instances psychiques met-il en jeu ?
Alain Didier-Weill a trouvé dans la création artistique de quoi s’approcher de ce rien d’où naît la création et il postule qu’il s’agit du même lieu que celui où se tient la vérité, celle qui ne peut que se mi-dire, et « fait résonner un point de non-savoir radical »
Alain-Didier Weill est psychanalyste, Il est le cofondateur de l'Association Coût Freudien, de l'Inter Associatif Européen de Psychanalyse et du Mouvement Insistance art psychanalyse et politique. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et il est également dramaturge.
Pascale Champagne est psychanalyste, membre d’Insistance. Elle est également metteur en scène avec des jeunes, des adolescents et des adultes en difficulté. Elle crée cette année une troupe universitaire site UCL Woluwé.
Gwen Berrou est comédienne. Elle tente, à travers ses propres créations scéniques, son implication citoyenne et le partage de sa pratique d’écoute et de soin Reiki de cultiver l’espace nécessaire aux possibles.
Céline Rallet est comédienne, s’initie à la mise en scène, et est membre du collectif MANIFESTEMENT. Ses préoccupations vont à la question d’un possible renouvellement du rapport artistique entre art et politique, elle mène à ce titre un travail de recherche et d’écriture ‘en collaboration’ avec le sud tunisien.
du 17 au 18 décembre
du 23 au 24 janvier
du 23 au 28 janvier
L'artiste en création n'est pas un être isolé. Fouineur d'idées, chercheur de sens, il s'inspire, s'associe, réinvente, réécrit, partage, traduit, démontre, récolte, puise, réagit, répond, partage, perpétue, transpose, détourne...
Un bureau administratif dans un théâtre n'est pas un organe cantonné. Composé de personnalités différentes, « il » vit, vibre et se construit au rythme des cheminements artistiques de chaque créateur que celui-ci côtoie et accompagne sur une ou plusieurs saisons.
Afin d'engager une réelle collaboration avec les artistes accueillis, le Théâtre de la Vie initie Création(s) en Voisinage, une plate-forme de recherches théâtrales « in situ », proposée à trois créateurs : Olivier Lenel, Céline Rallet et Clément Thirion. Pendant deux mois, ils se partageront le lieu pour donner corps, chair et voix à leurs rêves de théâtre. 3 recherches en cours ; 3 temps différents. Cette résidence croisée d'artistes en création sera ponctuée par des rencontres conviviales avec l'équipe du théâtre : l'occasion de questionner et nourrir ces démarches artistiques.
23, 24 janvier à 20h15
Nous sommes tous des parieurs, chiche ?
Projet de Céline Rallet
Avec à l’écriture et au jeu Sarah Antoine, Gwen Berrou, Lisou de Henau, Jacques Fauville, Anne Loewenthal, Céline Rallet, Nathalie Rjewsky, Etienne Serk, Emmanuel Texeraud, à la lumière, Pier Gallen, à la composition, Fabio Onano, à la dramaturgie, Sarah Antoine et Céline Rallet, à la mise en scène, Céline Rallet.
+ 24 janvier en 2ème partie de soirée
Le dégagisme en 15 minutes
Performance d’art contemporain de Cherifa Billami, Laurent d’Ursel et Marco Zagaglia du collectif MANIFESTEMENT
du 25 au 28 janvier à 20h15
Agrippine
Un projet de Clément Thirion et de Véronique Dumont
! D'autres rdv publics seront annoncés prochainement !
Tarif unique Création(s) en Voisinage : 5 euros
25 janvier
Depuis trois semaines, au Théâtre de la Vie, nous abordons, par de nombreux côtés, un petit bout de l’œuvre de Dostoïevski. Pour être précis, nous nous intéressons à la nouvelle « Les Nuits Blanches ». Et plus on lit ce texte, plus on s’y plonge ; plus on se dit : “Tout ça, là, doit se dire à haute voix, tout ça, doit se passer sur un plateau de théâtre, enfin, un plateau ou autre chose, c’est-à-dire, ce texte a besoin d’un public pour vivre, pour résonner donc”. Le chemin vers l’adaptation théâtrale sera encore long. Petit à petit, des éléments se dégagent, des certitudes et de nombreuses incertitudes. Et parce qu’avant tout on veut confronter ce texte magnifique à un public, on vous propose une première rencontre. Nous ne savons pas encore comment, mais le quand se précise : entre le 23 et le 28 janvier, en soirée composé avec nos voisins créatifs. On le reconnaît, tout ça est encore un peu flou, mais on s’est dit que vous voudriez peut-être être tenus au courant… Le vrai “quand”, vous pourrez le découvrir sur le site du Théâtre de la Vie. On espère courant janvier.
Olivier Lenel, le 22 décembre 2011
Participent au travail de recherche : Marie du Bled, Alexia Depicker, SimonHommé, Vincent Huertas, Nicolas d’Oultremont, Mikaël Sladden, BarbaraVandievel…
du 25 au 28 janvier
Clément Thirion / Véronique Dumont
Attendu qu’Agrippine fut la mère de Néron, empereur romain,
Attendu que Madame Véronique Dumont a été le professeur de Monsieur Clément Thirion au Conservatoire d’Art Dramatique, qu’elle lui a donné à jouer le rôle d’Agrippine dans la scène 2 de l’acte 4 de la pièce « Britannicus » de Monsieur Jean Racine,
Attendu que Monsieur Clément Thirion, 27 ans, souhaite rejouer Agrippine dans la scène 2 de l’acte 4 de la pièce « Britannicus » de Monsieur Jean Racine,
Attendu que Monsieur Clément Thirion a demandé à Madame Véronique Dumont de lui donner la réplique pour lui permettre, à lui, de jouer Agrippine dans la scène 2 de l’acte 4 de la pièce « Britannicus » de Monsieur Jean Racine,
Attendu, donc, que Néron sera joué par Madame Véronique Dumont, 44 ans,
Rendez-vous est pris avec des spectateurs afin d’expérimenter ce qui s’apparente à un portrait de Madame Julia Agrippina, dite Agrippine la Jeune.
Arrière-petite-fille d’Auguste, soeur de Caligula, mère de l’empereur Néron, Agrippine est assurément une des figures les plus emblématiques des coulisses du pouvoir dans la Rome impériale.
Convaincue de son essence divine, elle lutta toute sa vie pour assurer le pouvoir suprême à son fils Néron, dont les astres lui ont pourtant prédit qu’il la tuerait. Un fils tyrannique, imprévisible, qui se considérait comme un artiste, soupçonné d’avoir incendié Rome et, ému pas la beauté du spectacle, entama un chant en jouant de la lyre.
“Qu’il me tue, pourvu qu’il règne!” aurait-elle répondu à l’oracle.
Tarif unique : 5 euros
3 février
du 6 au 11 mars
Fin de la saison « On est en train de travailler et ça progresse… » au Théâtre de la Vie, 5 rendez-vous public, 3 étapes de travail. Voilà un an et demi que Claudia Gäbler et Herbert Rolland ont manifesté leur intérêt pour notre travail de création, un travail patient, souvent long. A la lecture du projet « Faisons des Vivants » ils ont proposé de nous accompagner sur la saison 2010-2011 avec le bien nommé « On est en train de travailler et ça progresse », et d’accueillir la création en février 2012.
A la fin de cette première saison, nous disons : oui, ça progresse ! Ça fluctue, ça change de direction, ça va ça vient… La création de Faisons Des Vivants est un processus d’aller retour et détour autour de la transmission, autour de la question « Mais qu’est-ce donc d’être vivant ? !»
Christine Horman et Isabelle Puissant, juin 2011
Faisons des Vivants, un projet de Christine Horman et Isabelle Puissant, avec tout autour Nathalie Boulanger, Hélène Désirant, Bertrand De Wolf,Aurélie Forges, Kevin Matagne, Gaëtan van den Berg.
du 30 au 31 mars
31 mars
Samedi 31 mars à 21h30 à la suite de "La mort du cochon"
SPECIAL 40 ANS THEATRE DE LA VIE
Une sélection de compositions et de reprises bien arrangées mettent à l’honneur la rencontre improbable entre la « lutherie sauvage » et l’harmonie du piano. En guise d’ouverture, le très fameux « Day dream » des « Wallace Collection » (dont le pianiste fut membre fondateur !) sera interprété au scoutophone, série de gourdes métalliques accordées… On entendra ensuite une sonate pour boîte de conserves, un ragtime pour claxon à deux tons, un blues pour fers à repasser, trois petites notes de musiques sur rasoir Bic jetable.
L’intégrale du « Quadrille des lanciers » sur une chaise musicale à quatre tonalités, une petite valse au bouteillophone, et un grand classique de Louis Armstrong sur un bac de Maes Pils…Un lapin Duracell viendra rythmer la « Salsa Boliviana », et bien d’autres surprises encore. Un pur moment de plaisir musical et poétique interprété par un duo fantaisiste et complice.
Max Vandervorst est musicien et inventeur d'instruments. Depuis 1988, il réalise des spectacles où interviennent des instruments qu'il crée lui-même à partir d'objets très divers: « Symphonie d'Objets Abandonnés », « Concerto pour deux vélos », « L'Homme de Spa » ont été largement diffusés à travers le monde, et continuent de l'être. Il est également compositeur de musiques de scènes et concepteur de la « Maison de la Pataphonie » de Dinant.
Marc Hérouet est pianiste, arrangeur et compositeur. Membre fondateur des Wallace Collection, il compose de nombreuses musiques de films et collabore à de nombreux projets musicaux dans le domaine de la chanson, des musiques actuelles et du jazz. Il fut aussi président des Jeunesses Musicales de la CFWB et professeur de musique à l’IAD.
Instruments inventés : Max vandervorst
Piano : Marc Hérouet
Régie: Benjamin Pasternak et Claire Steinfort
Production: Curieux Tympan asbl
des livres
- Lutherie sauvage. Editions Alternatives, 1997
- Nouvelles lutheries sauvages. Editions Alternatives, 2006
- Petites notes pour la route. Lansman, 2010
des CD
- Best Tof (Musiques pour le Tof Théâtre). CT1, 1992
- Folklore de Pataphonie Centrale. CT2, 2002
- KD Story. CT3, 2006
du 19 au 21 avril
Qu’est-ce qui vous met dans cet état ?
L’histoire qui se raconte ici est celle d’une femme qui, parce qu’elle a peur de tomber, décide justement de choir de toutes les manières possibles. Elle suppose qu’en faisant l’inventaire de toutes les chutes imaginables, elle trouvera comment s’affranchir, ou pour le moins se distraire, de l’écroulement des illusions sentimentales ou idéologiques.
Pour qu’elle puisse réellement s’offrir à l’accidentel de la chute, le spectacle se construit grâce à la participation du public à un jeu de hasard.
C’est un questionnement autour des limites de notre identité. Entre théâtre-physique et performance, ce spectacle parle d’amour, de chute et de théâtre.
À travers l’étrange série de chutes qu’elle s’impose, Gwen Berrou veut sonder le risque et la richesse induits par le partage de l’intimité.
L'expression « tomber dans l'autre » évoque la dépossession au contact d'autrui, le ravissement, et la perte de soi. C'est l'un des risques, avec celui, encore plus grand, d'être « laissé tomber », de s'être donné et de ne plus se retrouver. Quand est ce que l’obstination, nécessaire à l’amour qui dure, conduit à l’altération de soi ? Accepter de pouvoir perdre, est-ce gagner sa liberté ?
À partir de plusieurs textes écrits ou sélectionnés, nous questionnons l’écoute de soi, l’illusion et l’attachement. En utilisant différents niveaux d’adresse et de lecture, en superposant les textes et les actions, nous souhaitons créer des associations inattendues. Le sens est-il évident, caché, allusif ou transformé ? Entre le sérieux et le trivial, l’équipe cherche une forme par laquelle les ruptures, les collisions de sens poussent le spectateur à interroger ce qu’il reçoit.
Comédienne et porteuse de projet : Gwen Berrou (Cie Petite âme) / Création et régie son : Éric Faes / Création et régie lumière : Julie Petit Etienne / Scénographie : Sylvain Reymond / Conseil à la dramaturgie et à la mise en scène : Céline Rallet / collaboration ponctuelle : Veronika Mabardi, SarahAntoine, Vincent Lecuyer / Aide-chargée de production et de diffusion :Laetitia Noldé / Textes de Gwen Berrou et Celine Rallet : Les Lamentations deGilgamesh (d'après L'épopée de Gilgamesh, traduction française Jean Bottéro, Éditions Gallimard), Éloge de l’amour d’Alain Badiou, Phèdre de Racine, Belle du seigneur d'Albert Cohen, © Éditions Gallimard.
Coproduction du Théâtre de la Vie (Bruxelles) et du réseau Open Latitudes : Les Halles (B), Le manège.mons / Maison Folie (B), Latitudes Contemporaines (F), le Festival Body/Mind Varsaw (PL), Arsenic (CH), Le Phénix (F), Teatro delle Moire (I), SinARTS (H) – avec le soutien du programme Culture de l’Union Européenne / En partenariat avec La Bellone, Maison du spectacle, et les Riches-Claires / Avec le soutien du KJBi / Remerciements au Belg’arT, Théâtre Marni, CC Bruegel, XL Théâtre.
Réalisé avec l'aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service du théâtre.
5 mai
31 mai
Un son s'échappe de moi même, tel un oiseau qui prend son envol au matin. Il peint les murs et rayonne au dela même des espaces que mes sens peuvent percevoir. Mon corps répond par des mouvements qui colorient la pièce, tel le chant de l'oiseau colorie le son du matin.
Depuis de nombreuses années nous sommes engagées dans le travail vocal du "Centre Artistique International Roy Hart" en France, et nous examinons les racines de l'expression vocale depuis les sons crus et primaires jusqu'à la voix traditionnelle chantée. Plus récemment, avec Jonathan Hart Makwaia, nous avons exploré ce médium comme source de création musicale, physique et théâtrale.
La relation initiale de la voix et du corps nous amènent là où l'espace physique et auditif s'entrelacent. Le corps en mouvement parle silencieusement. Le mouvement inscrit sa musique silencieuse dans l'espace physique. nous recherchons donc un dialogue entre cet espace physique et la musique, pour que le son, les esprits et les corps respirent dans cet espace.
Nous appelons ce processus “space-shifting”
Les états d'être qui surgissent de cette relation ont changé la façon dont nous percevons et créons la musique.
Christiane Hommelsheim et Walli Höfinger
Consultant voix : Jonathan Hart Makwaia NYC
Walli Höfinger a commencé son parcours artistique en 1993, en étudiant aux Beaux Arts de Saarbrücken (All.) les nouveaux médias artistiques et plus particulièrement l’art performance avec Ulrike Rosenbach. Parallèlement à ses études, elle a travaillé comme danseuse et performeuse pour différents projets chorégraphiques. Depuis 1996, elle crée ses propres performances qui associent mouvement et voltige, installations vidéo, son, éclairage, voix. Elle les ai présentées dans plusieurs pays en Europe, et principalement en Allemagne. Elle enseigne l’art performance, le mouvement et la voix depuis 2006. Depuis 2010, elle est également professeur de voix Roy Hart.
Jonathan Hart Markwaia est chanteur, compositeur et enseigne la méthode vocale Roy Hart dans la section du théâtre expérimental de la New York University. Il étend le rôle de la voix humaine dans les arts de la représentation, également dans le sens du développement personnel. Il vit et travaille à N.Y.C. où, à côté de son activité professorale, il réalise ses projets artistiques.
2 juin
on dirait que le risque de collision serait plus excitant, toujours, que tout risque de collusion. on dirait qu’on serait prêt à tout plutôt que près de la sortie à surveiller ce qui dénote, détone, détourne. on dirait que naîtraient plus souvent des désirs doux d’accidents forts que des envies molles d’assurance vie. on dirait que la roue tourne serait plus grisante que la routine. on dirait que les mots se livreraient à leur festin sonore. on dirait qu’on jouerait à ce qu’on ne connaît pas encore. on dirait qu’on s’inventerait en boucles, en flux. on dirait qu’on s’inventerait en tons et en notes. on dirait qu’on s’inventerait en sons et en mots.on dirait qu’on s’inventerait en cris et en ondes. on dirait qu’on improviserait.
Le coeur rectifié - extrait
avec
Louise Desbrusses (textes et voix)
Ecrivaine en tous genres (roman, poésie, essais et autres textes) ainsi que performeuse, est notamment l’auteur de deux romans publiés chez P.O.L, L’argent, l’urgence et Couronnes boucliers armures (mention spéciale du prix Wepler).
Ralf Haarmann (musique électroacoustique)
Compositeur, improvisateur et instrumentiste. Mentionner loops, tapes, mandoline, baudruche, soundscape, dispositifs électroniques et autres programmes informatiques de son invention, ne donne qu’une mince idée (voire aucune) de ses recherches.
Christiane Hommelsheim (voix et loops)
Vocaliste, performeuse vocale, improvisatrice, chanteuse, actrice et vidéaste, outre ses créations solo avec loop sampling system et vidéo telle „Shadows,fairies and me“ (2010, Berlin/Bruxelles), elle donne avec R. Haarmann, depuis 2009, des concerts de musique improvisée, The loop concert series.
! Les horaires seront communiqués ultérieurement !
du 20 au 24 juin
au 43-45 rue traversière
avec Carl Roosens, Noémie Marsily, Joanna Lhoro, Francesco Defourny, Abdel Bouzbiba, Monsieur Pimpant
Mercredi 20 juin dès 18h00 – entrée libre
VERNISSAGE
Expos Carl Roosens, Noémie Marsily et Joanna Lhoro
Installation Francesco Defourny
Installation Monsieur Pimpant
Jeudi 21 juin dès14 h - entrée libre
Expo accessible au 43 rue Traversière
Jeudi 21 juin à 20h15 – entrée libre
JEU DU DESSIN
ouverture des portes 19h15
inscriptions : 02 219 60 06 ou sur place, le soir-même
Vendredi 22 juin dès 14h – entrée libre
Expo accessible au 43 rue Traversière
Vendredi 22 juin à 19h
PROJECTIONS
tarif unique : 8 euros
Court-métrages d'animation
Naked unborn Child, un film de Benoît Guillaume
Ce court clip accompagne le morceau Naked unborn Child du musicien Sam Nolin, extrait de son album Postcard from Earth.
Les foufous épisode 5, un film de Monsieur Pimpant
Caniche, un film de Noémie Marsily & Carl Roosens
Speaker's Corner, un film de Noémie Marsily & Carl Roosens
Moustique épisode 1, un film de Noémie Marsily & Carl Roosens
Black Socks, un film de Noémie Marsily & Carl Roosens
Film documentaire
Incomplet dans tout
Un film de Carl Roosens
Montage Sébastien Demeffe, Carl Roosens
avec l'aide de Graphoui
Bernard Delville est toujours dans l’action, depuis 1969 le jour où il à intégré le projet éphémère Mass Mooving. Un exemple de vie d’artistes qui ancre bien solidement ses rêves dans le réel.
Samedi 23 juin dès 14h – entrée libre
Expo accessible au 43 rue Traversière
Samedi 23 juin à 20h15
CONCERTS
tarif unique : 8 euros
Joanna Lorho « Forest Bath »
Joanna Lorho proposera ses compositions voix-piano dans une formule inédite, en trio, avec Corentin Dellicour au violoncelle, et Abdel Bouzbiba à la percussion.
Carl Roosens
Carl Roosens viendra déployer son univers branque et décalé sur la scène du théâtre, en compagnie de ses invités surprises dont Pascal Matthey, Emmanuel Coenen...
Dimanche 24 juin, dès 14h – entrée libre
Journée et Fête de clôture
Le Théâtre de la Vie ouvre grand ses portes !
Expositions 43/45
Librairie
Fête de rue, à l'initiative des Voisins de la rue Traversière : animations, barbecue, sensibilisation au projet de quartier vert TraVERTsons, distribution et mise en terre de plantes grimpantes dans toute la rue.
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Steve Houben et Jacques Pirotton
Concert GRATUIT dans le cadre â Saint Jazz ten Noode
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Vy
Création de et par Michèle Nguyen VY est le prolongement de « A quelques pas d'elle ». C'est le voyage qui continue.
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Dialogues du Dom Juan / Molière
Le défi est lancé : 20 représentations nouvelles de ce spectacle à l’Atelier Théâtre de la Vie.
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Liberté, Egalité, Sexualité
La liberté est une matière première qui coute cher. Les yeux de la tête, parfois.
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Tout est vrai même si c'est faux
C'était il y a presque longtemps, hier on disait encore que c'était hier.
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Rencontre avec Jean Gillibert
Au théâtre comme dans la vie, j'ai essayé d'être libre, c'est à dire de ne jamais désespérer. J'ai résisté à la main mise de la cité.
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Solanum lycopersicum esculentum
Chapitre 1 : « Scène Ouverte Jeune Création » retourne à l'école ...
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Les Brebis - CREATION
Chapitre 2 : « Scène Ouverte Jeune Création » partage la dernière création de Virginie Debauche
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Que du Bonheur !
Chapitre 3 : « Scène Ouverte Jeune Création » donne carte blanche à Élise Vandergoten .
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Variations autour de Philippe Avron
2 journées et soirées d’hommage au comédien et ami Philippe Avron. Qui est-il ? Que nous transmet-il aujourd'hui ?
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Ma Nuit Bowie / Concert d'une chambre
A 12, 13 ans.C’est la nuit. J’ai tué tous mes nounours. Et David Bowie entre dans ma chambre…
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Slam +Concert Dan-T
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Ceci est mon corps
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Rencontre avec Françoise Louis-Morin
Rencontre avec Françoise Louis-Morin, sexologue et maître de conférence à l'Université de Liège et Isabelle Wéry, dans le cadre du spectacle "Ceci est mon corps"
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Eloge de l'oisiveté
Eloge de l'oisiveté est une flânerie joyeuse et ludique, à la découverte des routes parallèles empruntées par ceux qui, de tout temps, échappèrent au dogme de l'activisme.
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On vous écoute travailler / Création sonore
Evren fossoyeur au cimetière de Bruxelles, une création sonore de Geoffrey Couanon
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Rencontre avec Denis Grozdanovitch
A l’issue de la représentation d’Eloge de l’oisiveté, — qui contient plusieurs extraits du Petit Traité de désinvolture, — Dominique Rongvaux
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Amour et Grivoiseries
Mots à double sens, répliques insolentes, humour débridé... Amour et Grivoiseries nous rappelle que l'impudeur n’a nul besoin de vulgarité pour donner du relief au désir.
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On est en train de travailler et ça progresse ...
Work in Progress Atelier Corneille / Theatropolitain est une aventure. Novatrice, utopique et ... provisoire.
- 2ème RDV public
- 3ème RDV public
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Ouvrir les mots !
Une soirée particulière pour soutenir le Théâtre de l’Eclair !
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Comedy Kitchen
Présentations d'atelier des 2ème et 3ème années de la Kleine Academie ...
11 septembre
Le duo propose une instrumentation insolite, un dialogue exalté entre le sax alto de Steve et la guitare de Jacques Pirotton. Curieux répertoire également, qui alterne standards de Broadway, thèmes de Parker, thèmes traditionnels et succès des sixties...
Mais le plus hallucinant est sans doute la démarche choisie qui opte délibérément pour l’audace la plus folle, emprunte souvent les chemins de traverse les plus improbables, flirte par moments avec l’iconoclastie la plus virulente. Et du coup, Pirotton le Sage semble se souvenir comme jamais auparavant de la leçon de l’ami Bill Frisell et prend à bras le corps effets de pédale, contre-chants décalés et distorsions expressionnistes. Ajoutez à cela les phrasés renouvelés d’un Houben Phénix qui retrouve ici un sens de l’écorchure qui lui va comme un gant.
SAXOPHONE & FLÛTE
Steve Houben
GUITARES
Jacques Pirotton
du 20 au 26 septembre
du 15 octobre au 20 novembre
Pourquoi ?
En premier lieu, bien sûr, parce que nous aimons ce spectacle.
Ensuite parce que tous les avis reçus de ceux qui l’ont vu: public jeune, moins jeune, enseignants, presse, etc.concordent ; ils aiment aussi.
Parce que nous croyons que le Dom Juan est l’œuvre la plus forte de Molière.
Et puis – et c’est l’essentiel – nous croyons ce spectacle utile pour les temps présents : montrer qu’une époque de grands changements – donc de CRISE – engendre la nécessité de nouvelles questions face aux certitudes du passé. Qu’une telle période engendre aussi un nouveau type d’être humain capable de poser de nouvelles questions, d’entreprendre de nouvelles approches pour transformer la vie et la société.
Il ne nous importe pas, dans ce spectacle de dire où et quand Dom Juan a raison, ni quand il se trompe. Mais de constater que par l’intermédiaire de tous les personnages de la pièce, Molière pose de nouvelles questions dans énormément de domaines qui touchent aux défis de son époque.
Face à l’hystérie ambiante de certains, qui consiste à répéter: «No we can not…», nous croyons, comme Molière en son temps et beaucoup d’autres dans le monde d’aujourd’hui, à la nécessité de répéter – inlassablement – et malgré tous les obstacles : YES WE CAN !
Mise en scène
Claudia Gäbler et Herbert Rolland
Avec
Antoine Plaisant
Dominique Rongvaux
Isabelle Wéry
Explorateur de sons
Marc Doutrepont
Explorateur des voix
Jean-Jacques Lemêtre (Théâtre du Soleil - Paris)
Eclairages
Bruno Smit
Vidéo
Christiane Hommelsheim
Chorégraphie
Marian del Valle
Délégué de production / Responsable des relations avec l'enseignement
Jean-François Politzer
thdelaviepolitzer@gmail.com
Production
Théâtre de la Vie en coproduction avec L’Eden, Centre culturel régional de Charleroi
Partenariat
Service Provincial des Artsde la Scène du Hainaut.
25 octobre
dans le cadre du festival "Humour du Monde"
Je préfère le rire au repentir, le cul à la culpabilité et le monokini au monothéisme !
Cette fois, il tentera de réaliser le scoop du siècle: interviewer Dieu lui-même! Le Créateur en personne! Celui qui sait, puisqu'Il
C'est en somme l’histoire d’un être humain face à ses désirs, ses peurs, ses inhibitions et ses doutes. Un homme qui se confronte aux dogmes, aux idéologies, religions, nations et autres étiquettes millénaires, sparadraps qui arrachent la peau de celui qui ose les enlever. Le récit de l’homme et du poids trop lourd de sa liberté face au prêt-à -penser.
Liberté, Égalité, Sexualité est une ode moderne Ã
Jeu: Sam Touzani
Mise en scène: Ruud Gielens
Coproduction: KVS / Théâtre de Namur / Comedia Spirit / Charge du Rhinocéros
www.samtouzani.com
du 14 au 20 décembre
Paulette habitait un petit village du Nord de la France qu’on appelle : un trou perdu. Elle avait un jeune frère : Paul. Paulette et Paul étaient inséparables.
(…) Un jour, la guerre a éclaté. La guerre ça va partout, même dans les trous perdus. Et même un trou perdu, on le défend. Parfois le soir, les hommes partaient sans rien dire. Ils longeaient les murs en marchant très vite, le col du paletot relevé, les mains enfoncées dans les poches. (…) Un soir, un Allemand a été tué. On ne sait pas qui a tué, mais il faut payer, cher, très cher. Des hommes ont été embarqués. Cinq, dix, vingt … je ne sais pas combien. Parmi les hommes embarqués: Paul. Quand Paulette a appris la nouvelle, son cœur s’est débattu dans sa poitrine. Son cœur a bondi, il a crié, il a hurlé, il a saigné, puis il a dit : «Paul reviendra, j’en suis sûre». Alors le trou dans le cœur de Paulette s’est rempli d’espoir…
Tout est vrai même si c’est faux / Extrait
Les héros de ces histoires n’ont pas d’Histoire. Ils sont les héros du quotidien et ils l’ignorent. Ils vivent, ils respirent, ils travaillent, ils mangent, ils attendent. Quoi? Qu’un petit bonheur passe sous leur fenêtre avant de mourir.
S’ils ont commis des actes héroïques, ils ont oublié au fond d’une boîte en fer blanc la médaille qui les a remerciés. S’ils en parlent, c’est un soir de ducasse, de communion ou de mariage, au milieu des blagues pour rire, comme si leur vie était aussi une blague, entre le p’tit verre de pinard et l’interminable bistouille pour la route.
Je n’ai pas inventé des personnages. Ils étaient là avant les histoires ou, au plus tard, en même temps. Ils font partie des histoires. Certains en sont les protagonistes ou du moins les inspirateurs. Je ne les ai pas cherchés, je les ai retrouvés et j’ai tenté de les prolonger. En fait, je préfère parler de personnes et non de personnages.
(… ) C’est le regard d’un enfant qui déambule et qui grandit dans cette «famille» qui est le fil conducteur. C’est le regard de l’enfant, mêlé à celui de la narratrice qui relie les personnes et cimente les histoires.
Extrait d’interview pour «L’Autre Parole» / Nicole Dumez
Ecriture et jeu
Nicole Dumez
27 décembre
Né en 1925, Jean Gillibert mène une carrière de médecin psychiatre et de psychanalyste et accomplit son œuvre artistique. Homme de théâtre complet : acteur, metteur en scène, il est aussi poète, homme d'actions et de rencontres. Antonin Artaud, Albert Camus, Jean-Louis Barrault, Maria Casarès et Julien Gracq furent ses compagnons de route. De l'aventure de Châteauvallon jusqu'aux lieux théâtraux les plus marginaux, il trace un parcours unique en évitant toujours "le cauchemar de l'ambition".
Traducteur d'Eschyle, Sophocle, Euripide, Shakespeare, William Blake, Edgar Poe... Adaptateur de Calderon, Tolstoî, Balzac, Dostoîevsky, Henry James, Pierre Jean Jouve... Auteur de nombreux articles, de cinq essais sur le théâtre et l'art de l'acteur dont « L'Acteur en création » et « L'Esprit du théâtre », il entreprend, à la fin des années 1980, une œuvre dramatique personnelle qui se poursuit encore aujourd'hui : « L'écriture de théâtre que je tente d'extraire de ma vie personnelle -fort tardivement il est vrai- et de violentes et décisives expériences d'acteur, d'animateur, de metteur en scène, est devenue cette nécessité qui ne se laisse pas contraindre ».
!!! RAPPEL !!! La rencontre sera suivie dès 20H15 par le 1er rendez-vous public« Work in progress » en compagnie de L'Atelier Corneille pour une lecture-spectacle du « Viol de Lucrèce » de Shakespeare (traduction Jean Gillibert) et du Theatropolitain pour une première étape du spectacle « Faisons des vivants ».
du 12 au 15 janvier
Une création collective d'élèves du Conservatoire de Bruxelles, sous la direction de Daphné D'Heur, d'après l'œuvre de Rodrigo Garcia.
Pointer l’insoutenable.
Confronter les expériences brutes que nous faisons du monde.
Trouver un possible rapport aux autres, à défaut d’un modèle de société.
Parler de cette absence de sens à laquelle nous sommes constamment ramenés.
Rendre la vie soutenable.
Être digne, vivre debout.
Être des êtres humains qui témoignent de ce qu’ils sont.
En Octobre 2009 j’ai proposé aux apprentis acteurs de 3ème année du Conservatoire de Bruxelles de sauter à pieds joints dans un travail de création collective avec, pour terreau d’inspiration, l’œuvre du plasticien/dramaturge Rodrigo Garcia. Mon désir, au travers de cette proposition, était d’inviter ces jeunes acteurs à s’interroger sur leur rêve de théâtre, à prendre possession de l’espace de liberté et d’action qu’est la scène, à chercher, à jouer, à succomber à tout désir, toute forme, enfin, à développer leur propre langage artistique. L’écriture s’est imposée comme un moyen de recherche dès les premiers jours de notre laboratoire. De Garcia, nous avons finalement gardé peu de mots. Mais son œuvre est vibrante en chacun d’eux, de leurs gestes, en chacune de leurs paroles. S’il est important de citer ses sources, il est, dans le contexte présent, important me semble-t-il de faire savoir que la plupart des textes dits ont été composés par les acteurs eux-mêmes.
Daphné D'Heur
Avec Léonor Bailleul, Nathalie Bertet, Valérie Drianne, Julien, Antoine Motte dit Falisse, Émilie Pothion, Didier Priels, Benjamin Thomas, JulieVerleye, Laurie Willième
Mise en scène Daphné D’Heur
Fresque Émilie Pothion
Lumières Julien Legros
Créations sonores Antoine Motte dit Falisse, Léonor Bailleul et Julie Verleye, Daphné D’Heur.
Chorégraphies Léonor Bailleul
Rencontre avec le public et un invité surprise le 15 à l'issue de la représentation
!!! PASS Festival UNIQUEMENT en prévente !!!
!!! 15 euros pour les 3 spectacles !!!
!!! PASS à réserver AVANT le dimanche 9 janvier 2011 !!!
du 19 au 22 janvier
Dans l'œuvre théâtrale elle-même, ce n'est pas tant ce qui va être donné à voir ou à entendre à l'intérieur d'un cadre spatio-temporel précis qui compte mais bien ce qui va résonner au-delà du direct et de l'instantané. Ce n'est pas la ressemblance ou le réalisme d'une scène empruntée à la vraie vie et dans laquelle on peut se reconnaître personnellement qui est recherchée, mais bien l'exploitation de tout ce que cette scène peut cacher en la truffant d'évocations propices à un voyage qui dépasse la sphère privée.
Virginie Debauche
D'abord, on a peur du grand méchant loup. Généralement, on terrasse la bête à coup de raison et de lucidité et on s'en sort indemne. Ensuite, reviennent au galop des peurs d'une autre espèce, plus rationnelles : peur d'être incapable, peur d'être impalpable, peur de décevoir, peur d'être déçu, peur d'être malade, peur de souffrir, peur d'être impuissant, peur de ne pas être à la hauteur, peur de se dissoudre dans l'univers... Le loup que l'on avait pourtant vaincu rôde encore.
Trois personnages, trois réalités, trois fonctionnements qui se frôlent, se touchent, se côtoient mais ne se rencontrent pas. Et peu importe s'ils demeurent seuls, chacun dans son abri, au moins, rien ne pourra leur arriver. Absolument rien.
Dans le processus de création artistique, ce qui m'intéresse, c'est sa capacité à devenir éminemment politique depuis son commencement jusqu'à son aboutissement. C'est la possibilité de poser, à travers elle, une série de questionnements destinés à nourrir l'œuvre elle-même, mais aussi d'interroger le contexte dans lequel elle va être rendue publique. C'est la possibilité d'exercer une certaine forme de violence envers une société qui ne conçoit l'acte de création qu'au sein d'une machinerie institutionnelle définie, à destination d'un public défini. Au point que le théâtre n'est plus d'abord et avant tout la représentation d'œuvres par des êtres humains mais bien un ensemble de briques, de programmateurs, de critères de sélection et d'enveloppes budgétaires ?
Virginie Debauche
Avec Julie Istasse, Julie Marichal, Philippe Rasse
Écriture et mise en scène Virginie Debauche
Assistanat Hajer Iblisdir
Live music Fabrice Césario
Lumière Pat Carnaille & Hajer Iblisdir
Scénographie et costumes Gilles Kapgen
Rencontre avec le public et un invité surprise le 22 janvier à l'issue de la représentation
!!! PASS Festival UNIQUEMENT en prévente !!!
!!! 15 euros pour les 3 spectacles !!!
!!! PASS à réserver AVANT le dimanche 9 janvier 2011 !!!
du 26 au 29 janvier
En première partie de soirée, Élise Vandergoten présente « Que du Bonheur ! », performance avec objets (durée 30 min). En deuxième partie de soirée, Élise Vandergoten fait ce qu'elle veut !
Quand les poupées Barbie ont quelque chose dans la tête, les clichés volent en éclats.
Archétype de la belle blonde, fantasmagorie de l’homme, Barbie se confond ici parfois avec la comédienne. Jeu d’opposition et d’apparences, ton de la dérision et humour noir…
Nous ne savons plus si nous sommes dans l’univers des jouets ou des humains.
Dans notre société régie par la poursuite de la perfection, de la réussite, la dictature des apparences, quelle est la limite entre la petite névrose de la femme au foyer ou du fonctionnaire et le massacre à la tronçonneuse ? Qui n’a jamais rêvé ou imaginé frapper ou tuer son voisin, son enfant, sa mère, son compagnon, son collègue, son collecteur des impôts ?
La question est de savoir de quel côté nous pencherons, voire même si nous ne nous transformerons pas en Dr Jekyll et Mr Hyde…
Hommes sensibles s’abstenir !
Le vrai charme des gens, c'est le côté où ils perdent un peu les pédales. C'est le côté où ils ne savent plus très bien où ils en sont. Ça ne veut pas dire qu'ils s'écroulent, au contraire, ce sont des gens qui ne s'écroulent pas. Mais si tu ne saisis pas la petite racine, ou le petit grain, la folie chez quelqu'un, tu ne peux pas l'aimer. Tu ne peux pas l'aimer, c'est bien le côté où il est complètement quelque part... on est tous un peu... déments.
Le charme de la démence - Gilles Deleuze
Mise en scène, interprétation Élise Vandergoten
Création lumière Xavier Lauwers
Régie Cécile Vannieuwerburgh
Direction Technique Mathieu Bastyns
Crédit photos Céline Kegeleirs
Merci à Agnès Limbos, Nicole Mossoux et Patrick Bonté. Le spectacle est produit par Aldaron asbl, avec le soutien du Théâtre de la Balsamine.
Rencontre avec le public et un invité: Jean Florence le 28 janvier à l'issue de la représentation
!!! PASS Festival UNIQUEMENT en prévente !!!
!!! 15 euros pour les 3 spectacles !!!
!!! PASS à réserver AVANT le dimanche 9 janvier 2011 !!!
du 4 au 5 février
Jacques Lecoq // Luc De Smet // Jean-Gabriel Carasso // Jean-Jacques Lemêtre // Matthieu Ha et le syndicat d'initiative // 6870 asbl //
Vendredi 4 février / Espace ouvert dès 19h
20h15 Projection et présentation du film Philippe Avron, passeur d’humanité en présence de Jean-Gabriel Carasso, réalisateur
Il y avait autrefois chez Skira une collection qui s’appelait « Les Sentiers de la création », où les artistes tentaient de montrer ce qui provoquait chez eux les émotions, les étonnements, les peurs, etc… à la source de leur inspiration. Jean-Gabriel Carasso et Jac Chambrier, pendant deux ans, ont parcouru avec moi les sentiers de ma création, ce qui a donné ce documentaire.
Philippe Avron
Samedi 5 février / Espace ouvert dès 15h
Petits salons // Films // Librairie // Petite restauration
Avec la collaboration technique de 6870 asbl www.6870.be
19h Conférence-démonstration sur la pédagogie de Jacques Lecoq, par Luc De Smet, directeur de la Kleine Academie www.kleineacademie.be
Cycle Témoins de notre temps.
Expliquer la pédagogie de Jacques Lecoq est très difficile et en parler comme d’une “méthode Jacques Lecoq” est réducteur voire faux par rapport à sa pédagogie qui est loin d’être un système ou un ensemble fermé d’exercices. C’est plutôt l’apprentissage d’une “attitude”, d’une façon d’être présent au monde, portée par le mouvement..
Luc De Smet.
21h Projection du film Avron, un voyage au Québec de Jean-Gabriel Carasso
En octobre 2008, Philippe Avron a parcouru le Québec.
Rencontres diverses avec des publics à l’occasion d’un spectacle-conférence :Au théâtre, on joue ! Autour de ses récentes créations (Je suis un Saumon, Le Fantôme de Shakespeare, Mon ami Roger...).
Moments exceptionnels nourris de réflexions sur le théâtre, le public, les masques, la métaphore, la poésie...
De retour en France, il a livré ses impressions de voyage, de la Loire au Saint-Laurent, de Shakespeare au poète québécois Gaston Miron en passant par Montaigne.
Jean-Gabriel Carasso était présent, caméra au poing.
22h Matthieu Ha et le syndicat d'initiative et miraViZion
Eric Bribosia, Yannick Dupont et Quentin Manfroy
Concert-déambulatoire Musique de variété et d’agrément…
Entrée libre
Réservation souhaitée
du 8 au 9 février
La musique. Elle est tarmac, trampoline. Éjecte émotions et sensations aux azimuts. Fait tanguer les corps.
L’enfance, l’adolescence sont magmas sauvages.
A 12, 13 ans, quand on a déchiqueté nos icônes de l’enfance… Tué Barbie, Bob et Bobette, défenestré Martine à la plage (et p’t’être bien Dieu lui-même!!!)…Nous restent les fantasmes de tous les possibles à construire: Qu’est-ce que je serai ?,C’est quoi ce monde dans lequel je vis ?, Qui vais-je aimer ?, Suis-je homme ou femme ou… les 2 en alternance ???, Pourquoi j’ai toujours peur de la nuit ?, C’est quoi ces émotions si fortes qui m’agrippent le bide ?…
Et là, dans ma chambrette, sur les débris de l’enfance, David Bowie me dit: «Let’s dance».
Isabelle Wéry
Guitares/batterie/contrebasse/Pierre Jacqmin
Voix Isabelle Wéry
Guest: Steve Houben
Lumières Xavier Lauwers
Sait-on Jamais et Audience Production
14 février
Soirée SLAM suivie d'u concert de DAN-T
Venez rire, voir, entendre, écouter, slammer!
Inscriptions slammeurs: 19h15
Début de soirée: 20h15
www.dan-t.be
du 15 au 26 février
20 février
LE CORPS MULTIPLE
« Ceci est mon corps » ... Cette pièce jubilatoire nous expose avec un humour et une vitalité extraordinaire les chemins complexes de l’accès au plaisir des femmes. Toutes nous pouvons nous retrouver à un moment ou l’autre du spectacle.
Pourquoi est-ce encore si difficile, si compliqué, pour la plupart des femmes de jouir de ce corps qui a tout ce qu’il faut pour cela ?
Qu’est-ce qui nous pousse, ou nous empêche, de nous intéresser à la sexualité – la nôtre d’abord et aussi celle des autres ?
Au vingt-et-unième siècle, dans notre partie du monde, la sexualité est paraît-il libérée. Nous devrions pouvoir « jouir sans entrave » pour reprendre un célèbre slogan de mai 68. Et pourtant…
Si les murs de nos cabinets de consultation pouvaient parler, ils raconteraient des histoires souvent bien tristes.
Ils raconteraient des histoires de femmes, et d’hommes, qui souffrent. Ils souffrent de solitude, de relations difficiles, de désirs impossibles à assouvir, de plaisir inaccessible. Ils sont mal dans leur corps. Ils sont mal dans ce corps équipé de série pour le plaisir et qui ne répond pas à leurs attentes. Ils sont mal à l’aise avec ce corps de l’Autre à la fois si désirable et si mystérieux.
Ce corps n’est-il que l’enveloppe charnelle et, somme toute, dispensable, de l’âme, partie noble de notre être ? C’est le message que la culture judéo-chrétienne nous a transmis pendant des siècles et dont nous pensons aujourd’hui nous être affranchis. A tort.
L’enveloppe charnelle de « méprisable » est devenue objet de culte. Le corps désirable – et autorisé à être désirant – est un corps formaté aux critères impossibles à atteindre. Haro sur les corps imparfaits, vieillissants, malades, handicapés. Le désir, les caresses ne s’adressent pas à ces corps là. Ne parlons pas des corps mourants ou morts qui ont disparu de notre paysage. On meurt aujourd’hui à l’hôpital dans la discrétion – et la solitude – la plus totale.
Nous croyons avoir supprimé les interdits, nous les avons seulement inversés. Nous avons transformé les interdits en contraintes.
Le désir et le plaisir étaient interdits. Ils sont devenus « obligatoires ». Ils doivent être « conformes ». Il faut être perpétuellement désirant. Il faut jouir « comme il faut » et quand il faut. Si on est une femme, il faut, en plus, jouir à répétition. La femme Kalashnikov.
Qu’en est-il du corps plaisir, du bonheur d’être femme, de la fierté d’être homme ? Qu’en est-il de la magie de la rencontre ? De l’émerveillement du plaisir offert et reçu ? Simplement, naturellement …
Comment habiter ce corps à jouir sans complexe, sans culpabilité, dans le partage et le respect, sans oublier la joie ?
Que nous réserve l’avenir ? Aux femmes ? Aux hommes ? Comment allons-nous vivre ensemble entre hommes et femmes ? Quel avenir pour le couple ?
Saurons-nous faire sauter les verrous qui cadenassent l’accès à un érotisme solaire, jubilatoire, ludique, créatif, joyeux ?
Sommes-nous capables de faire sauter ces verrous pour laisser place à la chatoyante exubérance des plaisirs multiples dont nos corps sont capables si nous nous en donnons la peine ?
Françoise Louis-Morin
www.francoiselouismorin.be
Crédit photo : Séroux
www.seroux.be
du 15 au 27 mars
élu meilleur spectacle seul en scène par les Prix de la critique 2010
L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes. Bertrand Russell
Il existe deux types de travail : le premier consiste à déplacer une certaine quantité de matière se trouvant à la surface de la terre ou dans le sol; le second, à dire à quelqu'un d'autre de le faire. Bertrand Russell
Conçu à partir de l’essai éponyme de Bertrand Russell publié en 1932, Éloge de l'oisiveté est une réflexion autour de la valeur du travail. Haïssable dans l'Antiquité, le travail est aujourd’hui glorifié. Les progrès techniques ont soulagé les hommes de nombreuses tâches ingrates, pourtant la souffrance au travail ne cesse de s’accroître. Les machines ont permis des gains de productivité formidables, mais à qui ceux-ci ont-ils profité ? Que signifie la sévère désapprobation morale qu’encourent la paresse et les paresseux ?
Grâce à cette « petite confrérie d’âmes sensibles » dont parle Denis Grozdanovitch, nous verrons qu’une autre voie est possible, dans la contemplation ou dans l’activité, mais loin du « travail » lorsqu’il est synonyme d’aliénation et d’asservissement.
Et si l’oisiveté nous mettait sur la voie d’une société plus juste favorisant l’épanouissement de chacun ?
L'auteur
Bertrand Russell (1872-1970) est considéré comme le plus grand philosophe et mathématicien britannique du XXe siècle. Parallèlement à ses travaux scientifiques, il interviendra souvent dans la vie publique par ses prises de position antireligieuses, éthiques, sociales et politiques. Jusqu’à la fin de sa vie, il luttera pour la paix dans le monde et contre l’arme nucléaire. En 1961, à de près de 90 ans, il crée le Tribunal Russell pour juger les crimes de guerre américains au Vietnam. Il obtient le Prix Nobel de littérature en 1950.
Spectacle de: Dominique Rongvaux
À partir de l’œuvre de: Bertrand Russell
Mise en scène: Véronique Dumont
Lumières: Bruno Smit
Production: La Fabuleuse Troupe asbl www.lafabuleusetroupe.bewww.fairelemalin.com
En partenariat avec le Théâtre de la Vie
Avec l’aimable autorisation de The Bertrand Russell Peace Foundation
Les dimanche 20 et 27 mars, à l’issue de la représentation (vers 18h30)
ON VOUS ECOUTE TRAVAILLER : EVREN FOSSOYEUR
Un documentaire radiophonique de Geoffrey Couanon
Evren, 28 ans, fossoyeur au cimetière de Bruxelles, numéro de matricule 15602, une fille de dix ans, une copine. Physique : beau gosse, fort comme un turc, je suis d'origine turque. Signe astrologique : gémeaux ascendant gémeaux. Couleur préférée : bleu
Enfants, nous avons tous rêvé de notre futur métier. Que voulait faire Evren quand il était petit ? Et vous ?
Rencontrés en parallèle, des enfants vont mener l'enquête, écouter le travail d'Evren et avec leurs voix enjouées, interroger et titiller nos idées reçues.
Cette création sonore est le premier volet d'une série de portraits de travailleurs qui s'intitule « On vous écoute travailler ».
Une série dans laquelle on questionne le travail, on découvre des hommes et des femmes à travers leur métier, des métiers auxquels on ne s'intéresse pratiquement jamais, des métiers dévalorisés, marginalisés ou inconnus, des maillons invisibles mais essentiels.
Réservez via reservations@theatredelavie.be ou au 02/219.60.06
du 20 au 27 mars
« Evren, 28 ans, fossoyeur au cimetière de Bruxelles, numéro de matricule 15602, une fille de dix ans, une copine. Physique : beau gosse, fort comme un turc, je suis d'origine turque. Signe astrologique : gémeaux ascendant gémeaux. Couleur préférée : bleu »
Enfants, nous avons tous rêvé de notre futur métier. Que voulait faire Evren quand il était petit? Et vous ?
Rencontrés en parallèle, des enfants vont mener l'enquête, écouter le travail d'Evren et avec leurs voix enjouées,
interroger et titiller nos idées reçues.
Cette création sonore est le premier volet d'une série de portraits de travailleurs qui s'intitule « On vous écoute travailler ».
Une série dans laquelle on questionne le travail, on découvre des hommes et des femmes à travers leur métier,
des métiers auxquels on ne s'intéresse pratiquement jamais, des métiers dévalorisés, marginalisés ou inconnus,
des maillons invisibles mais essentiels.
- Crédits :
Un documentaire radiophonique de Geoffrey Couanon
Prise de son et montage : Bruno Schweisguth, Geoffrey Couanon
Aide à la prise de son : Sylvain Geoffray
Aide à la structure : Marie-Jo Vanriet
Mixage : Laszlo Umbreit
Producteur délégué : Maxime Coton
Produit par Bruits asbl, avec le soutien du Fonds d'Aide à la Création Radiophonique de la Communauté française de Belgique (FACR)
Merci à toute l'équipe pédagogique et aux enfants de la maison de quartier «Libérateurs» à Molenbeek et de l'école Maris Stella à Laeken. Merci aux fossoyeurs de la ville de Bruxelles.
25 mars
Lutter contre le monde actuel est devenu hautement stratégique et d’une complexité échiquéenne, d’autant plus qu’on a pu amplement constater l’inefficacité des méthodes frontales. Il faut lutter d’arrière-garde, pas à pas, avec prudence et scepticisme, savoir reculer, pactiser momentanément, sans espoir de vaincre à vrai dire, et avec pour seule consolation, peut-être, de maintenir coûte que coûte le mince panache de l’exigence esthétique.
Denis Grozdanovitch
Denis Grozdanovitch a longtemps mené une double vie d’érudit et de sportif professionnel (tennis, squash et courte paume). En 2002, il publie son Petit traité de désinvolture qui devient un livre culte pour ses nombreux lecteurs. En 2009 paraît L'Art difficile de ne rien faire, et, en 2011, La secrète mélancolie des marionnettes.
Denis Grozdanovitch tient à la fois du poète méditatif et du moraliste. Mais surtout, en humoriste portant un regard mi-tendre, mi-ironique sur l’actuel train du monde, il renoue avec la tradition d’un détachement philosophique où la pratique d’une certaine insouciance permet de s’offrir le luxe rare de la désinvolture contemplative.
Comment préserver la jouissance de l'instant ?
Et si le temps gagné par l'entremise de la vitesse était inutilisable pour le bonheur ?
Le progrès technique n’est-il pas soumis à la loi des compensations ? Et ne perdons-nous pas d’un côté ce que nous gagnons de l’autre ?
Comment l’individu peut-il se soustraire aux diktats d’une société trop puissante pour qu’on puisse lui résister ?
Bibliographie
Petit traité de désinvolture. Éditions José Corti, 2002/Points, 2005.
Rêveurs et nageurs. Éditions José Corti, 2005/Points, 2006.
Brefs aperçus sur l'éternel féminin. Éditions Robert Laffont, 2006/Points, 2007.
De l'art de prendre la balle au bond, Précis de mécanique gestuelle et spirituelle. Éditions JC Lattès, 2007. Points, 2009.
Le petit Grozda, les merveilles oubliées du Littré. Éditions Points, 2008.
La faculté des choses. Éditions Le Castor Astral, 2008.
L'art difficile de ne presque rien faire. Éditions Denoël, 2009/Folio, 2010.
Minuscules extases. Éditions Nil, 2009.
La secrète mélancolie des marionnettes. Éditions de L'Olivier, 2011
crédit photo : Agence Opale
http://calounet.pagesperso-orange.fr/biographies/grozda_biographie.htm
du 1 au 3 avril
Vous allez ma fille voguer vers Cythère
Mais j'ai le devoir de vous avertir
Puisqu'il faut parler de choses vulgaires
Évoquant les feux qui vous font frémir
Évoquant les feux qui vous font frémir
Une femme honnête n'a pas de plaisir
Qu'elle soit couchée ou genoux en terre
Point d'égarements en puissants soupirs
En cris émouvants « Ah je vais mourir »
Prise de cent mille ou d'une manière
Prise de cent mille ou d'une manière
Une femme honnête n'a pas de plaisir (...)
Jean Ferrat, Une femme honnête – Extrait
Un volcan dans la peau, un frisson d'un seul coup, qui nous court dans les genoux....
Plaisir et volupté sont au centre du spectacle Amour et Grivoiseries : un cabaret-boudoir qui explore les territoires coquins, triviaux ou éthyliques de la chanson française érotique du 20ème siècle.
Lumière feutrée, divan de velours rouge, piano art déco... Au menu : Jean Ferrat, Colette Renard, Sacha Guitry, Linda Lemay, Boris Vian, Brigitte Fontaine, Henri Tachan ou Georges Brassens. Tous sont incarnés par la voix et l'élégance de Geneviève Voisin, accompagnée par Philippe Libois, l'impassible mais bienveillant pianiste de la Folle Epoque. Tous deux déclinent à volonté -avec empathie, étonnement, joie, débordement- les multiples visages de la séduction féminine.
Jazz, valse ou tango : tous les goûts sont réunis ! « On n’était pas forcément moins érotique à l’époque, la plupart des chansons ont d’ailleurs quelques décennies »explique Geneviève Voisin.
Un spectacle de et par: Geneviève Voisin
Accompagnement au piano: Philippe Libois
Mise en scène: Laurence Crémoux
Avec l'aide de: Maud Finné et Hélène Pirenne
Mise en images: Julien Wattiez
Scénographie et costumes: Bernadette Roderbourg
Lumières: Luc Jouniaux et Serge Bodart
www.cie-ahmonamour.com
du 23 au 30 avril
Voilà déjà quelques saisons que l'Atelier Théâtre de la Vie s'affirme comme un lieu d'ouverture où ne cessent de se multiplier des rencontres entre de nombreux acteurs de la vie artistique visant à questionner l'acte théâtral dans sa complexité, sa singularité mais aussi sa fragilité. Le concept d'atelier est renforcé cette saison par la mise sur pied d'un work in progress qui, lors de trois rendez-vous publics, rendra visible le processus de création de deux spectacles distincts : Le viol de Lucrèce de Shakespeare par L'Atelier Corneille et Faisons des vivants par le Theatropolitain.
samedi 23/04 à 20h15 : Le Viol de Lucrèce
dimanche 24/04 à 20h15 : Faisons des vivants
lundi 25/04 à 17h : Faisons des vivants // 20h15 : Le Viol de Lucrèce
vendredi 29/04 à 20h15 : Faisons des vivants
samedi 30/04 à 20h15 : Le Viol de Lucrèce
FAISONS DES VIVANTS
Dans la parole fragile de « l’entre », entre intime et universel, entre dit et non-dit, vrai et faux, Faisons des Vivants est un processus d’exploration de ce qui fait ce que nous sommes, de ce qui nous a été transmis.
Les soirées On est en train de travailler et ça progresse cherchent à rendre visible ce processus, et nous offrent une belle liberté : celle des digressions.
2ème RDV public : Autour du conte, digression (1), avec les ombres, les prédictions, les malédictions, la forêt, le loup, les fées douces ou cruelles et bien d’autres choses encore…
3ème RDV public : Autour de la parole des gens, digression (2), avec des mots, des chansons, des phrases, des souvenirs, des blessures, des histoires, des invités et bien d’autres choses encore…
Faisons des Vivants, un projet de Christine Horman et Isabelle Puissant, avec tout autour Nathalie Boulanger, Hélène Désirant, Bertrand De Wolf, Aurélie Forges, Kevin Matagne, Francesco Mormino et Gaëtan van den Berg.
LE VIOL DE LUCRECE
Écrire dans l’instant. Créer dans l’instant ?
À Londres, en ce temps-là, la peste se répand et décime. Les théâtres sont fermés, Shakespeare écrit ce « Viol de Lucrèce ». Il a le temps, mais pas trop : on meurt jeune en ce temps-là, avec ou sans peste.
Dans ce « Viol », pour moi metteur en scène, j’y ai d’abord vu le conflit quasi mythique du masculin et du féminin. J’y vois plus aujourd’hui le conflit né de tout ce qui nous sépare, divise et différencie.
Alors, comme toujours, je rassemble autour d’un texte des hommes et des femmes de théâtre avec qui j’aime travailler, beaucoup. « C’est l’acteur qui va tout revolver » a écrit Novarina. « Oui ! d’accord avec vous, Valère ! »
« Mais pour représenter le Monde entier, sa grandeur, il faut la petitesse du théâtre. Car aucune scène ne sera jamais à la mesure du Monde. » disait Vitez. « Oui, d’accord avec vous, Antoine ! »
Alors, sur ce plateau de théâtre pour raconter, mettre en scène et entrer en empathie avec les personnages de cette tragédie, il y a trois sorcières. Trois sorcières, trois âges. Monique (celle qui raconte), Annette (celle qui met en scène) et Isabelle (celle qui pénètre les êtres). Trois sorcières comme des déclinaisons de notre chère Lucrèce, d’une Lucrèce qui aurait survécu à la tragédie. Trois sorcières tour à tour sauvages et résistantes, mémoire populaire et ancestrale, hors-la loi et vagabondes, ignorantes de Dieu et insurrectionnelles, grandiloquentes et intimes.
Alors sur ce plateau du Théâtre de la Vie évolueront les personnages de cette tragédie, ceux de ce superbe poème dramatique - entre poésie épique et théâtre - à la fois acteurs de la tragédie et penseurs de la psyché humaine.
La première étape de travail ouverte au public ce 27 décembre 2010 consistait, sous la forme d’une lecture-spectacle, à faire entendre la prise de parole de tous les protagonistes de notre histoire, ainsi que le jugement final de la Cité donné à ces deux crimes : le crime du violeur contre Lucrèce et le crime de Lucrèce contre elle-même (et/ou contre la Cité qui n’a pu prévenir le premier crime).
Cette deuxième étape de travail ouverte au public consistera à commencer à créer des espaces et des temps pour faire entendre la parole des acteurs de notre histoire. Cette exploration du texte et cette rencontre avec le public, je les voudrais sincères, risquées, dialectiques, belles et surtout bouleversantes, pour nous et pour le spectateur.
« Rien de ce qui est vrai ne me bouleverse » disait Kalisky. « Oui ! d’accord avec vous, René !»
Le poème de Shakespeare se termine par un jugement : le bannissement du violeur et l’exposition du corps ensanglanté de la violée . Ce jugement de la Cité romaine – ferment du passage de la Royauté dictatoriale à la République - , c’est celui auquel le spectateur d’aujourd’hui dans le petit espace du Théâtre de la Vie est invité à confirmer ou à rejeter.
Afin que tout s’écrive dans l’instant. Se crée dans l’instant ?
Jean-François Politzer, février 2011
Le viol de Lucrèce, un projet de L'Atelier Corneille. Avec Rachid Benbouchta,Annette Brodkom, Xavier Chau, Julien Coene, Cédric Delaunoy, Monique Dorsel, Pierre Hazaert, Aurore Latour, Alex Lorette, Jean-François Politzer, Isabelle Renzetti.
Une production de l'Atelier Corneille.
Comment travaillez-vous ? Comment vous projetez-vous aujourd'hui dans ce work in progress ?
L'Atelier Corneille : « Le concept du work in progress se retrouve dans le fonctionnement même de L’Atelier Corneille. Nous travaillons à partir d'une matière théâtrale avec un certain nombre d'acteurs et nous ouvrons ensuite le travail au public. La représentation devient alors la dernière étape de ce qui est un work in progress permanent. Dans le cadre de ce work in progress à l'Atelier Théâtre de la Vie, les différentes étapes seront le résultat d'une recherche, d'un atelier, d'un laboratoire où la méthode d'approche sera présentée. Ces étapes qui correspondent à une phase arrêtée du travail seront des représentations à part entière. Il se dira quelque chose de de là où on en est et non de là où on veut arriver. Il est primordial de rester dans cette logique d’atelier qui ouvre sur la possibilité d'aller ailleurs. Depuis la création de L'Atelier Corneille, nous menons un travail de recherche en alternant théâtre dit ancien et théâtre contemporain dans le souci de ne pas opposer patrimoine culturel et modernité. Le travail sur « Le viol de Lucrèce » de Shakespeare ne fonctionnera pas autrement. Nous partirons d'un jeu avec des règles simples et ensuite nous complexifierons les règles choisies. Pour la première étape publique, nous pensons aborder la notion d’épisode avec radicalité. Le cadre pourrait être défini comme tel :
1. Cela se passera sur la scène du Théâtre de la Vie
2. Cela durera 4x1/4d’heure
Les épisodes pourraient être proposés comme tel :
1. Tribune offerte à Jean Gillibert, traducteur du « Viol de Lucrèce »,
2. Pourquoi je veux mettre en scène le « Viol de Lucrèce »,
3. Pourquoi nous allons monter le « Viol de Lucrèce »,
4. « Le viol de Lucrèce » lu par les acteurs. Ce canevas n’est jamais qu’une hypothèse de travail, tout ça doit être encore confirmé. »
Jean-François Politzer, pour L'Atelier Corneille
Le Theatropolitain : « Le concept du work in progress est inhérent à la manière dont la compagnie fonctionne. Nous travaillons sur du long terme et nous avons l'habitude de montrer les étapes du travail en cours à un public que nous convions. Les retours permettent de faire évoluer le projet. Nous mettons à peu près deux ans pour construire un spectacle.
Les pistes, le questionnement dramaturgique, l’évolution du texte ne se définissent pour nous ni par thème, ni par personnage, ni tout autre chose, mais par la situation dans le processus de création. Notre repère : le temps qui passe… Nous n'avons jamais monté de texte existant, toute la matière est toujours à créer. Nous travaillons à partir de nos paroles. Une fois qu’une première proposition est « viable » nous l’ouvrons aux artistes qui créent autour et avec nous un univers. C’est un moment déterminant. Une parole intime très personnelle, qu’on entend plus fréquemment sur un divan que sur une scène, cette parole que l’on cherche à ouvrir sur le monde sans impudeur, pour laquelle on cherche une théâtralité, vit sa première confrontation. Tout devient affaire d’alchimie... Pour « Faisons des vivants » dont le point de départ est l'enfance ainsi que le projet d'avoir des enfants ou pas, nous testerons une forme nouvelle : la dimension onirique et symbolique du langage conté, proche de la parole magique. Des personnages de conte porteront ce langage afin de quitter l'anecdote ou l'intimité des acteurs et de permettre aux spectateurs de se projeter plus facilement. Nous alternerons entre la voix contée et la voix intime des acteurs. Nous nous situons sur un fil qui, inévitablement, pose des questions de théâtralité. Nous sommes dans l’ambivalence, dans une parole fragile de « l’entre », entre l’intime et l’universel, entre le dit et le non dit, entre le vrai et le faux, entre le pudique et l’impudique, entre tristesse et sourire... Aujourd'hui, nous pouvons dire que le mouvement général de nos spectacles est de nous montrer adultes à un moment précis, dans le présent de nos vies : De quoi sommes-nous fait ? Qu'avons-nous envie de raconter ? Vivons-nous notre vie ? . Car vivre notre vie est bien moins simple qu’on peut le croire, la décision est quotidienne. Le spectacle se veut un geste réparateur, celui où nous mêlons nos histoires, nos mots, nos sourires et nos détresses. Nous parlons, nous nous racontons, nous chantons… »
Christine Horman et Isabelle Puissant, pour le Theatropolitain
Propos recueillis par Nathalie Kamoun auprès de Claudia Gäbler (Théâtre de la Vie), Christine Horman et Isabelle Puissant (Theatropolitain), Jean-François Politzer (Atelier Corneille). Mars 2010.
8 juin
Il faut retrouver en soi comment aller trop loin. Ne pas s’empêcher d’explorer. Ce serait se priver de notre vie même, parce que nous vivons tout le temps au-delà de l’extrême, mais en l’occultant de toutes nos forces. C’est peut-être ça, la maladie : que le dépassement soit frappé d’interdiction.
Claude Régy
Des jeunes ados qui nous content une histoire de dragon… un peu déjantée ! Petits poucets qui sèment leurs mots avec une énergie déconcertante.
Des ados qui nous disent des textes qu’ils ont écrits ou choisis chez d’autres jeunes ou chanteurs du moment.
Des mots d’adolescents en plein questionnement, des mots qui réveillent, qui interpellent, qui tentent de donner du sens à la vie, à l’amour, au désir, à la révolte, à l’imagination, au rêve.
Avec Corenthin, David, Kevin, Lionel, Guillaume, Miguel, Jalil (des jeunes du Nid Marcelle Briard) et Fanny, Flor, Laetitia, Sarah, Benjamin, Thibault, Izaure, Florence (des jeunes du CTHA).
Mise en voix et en scène Pascale Champagne
Musique Fabian Fiorini et Benjamin
Création lumière Bruno Smit
Ouvrir les mots ! est le résultat d'un travail mené par Pascale Champagne, psychanalyste et fondatrice du Théâtre de l'Eclair, à l'attention de jeunes entre 9 et 19 ans, issus du CTHA (centre thérapeutique pour adolescents) et du Nid Marcelle Briard (centre d'hébergement pour enfants dits handicapés ou caractériels).
Il s’agit enfin que le langage parle, existe, dans des personnes, personnages, sujets, et trouve une adresse : le metteur en scène, le lecteur, un lecteur, mon semblable, l’autre comédien. Que les mots ne soient pas comme ces pièces de monnaie usées “qu’on se repasse en silence”(Mallarmé) mais retrouvent une dimension multiple, une polysémie, une polyphonie, une poésie, une signifiance qui sont bien sûr toujours là mais qui ne sont plus entendues, parce que le lien social est brisé, dévalorisé, effiloché, marchandisé ; la confiance attaquée et que la folie récurrente du monde, sous ses diverses formes, occupe le devant de la scène. Et le théâtre est une scène qui permet que les mots retrouvent leurs mouvements de vie.
Pascale Champagne, Théâtre de l'Eclair.
Entrée libre.
Réservation souhaitée.
du 14 au 23 juin
!!!C'est COMPLET!!! pour la représentation de ce 22 et 23 juin!
Il s'agit d'une série de numéros issus des travaux sur le comique et la variété pendant le troisième trimestre.
Un voyage du sourire au rire, par le slapstick, des sketches, des scènes clownesques, des chansons accidentées, des parodies ...
À la Kleine Academie le travail continue pendant les jours de présentations et permet d'essayer devant le public différents numéros et des options différentes
Entrée libre.
Réservation obligatoire
